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    Le Pérou est une terre d'aventure et de découverte. Partir au Pérou c'est découvrir le monde des Incas en visitant l'ancien capitale de l'Empire du Soleil, Cuzco, et le célèbre Machu Picchu, la cité secrète. Cajamarca, Trujillo, Arequipa, Ayacucho et bien d'autres villes encore ont conservé leur aspect colonial datant de la conquête espagnole.
    Les amoureux de la nature aprécieront les randonnées au coeur des Andes, dans la Cordillère Blanche, autour du Lac Titicaca ou bien dans la Forêt Amazonienne.

     

    Carte d’identité Pérou

    - Capitale : Lima (8,1 millions d'habitants).

    - Superficie : 1 285 220 km².

    - Population : 29 546 963 habitants (estimation juillet 2009).

    - Croissance démographique : 1,22 % par an (contre 0,57 % en France).
    - Densité : 22 hab./km² (en France, 110 hab./km²).

    - Espérance de vie : 71 ans.

    - Langues : espagnol et quechua (officielles), aymara et 12 autres langues amazoniennes.

    - Monnaie : nuevo sol.

    - Régime : république constitutionnelle.

    - Revenu annuel par habitant : 3 450 US$.

    - Point le plus élevé : le glacier Huascará, à 6 768 m d'altitude.
    - Sites inscrits au Patrimoine de l'Unesco : le sanctuaire historique de Machu Picchu (1983), la ville de Cuzco (1983), le parc national de Huascarán (1985), le site archéologique de Chavín (1985), la zone archéologique de Chan Chan (1986), le centre historique de Lima (1988 et 1991), les lignes et géoglyphes de Nazca (1994) et le centre historique de la ville d'Arequipa (2000

     

     

    Formalités d'entrée et de sortie

    - Pas besoin de visa pour les ressortissants de l'Union européenne.
    - Le passeport en cours de validité est exigé. On vous accorde un séjour de 3 mois à partir de votre arrivée, que l'on peut prolonger 3 fois de 1 mois en présentant son billet de retour à la Dirección General de Migraciones (tél. : 330-40-20 ; avenida España 734, Breña, Lima.
    Le coût d'une prolongation de 1 mois est de 30 NS (7 €), et presque autant pour le formulaire... Avant de vous rendre à l'Immigration, munissez-vous d'une photocopie de votre passeport et de la carte d'« immigration » qui vous a été remise lors de votre entrée au Pérou. Si vous ne prolongez pas votre visa touristique, quand vous sortirez du pays, vous devrez payer 1 US$ par jour supplémentaire passé sur le territoire péruvien.

     

     

    Argent, banques, change

    Depuis 1991, la monnaie nationale est le nuevo sol (NS), mais le dollar américain est encore souvent utilisé dans les sites les plus touristiques, pour les prestations d'agence et dans les hôtels les plus chic.

    - L'euro en espèces peut être changé dans toutes les villes importantes ou touristiques, dans les casas de cambio. Pas de commissions, mais des taux plus ou moins bons selon les agences et les villes (Cuzco et Arequipa, très touristiques, proposent souvent de meilleurs taux que Lima).
    On peut aussi changer les euros auprès des changeurs de rue, reconnaissables à leur gilet et à la calculette dans la main. Ils doivent être impérativement munis d'une carte professionnelle. Ils travaillent en groupes facilement repérables, et la police est le plus souvent présente à leurs côtés, donc aucun problème de sécurité, au moins en journée. Pour pouvoir négocier, le mieux est de s'informer au préalable dans les casas de cambio des taux pratiqués.

     

     

    Budget

    En gros, le Pérou est un peu plus cher que la Bolivie, mais reste meilleur marché que le Chili. En partageant une chambre double, on peut s'en sortir à partir de 23 € (environ 100 NS) par jour et par personne (transport en bus compris), à condition de profiter du menu le midi dans les restos et de se limiter, pour le logement, à la catégorie « Très bon marché » ou « Bon marché ».

     

    Hébergement

    Les prix sont donnés pour 2 personnes en chambre double. Si vous voyagez seul, vous paierez généralement un peu moins.
    - Très bon marché (assez rare) : moins de 20 NS (4,70 €).

    - Bon marché : de 20 à 50 NS (environ 4,70 à 11,60 €).

    - Prix modérés : de 50 à 90 NS (11,60 à 20,90 €).

    - Prix moyens : de 90 à 130 NS (20,90 à 30,20 €).

    - Plus chic : de 130 à 180 NS (30,20 à 41,90 €).

