• Humanitaire en danger
     
     
    Les précédents articles vous ont vraiment décidé à partir? Ou peut être que votre choix est fait depuis bien longtemps déjà... Dans ce cas, voici un chapitre qui vous intéressera surement !

     

    - Pourquoi partir ?  Revenons un peu ce qui nous motive et ce que l'on peut faire. Préparez-vous et posez vous les bonnes questions.
     
    - Comment partir ?  Un point sur les différents contrats et les différentes structures.
     
    - Choisissez bien ! Ne choisissez pas la facilité... Renseignez-vous bien sur la structure et les projets pour lequel vous partez. Votre séjour tant espéré peut très vite tourner au cauchemar... Tour d'horizon de l'impact du tourisme solidaire/humanitaire.
     
    - Sur place...  Comment peut se dérouler la vie sur place? Et quelques points de sécurité à ne pas négliger.
     
     

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  • Les projets de Solidarité internationale. Vaste programme, me direz-vous. Ce chapitre pourra surement vous être utile. Il compile un série d'article et de documents issu d'expériences vécues et d'informations pour ne pas tomber dans certains pièges... Le but étant de capitaliser et de partager des éléments et ainsi éviter des erreurs déjà commises.

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    Vous trouverez donc à travers ces pages :

    - Comment monter un microprojet: Le point de départ, les financements possibles, les choses à éviter, les différentes étapes de réalisation et les questions à se poser...

    - Les dons: Ne pas tomber dans le fameux piège de l'assistanat, avoir assez d'éléments pour être capable d'adapter vos projets et vos resources.

    - Méthodologie de projet: Un dossier complet sur "comment monter un projet de développement". Méthode, outils, tout y est.


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  • SOMMAIRE

    1)      La vie Sur place

    2)      La sécurité

     


    LA VIE SUR PLACE

    L’expérience vécue dans le cadre du volontariat n’a rien à voir avec celle du touriste. Alors que ce dernier n’a pas vraiment de contact direct avec la population locale, une mission humanitaire demande d’avoir l’esprit ouvert. C’est ainsi qu’on discute et qu’on s’imprègne des différences culturelles. Il faut se laisser aller au gré des rencontres spontanées, prendre le temps de boire un verre, de bavarder… Tous ces moments sont importants et permettent de se fondre dans la population, pour mieux comprendre son mode de vie et sa façon de penser.

    Il ne faut pas avoir peur de la curiosité de l’homme blanc. Au Burkina, on appel ceci « le mythe de l’homme blanc ». Certaines personnes s’arrêtent de faire ce qu’elles font pour nous regarder passer, d’autres se précipitent pour nous serrer la main, afin de pouvoir dire avec joie qu’elles ont touché un homme blanc. De tels moments sont formidables, inimaginables et tellement étranges.

    Pour profiter pleinement de ce qui nous entoure là-bas, il me semble qu’il faut éviter de penser à ce que nous avons quitté en France et que nous allons retrouver (notre confort, notre rythme de vie …). De telles pensées peuvent parasiter les instants présents.

    Pour ne pas s’en tenir à ce constat il est important de faire abstraction de nos coutumes, pour essayer de mieux cerner les comportements.

    C’est aussi pour cela qu’il est important de se renseigner, avant le départ, sur