     

    Restauration

    Ici, les prix sont ceux d'un plat de résistance à la carte, souvent assez copieux pour pouvoir se passer d'autre chose. Beaucoup de restos proposent un menu très économique le midi, comprenant souvent une petite entrée, un plat, un dessert et une boisson pour quelques soles.
    - Bon marché : moins de 50 NS (3,50 €).

    - Prix moyens : de 15 à 35 NS (3,50 à 8,10 €).

    - Plus chic : de 35 à 50 NS (8,10 à 11,60 €).

     

     

    Transports

    À moins de louer une voiture, vous vous déplacerez surtout en bus. Ceux-ci sont assez bon marché, sauf si l'on choisit les classes royales et autres servicio imperial ou VIP de certaines compagnies ! Le train du Machu Picchu, quant à lui, n'est vraiment pas donné... Enfin, le taxi à Lima peut être un poste de dépense à ne pas négliger alors que dans les autres villes il faut compter 3 à 5 NS pour une course intra-muros.
    N'oubliez pas non plus les taxes d'aéroport, à environ 95 NS (22,10 €) pour les vols internationaux et entre 15 et 20 NS (3,50 et 4,70 €).

     

     

    Climat

    - Sur la côte, les mois les plus chauds vont de décembre à février (26 à 30 °C). Les mois les plus froids de juin à août (10 à 19 °C). La garúa, une brume très humide et persistante recouvre toute la région côtière (mais surtout Lima) de mai à mi-septembre. On voit rarement le soleil (sauf à la frontière équatorienne où il fait beau toute l'année).
    - Dans la sierra, de décembre à avril, c'est la saison des pluies. Le jour, la température varie de 19 à 25 °C environ. Les nuits sont plus fraîches. Si possible, évitez de visiter les Andes à cette saison, notamment à cause des nombreux problèmes de communication. De juin à octobre, c'est la saison sèche dans les montagnes. Les journées sont en principe chaudes et ensoleillées et les nuits froides, voire très froides. Prenez donc un gros pull ou une polaire et un anorak.

    Un cas particulier : il arrive que Puno et la région du lac Titicaca connaissent de grandes vagues de froid en août dans les hauts plateaux (Altiplano).
    - Dans l'Amazonie, de décembre à avril, c'est la saison des pluies, et quand il pleut dans la selva, ce sont les grandes eaux, et il n'y a plus qu'à attendre. Il fait beau plusieurs fois par jour... De juin à août, c'est la saison sèche et il fait très chaud et lourd, au moins 30 ]C. Quelle que soit la saison, le poncho vous sera utile, ne serait-ce que pour vos excursions en forêt.

     

     

    Le mal aigu des montagnes (soroche)

    C'est le problème qui peut arriver le plus vite. Il est provoqué par l'élévation trop rapide du niveau d'altitude. Cela va du mal de tête ou de la gêne respiratoire à l'œdème pulmonaire aigu, qui peut être mortel.
    La solution la plus simple est de descendre à une altitude inférieure le plus rapidement possible. Sinon, se rendre au plus vite dans un centre médical disposant d'oxygène hyperbare (caisson). Sucer des comprimés de Coramine glucose est sans grand effet, mais n'a jamais fait de mal (sauf aux diabétiques).


    Des médications locales sont disponibles, mais il n'existe aucune information objective à leur sujet. Par ailleurs, la prise préventive de Diamox est aujourd'hui d'efficacité reconnue (prescrit au mieux par un médecin spécialiste). Au Pérou et en Bolivie : la feuille de coca reste un remède courant. Vous pouvez la mastiquer ou la boire en infusion, le mate de coca.

    La meilleure façon de vous acclimater à l'altitude est de suivre un itinéraire plaine-vallées-Andes. Pas plus de 500 m d'ascension par jour au-dessus de 2 000 m. Les premiers jours, il convient de laisser l'organisme s'adapter aux conditions d'altitude et donc de ne pas le fatiguer. Il est fortement conseillé d'attendre au moins 5 jours avant d'entreprendre un circuit vers les sommets. Ne mangez pas trop, préférez les nourritures pauvres en graisse ; proscrire toute boisson alcoolisée ; ne pas fumer ; ne pas prendre de « calmants » ni de somnifères. Pour les maux de tête légers, ne prendre que du paracétamol (Doliprane, Efferalgan).

    Enfin, en plus de l'altitude, l'air sec et frais expose aux problèmes ORL : angines, sinusites et otites sont fréquentes ; prévoir ce qu'il faut avant de partir même si, dans les grandes villes, il n'est pas difficile de trouver un médecin, sans parler des pharmacies, très nombreuses et ouvertes tard le soir.

     

     

    Dangers ou enquiquinements

    Les régions déconseillées aux étrangers pour des questions de terrorisme et de trafic de drogue sont très peu nombreuses. Il s'agit de la vallée de l'Ene et de l'Apurimac et des hauts plateaux tout autour (région d'Ayacucho et Junin) dans le centre du pays, de la vallée du Huallaga au nord, et de la zone amazonienne à la frontière de la Colombie (sur le fleuve Putumayo notamment).

    Sinon, la sécurité au Pérou s'est nettement améliorée. Le Sentier Lumineux est décimé, les chefs de bandes emprisonnés. Ne restent que les narcotrafiquants qui, parfois, se réclament encore du Sentier Lumineux. La police, plutôt active, se montre serviable et rassurante avec les touristes, et la loi tend à punir plus sévèrement une attaque contre un touriste que contre un Péruvien (il serait dommage de faire fuir la poule aux œufs d'or !)...

     

    Le vol

    - Pas de richesse ostensible, pas de grosses montres, colliers et bracelets rutilants.
    - Ne pas mettre tout son argent au même endroit.

    - Ne jamais laisser ses affaires seules dans un restaurant, un train, un bus lors des arrêts, et même, semble-t-il, dans l'avion.

    - Le coup de la crème à raser, du dentifrice ou de tout autre produit gluant ou malodorant (style moutarde) : la technique du voleur consiste à jeter sur le sac à dos, le sac à main ou l'épaule de la victime de la crème à raser ou de la moutarde pour l'amener à se débarrasser du sac pour le nettoyer et mieux le saisir au vol lorsqu'il aura été déposé. Si cela vous arrive, restez calme, malgré votre dos ou votre sac barbouillé, et ne réagissez pas comme les voleurs le prévoient.

    - Globalement, éviter de vous promener à pied la nuit dans les villes.
    - Si vous êtes attaqué, ne résistez pas, car les agresseurs n'hésitent pas à se servir de leur arme.

    - N'acceptez jamais ni nourriture ni boissons proposées par des inconnus. Parfois elles sont bourrées de somnifères puissants qui vous assomment pour de longues heures, le temps de vous faire dépouiller et de vous retrouver nu sur le bas-côté !

    - La police touristique cherche parfois à faire baisser les statistiques de vol dans sa ville et essaie d'intimider les touristes (surtout les femmes) qui se présentent pour porter plainte. Si possible, évitez de vous rendre rendre seul à la police.

     

     

    Décalage horaire

    L’heure péruvienne est en retard de 5 h par rapport au méridien de Greenwich. Lorsqu’il est midi en France, il est 6 h du matin au Pérou en hiver et 7 h en été.

     

     

    Langue

    La connaissance de l'espagnol est vraiment un avantage. Car l'intérêt du voyage réside aussi dans les échanges avec la population et peu de Péruviens ou Boliviens parlent l'anglais. Si vous n'avez aucune notion d'espagnol, apprenez quand même quelques mots et faites un mélange « frangnol », vous verrez, c'est parfois très compréhensible. Les routards purs et durs qui ont appris un peu de quechua aux Langues O seront également récompensés !

     

     

    Artisanat

    Le Pérou est riche en traditions artisanales.

    Le tissage : la grande spécialité est le tissage de la laine d'alpaga; ponchos, tapis et ceintures tissés comme ceux d'Ayacucho, les multicolores ponchos tissés à Cuzco.

    La céramique : les " toritos de pucara ", les églises de Quinua.

    Les retables et crèches d'Ayacucho

    Les " mates burilados ", calebasses gravées, en particulier celles de Huancayo.

    L'orfèvrerie en argent (le Pérou est le 5ème producteur mondial de ce métal), l'une des spécialités est le filigrane d'argent et d'or, les tupus sortes d'épingles servant à attacher les châles.

    Enfin, les chapeaux de paille, les objets en sapote, en cuir et ceux venant d'Amazonie : arcs, flèches, tissus brodés, peints à la main par les Shipibos.

     


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    La Bolivie est un pays du centre de l'Amérique du Sud, bordé au nord et à l'est par le Brésil, au sud-est par le Paraguay, au sud par l'Argentine et à l'ouest par le Chili et le Pérou.

    La capitale constitutionnelle est Sucre, tandis que la capitale administrative et le siège du gouvernement est La Paz.

     

    Carte d’identité Bolivie

    -  Population : 9 775 246 habitants.

    -  Superficie : 1 098 581 km² (deux fois l'Espagne ou la France, mais 36 fois la Belgique)

    -  Capitale : Sucre est la capitale constitutionnelle. La Paz est le siège du gouvernement.
    - Langues : espagnol (officielle), quechua, aymara et guarani.
    - Monnaie : boliviano.

    - Régime : démocratie présidentielle (élections tous les 5 ans).
    - Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : la ville de Potosí (1987), les missions jésuites de Chiquitos (1990), la ville historique de Sucre (1991), le fort de Samaipata (1998), le parc national Noel Kempff Mercado (2000), le centre spirituel et politique de la culture tiwanaku (2000).

     

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    Croissance démographique : 1,4%

    Espérance de vie : 66,5 ans

    Mortalité infantile : 49%o

    Taux d’alphabétisation : 86,7%

    Religions : catholicisme (95%), églises protestantes

    Indice de développement humain 2009 (PNUD) : 113e (0,723)

     

     

    Avant d’entrée…

    - Passeport valide encore 6 mois après la date de retour.
    - Depuis 1996, la Bolivie n'exige plus de visa des touristes français, belges, suisses et canadiens. Mais attention, cela peut être remis en cause à tout moment. SE RENSEIGNER IMPÉRATIVEMENT AUPRÈS DU CONSULAT AVANT LE DÉPART. En arrivant par avion, on vous délivre normalement une autorisation de séjour pour 30 jours. Les Boliviens sont subtils… Pour qu’un bolivien entre aux USA, ils doivent payés une véritable fortune. Alors seulement pour les américains, le visas coûte le même prix que pour eux !!

     

     

    Argent

    La monnaie nationale est le boliviano, indiqué par l'abréviation Bs, parfois encore appelé peso (son ancien nom).

    Attention aux vieux billets recollés qu'on vous refilera parfois : ils sont valables, mais à condition que le numéro de série soit le même à droite et à gauche du billet.

    - Pour disposer de bolivianos, deux possibilités : retirer des espèces avec une carte de paiement dans les villes où nous indiquons qu'il y a des distributeurs, de plus en plus faciles à trouver, ou bien changer des dollars, soit dans les banques, soit dans les casas de cambio (bureaux de change), qu'on trouve un peu partout.

     

    La Bolivie est un pays très bon marché, où l'on peut effectuer tranquillement son voyage à un coût dérisoire pour, de temps à autre, s'offrir de vrais luxes sans plomber son compte en banque. En excluant tout ce que l'on peut acheter, ainsi que les différentes excursions, on peut tout à fait, déplacements en bus compris, vivre décemment avec 15 € par jour !

     

    Hébergement

    Les prix que nous vous indiquons sont ceux d'une chambre double. Si vous voyagez seul, enlevez 30 à 50 %. Pour avoir une chambre avec un lit double, il faut demander une matrimonial, parce qu'une habitación double ou twin implique le plus souvent des lits jumeaux (il y a rarement de matrimonial dans les hôtels de la première catégorie).

    - Très bon marché : moins de 40 Bs (4 €).

    - Bon marché : de 40 à 80 Bs (4 à 8 €).

    - Prix modérés : de 80 à 140 Bs (8 à 14 €).

    - Prix moyens : de 140 à 240 Bs (14 à 24 €) ou environ 21 à 34 US$.

     

    Restauration

    Ici, les prix indiqués sont ceux d'un plat à la carte (souvent assez copieux pour pouvoir se passer d'autre chose). À noter que beaucoup de restos proposent aussi un almuerzo (entrée et/ou soupe, plat, dessert) bon marché le midi (en général pour 10 à 15 Bs, soit 1 à 1,50 €).
    - Très bon marché : moins de 10 Bs (1 €).

    - Bon marché : moins de 25 Bs (2,50 €).

    - Prix moyens : de 25 à 40 Bs (2,50 à 4 €).

    - Un peu plus chic : de 40 à 50 Bs (4 à 5 €).

    - Plus chic (uniquement à La Paz, Sucre, Trinidad et Santa Cruz) : 50 Bs et plus (5 €).

     

     

    Artisanat, coutumes

    A La Paz, il est possible de trouver un éventail complet de l'artisanat bolivien : tissages, ponchos, sacs, ceintures, pull-overs en laine de lama, alpaga et de vigogne.

    On trouve également des objets de bois taillé et sculpté, des jouets typiques ainsi que des céramiques polychromes de très bonne qualité provenant de la région de Jesus de Machacha et de Nazacara, ainsi que des instruments de musique : qena, charango....

    Enfin, de nombreux bijoux travaillés d'or et d'argent, les plus beaux sont ceux de Cochabamba et de La Paz.

     

    Les feuilles de coca sont en vente libre sur les marchés. Leur consommation est courante, par les Indiens en particulier, elle leur permet de supporter leurs conditions de travail, mais elles ont aussi une fonction religieuse, elles marquent le lien qui unit les Indiens à la pachamama, la " Terre-Mère ". L'Hallpay ( offrande) souligne le lien presque charnel qui unit les Indiens à la nature.

     

     

    Climat

    La situation tropicale de la Bolivie fait que les saisons et le climat sont directement liées aux grandes zones géologiques qui déterminent le climat.
    D'abord l'Altiplano à plus de 3 000 m d'altitude, entouré par la cordillère Royale des Andes à l'est (plus de 500 km de long !) et la cordillère Occidentale à l'ouest. En juillet et août, au cœur de la saison sèche, il peut y faire très froid la nuit (c'est l'hiver austral), mais assez doux pendant la journée (15 à 20 °C) si le blizzard ne souffle pas ; pluies rarissimes en juin et juillet.

     
    Ensuite, les vallées tempérées au centre du pays, à l'est de la cordillère Royale, où il faudra sortir les lainages entre juillet et août.
    Et pour finir, encore des contrastes : l'Amazonie et les plaines de l'Est (El Oriente, 67 % du pays) avec des hivers torrides à 30 °C (à Trinidad et à Rurrenabaque) ou des surazos (vents froids de la Patagonie) qui obligent à sortir carrément le pull d'alpaga sous les cocotiers de la place de Santa Cruz entre juillet et août !


    Pour les routards qui vont au Salar et au Lípez, prévoir des sous-vêtements thermiques et de bons coupe-vent. À la laguna Verde, il peut faire jusqu'à - 30 °C la nuit ! Et tant qu'à faire, n'oublions pas les trains non chauffés et certains bus boliviens la nuit : de véritables microclimats à eux seuls !

     

    La meilleure période pour visiter la Bolivie est pendant la saison sèche, c'est-à-dire entre mai et octobre. La saison humide, de novembre à mars, apporte, quant à elle, une chaleur forte et étouffante dans les plaines et le bassin amazonien.

    Pas facile de prévoir le meilleur habillement. Préparez-vous à tous les types de situation : du maillot de bain... à la doudoune.

     

     

    Dangers et enquiquinements

    En dépit de sa réputation de « pays des coups d'État », la Bolivie, qui affiche par ailleurs 25 ans ininterrompus de démocratie, peut se vanter d'être l'un des pays les plus sûrs du continent. Néanmoins, depuis quelques années, on a constaté une augmentation de la petite délinquance, avec des situations et méthodes qui rappellent un peu celles du Pérou.

     

    Arnaques

    Les arnaques et combines diverses se sont, hélas, développées. Les lieux où il faut redoubler de vigilance : Copacabana, La Paz, les frontières avec le Pérou et le Brésil.


    Attention aux vols à la tire dans les terminaux de bus et dans les gares (malheur à celui qui abandonne son sac, ne serait-ce que quelques secondes) et aux faux agents d'Interpol en civil qui vous demandent papiers et certificats de vaccination, puis fouillent vos sacs et vos poches. Toujours leur demander de vous présenter leurs carnets et ne pas hésiter à faire appel à un policier en uniforme.


    Les routards qui ne sont pas habitués à voyager en Amérique latine éviteront de s'aventurer dans les villages où règne « la fièvre de l'or » : Tipuani, Mapiri et d'autres situés entre les départements de La Paz et du Beni.

     

    Instabilité socio-économique

    De temps à autre, des bloqueos (blocages routiers), paros indefinidos (arrêts de travail) et autres huelgas (grèves) paralysent une ville voire une région entière du pays. Ces dernières années, c'est devenu plus courant, particulièrement pendant les périodes électorales, au point même d'avoir des conséquences gênantes sur le tourisme. Pendant 2 ou 3 jours, voire plus, c'est toute l'activité économique de la région concernée qui peut se trouver suspendue.

    Ces mouvements sociaux sont souvent annoncés au moins une semaine à l'avance. Mais avec la montée des tensions depuis l'élection d'Evo Morales en décembre 2005, les troubles deviennent imprévisibles et nettement moins bon enfant qu'en temps normal.

    Si jamais vous vous trouvez coincé, il vous faudra simplement prendre votre mal en patience ou votre courage à deux mains pour rejoindre à pied bus ou taxis bloqués à quelques kilomètres des entrées de villes. Ou essayer d'attraper un avion (les déplacements aériens sont souvent épargnés).

    À noter aussi que la région du Chapare (Cochabamba) est en passe de devenir un foyer permanent de violence entre les cocaleros et les forces armées, en raison des plantations excédentaires de feuilles de coca, de même que Santa Cruz et Tajira, les riches villes des plaines qui abritent les mouvements les plus revendicatifs pour l'autonomie des régions. 


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    Durant ces deux prochaines années, je travaillerais à l’école Paul Dubrule. C’est une école hôtelière et de Tourisme créée par l’ONG Formation et Progrès. Celle-ci forme 200 élèves par an dans les métiers de la cuisine, du service de l’hébergement et récemment guide touristique.

    Avec 95% d’élèves formés qui trouvent un travail, cette école a pour but de devenir une école d’excellence.

    Mon travail se divise en 2 objectifs :

    -      la recherche de fonds : fidélisation des donateurs, création d’une base de donnée, élaboration de dossier de financement, organisation d’événementiels, développement d’outils innovants et la mise en place un plan d’action.

     

    -      la communication : Mettre en place un plan de communication, créer des outils de communication, développer les éléments déjà existants.

     

    Pour plus d’info sur la structure : http://www.ecolepauldubrule.org

     
     

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    Le Cambodge est un pays d'Asie du Sud-Est d'une superficie de 181 035 km², pour 14 241 640 habitants (selon le recensement de 2008). Centre du Fou-nan, puis de l'Empire Khmer, il a connu une histoire tumultueuse, et parfois tragique. C'est aujourd'hui un des pays les plus pauvres de la région.

    Carte d’identité

    - Superficie : 181 035 km².
    - Population : 14,2 millions d'habitants (dont 33 % ont entre 1 et 14 ans).

    - I.D.H. : 0,571
    - Capitale : Phnom Penh.
    - Religion : bouddhisme.
    - Régime politique : monarchie constitutionnelle à tendance autoritaire.
    - Roi : Norodom Sihamoni (depuis 2005).
    - Premier ministre : Hun Sen.
    - Langues : khmer, français (langue de l'écrit administratif), anglais et vietnamien.
    - Monnaie : riel.
    - Espérance de vie : 62 ans.

     

    Monnaie et change

    - La devise cambodgienne s'appelle le riel.
    - Conversions usuelles pas trop difficiles : 1 $ = 4 400 riels,

    - L'euro est monnayable dans les banques des grandes villes.

    - Les dépenses sont faites quasiment qu’en dollars. On vous rendra cependant la petite monnaie en riels.

     

    Coût de la vie

    Le Cambodge reste un pays très bon marché malgré l'utilisation prépondérante du dollar US. À Phnom Penh, on peut limiter ses dépenses quotidiennes à 10 €, ou 17 € en s'accordant quelques plaisirs. Dans la capitale et à Siem Reap, les chambres les moins chères valent de 1,50 à 3,50 €. Dans la catégorie moyenne, comptez de 10 à 50 €, et 8 € dans le reste du pays. En fréquentant les restaurants locaux, votre budget repas ne dépassera pas 5 € par jour. Angkor, destination incontournable, reste relativement cher, entre l'achat du pass (de 13,50 à 40 € selon la durée) et la location d'un moyen de transport (9 € par jour en moyenne). Avec l'amélioration des routes, les services de bus se sont développés et permettent de sillonner la majeure partie du pays à moindres frais.

     

    Logement

    Chambre économique : < 15 $US

    Chambre moyenne : 15-75 $US

    Chambre de qualité : > 75 $US

     

    Climat

    Comme tout pays tropical digne de ce nom, le Cambodge connaît deux saisons : la période d'hiver (novembre à mars) et la mousson d'été (mai à octobre). La première est relativement sèche (avec une température autour de 25 à 30 °C) ; la seconde est très chaude (jusqu'à 35 °C) et surtout très humide (pluies violentes mais courtes, en fin de journée, et pas mal d'inondations). Avril et mai sont deux mois particulièrement étouffants.
    Novembre à mars est la meilleure période pour partir.

     

    Mines

    C'est certainement le problème le plus dramatique du pays, truffé de mines antipersonnel pendant près de 15 ans par la guérilla khmère rouge. Puis, en riposte, le gouvernement en a disposé contre la guérilla.
    La Cofras (Compagnie française d'assistance), qui a pris le relais des Casques bleus pour déminer le territoire et former des démineurs cambodgiens, a déjà débarrassé Angkor de ses mines.
    Le Cambodge détient le pourcentage de handicapés le plus impressionnant.
    À notre connaissance, les touristes ont été épargnés par les mines. Phnom Penh n'est pas miné et les temples principaux d'Angkor ont désormais été nettoyés. Un conseil cependant : ne jamais quitter les routes et les chemins, refuser toute proposition d'aider un copain à repiquer le riz aux frontières avec la Thaïlande !

     

     

    Décalage horaire

    L'heure locale au Cambodge est la même qu'au Vietnam, au Laos et en Thaïlande (pas de décalage horaire si vous arrivez de Bangkok) : 5 h d'avance sur Paris en été, 6 h en hiver. Quand il est 12 h à Paris, il est donc 17 h (en été) ou 18 h (en hiver) à Phnom Penh.

    Électricité

    Pas de problème majeur. Les prises françaises s'adaptent parfaitement aux prises cambodgiennes.

     

     

    Langue

    L'idiome officiel est le khmer.

    L'écriture est indéchiffrable pour qui n'a pas fait Langues O, l'alphabet étant issu du sanskrit... Rassurez-vous, (presque) tout est traduit en français ou en anglais dans les magasins, les restos et les édifices publics.

    Aujourd'hui, depuis le passage de l'ONU, les jeunes apprennent surtout l'anglais.

    Les motos-taxis connaissent quelques mots d'anglais, la plupart ne comprennent pas grand-chose, excepté le montant de la course, accessoirement le nom des rues. Ils vous feront toujours croire qu'ils ont compris.
    Quelques rudiments de khmer ne vous seront pas inutiles, surtout en dehors de la capitale.

     

     

    Visas

    Le gouvernement délivre dans les ambassades des visas de tourisme valables un mois et renouvelables une seule fois. Il coûte, pour un français 20€ et peut être délivré en 48hr via l’Ambassade du Cambodge en France. On peut aussi se le procurer directement à l’aéroport.

     


    Santé

    Attention aux maladies transmises par les piqûres d'insectes (le paludisme, la dengue...), prenez un traitement préventif et utilisez des répulsifs. La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est conseillée, ainsi que celles de la fièvre typhoïde, des hépatites A et B et, en cas de long séjour en zone rurale, de l’encéphalite japonaise. Ne pas boire l'eau du robinet.

     

     

    L’artisanat

    L'artisanat au Cambodge est surtout de type familial. Il assure un complément de revenu au travail dans les rizières. Pendant les années troubles de son histoire, l'artisanat ait connu une pause, et il n'a pu reprendre que grâce à la mémoire des Cambodgiens aidés parfois par des organisations internationales.

    Le tissage de la soie et du coton - Takeo et Kompong Cham

    La poterie - Kompong Chhnang et ses environs

    L'argenterie - le village de Tul Mau au nord de Phnom Penh

    Le travail du cuir - les villes de Sisophon, Siem Reap et Phnom Penh dispose d'un théâtre d'ombres qui perpétue la tradition de fabriquer des marionnettes en cuir de vache ou de buffle.

    La sculpture sur pierre - Kompong Thom

    La sculpture sur marbre - Pursat

     

     

    Se déplacer

    Une seule compagnie aérienne, Siem Reap Airways, propose des vols intérieurs et relie cinq fois par jour Phnom Penh et Siem Reap.

    L'amélioration des routes a entraîné l'augmentation des services de bus, qui desservent les principales villes.

    Dans les régions reculées, pick-up, taxis collectifs et minibus prennent le relais.

    Les trains de passagers, d'une lenteur effarante, ont été suspendus.

    En ville ou pour les courtes distances, motos-dop et tuk-tuk sont souvent plus pratiques et moins chers que les taxis.

    Toujours possibles, les transports fluviaux sont peu à peu supplantés par les bus (moins chers et plus rapides). Des bateaux effectuent toujours les trajets Phnom Penh-Siem Reap et Siem Reap-Battambang. Des bateaux très rapides (et dangereux) circulent entre Stung Treng et la frontière laotienne.


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    Haïti avant c’était…

    Un pays où l’on retrouve tous les paysages du monde. Passer de la montagne à la mer, de la chaleur à la fraîcheur. Tout est tellement surprend !

    D’un côté on se retrouve dans une mer d’huile des Caraïbes et en un claquement de doigts, on se retrouve dans les mornes (montagne) à se promener autour d’un étang d’altitude. Juste avant d’aller plongé dans un bassin d’eau douce.

     

    Un pays chargé d’histoire où l’on retrouve des monuments gigantesques perchés au fin fond des mornes, sur de grandes hauteurs. On peut y constater la force de ce peuple qui de lui-même a obtenu l’indépendance. Le premier peuple noir à avoir chassé les colons. Juste par conviction, par force et ambition. Les haïtiens en restent fier et sont marqués par cette grande victoire historique.

     

    Un pays où tout est possible, en terme de tourisme et de détente. Les haïtiens seront toujours là sur les bords des routes, en pleins mornes il surgira toujours quelqu’un venu de nulle part pour vous indiquer votre chemin et vous aider dans la découverte de ce pays. Le pic Macaya, le plus haut mont d’Haïti offre une vue magnifique. La forêt des pins, malheureusement la dernière du pays, en plein cœur du parc national de la visite permet de prendre un moment de frais lors d’une excursion en camping sauvage par exemple. Ou encore la randonnée pour rejoindre Jacmel, la traversée de la péninsule sud. Facile à faire en 2 jours.

     

    Parlons un peu de Port au Prince…

    (tiré du guide touristique local « Panorama »)

    Cela montre parfaitement l’ambiance qui règne dans cette capitale…

    La dynamique du désordre

    Pour un non-initié, Port-au-Prince est chaos. L’ordre est désordre ; la norme, informelle.

    Complexité et subtilité. Il faut la vivre pour la comprendre.

    Ville en ébullition, sa dynamique survie bouscule la règle, telle une poésie entorse à la grammaire.

    Elle grouille, elle fourmille, elle étouffe.

    Elle stresse, compresse, oppresse, forge le caractère.

    Ville passion. On l’aime, on la déteste. On ne reste jamais indifférent.

     

     

    Débrouille

    Chaque avenue, rue et corridor de la capitale grouille de monde en quête du pain quotidien. Tout est prétexte à échange contre monnaie. Et de cette débrouillardise naissent les petits métiers qui traduisent l’âme d’un peuple qui refuse de se laisser vaincre par la misère. Kapab pa soufri !

    On recycle, on récupère, la vie en remix… Marchands de toutes sortes, cireurs (chany), bos cordonniers, tailleurs ou ferrailleurs, brouettiers, kawotchoumann (réparateur de caoutchouc (pneu)), file kouto, faune du paysage urbain. Leurs cris et sons distinctifs rythment les rues achalandées, qu’ils sillonnent inlassablement à la recherche de la vie. Dans les rues de la ville, degage pa peche !

     

    Le bruit

    Ville bruit !

    Danse, cadence, impatience.

    Les décibels rythment la vie.

    Pollution par le bruit ou opéra humain ?

    Du bruit comme pour s’assurer qu’on existe.

    Klaxons, sirènes, moteurs, poids lourds, mégaphones, hauts parleurs, cris des marchands ambulants, témoignent d’une journée bien remplie.

    La nuit, les décibels tombent mais ne meurent jamais : tambours, vaccines, alléluias ! Chiens, chats, coqs, criquets…

    Du concert au disco, jamais dodo…

    On s’en plaint, on peste.

    Mais si le silence devait envahir la nuit, on s’en inquièterait.

     

    L’odeur

    La ville respire la vie et nous respirons la ville. Tantôt désagréables, tantôt enivrantes, les odeurs accrochent au passage.

    Odeurs de fatras, vapeurs d’égouts, fumées de toutes provenances, fumée noire de muffler de bogota. Fragrances jasmin de nuit ou d’ilang-ilang ; parfum de corossol, d’ananas, de mangue ; royaume des épices aux arômes de girofle, d’anis ou de cannelle ; effluve de pain « rale » frais de la boulangerie, pâté chaud, cuisine créole.

    Port-au-Prince est olfactive, aux plaisirs des sens. »

     

     

    Haïti après c’est…

    Une ville méconnaissable, avec un peuple qui est de plus en plus fort ! Cette force de vivre et de reconstruire leur pays est un exemple pour nous tous !

    Malgré le désarroi, la peur, le traumatisme, les pertes, les haïtiens restent forts et sont omniprésent chaque jour pour changer leur quotidien et faire d’Haïti un pays comme il se doit !

    Ils ont été les premiers à s’entraider, se débrouiller. Une solidarité sans précédent. Les secouristes d’Haïti sont les haïtiens !!

     

    Aujourd’hui Port au Prince a perdu son ambiance, mais pas son âme.

    Aujourd’hui Port au Prince a perdu des Hommes mais pas sa force.

    Aujourd’hui Port au Prince a perdu ces monuments mais pas sa raison.

     

    L'atmosphère vacille entre cris, larmes et rires. Cinquante secondes qui sont venus faire basculer leur avenir. On entend ici et là des messes, des chants, des discours.

    La vie reprend le dessus. Les marchandes ont repris possession des lieux, les « boss » ont repris leurs activités, les haïtiens réapprennent à vivre avec un nouveau défi. Je suis étonnée tous les jours par les initiatives des franges les plus pauvres de la population. Je croise de moins en moins de regards perdus ou hagards. Les enfants font à nouveau tournoyer leurs cerfs volants faits de quelques bouts de bâtons et de plastic dans le ciel.

     

    La vie reprend et Haïti revis…

     

    Vincent Dalonneau

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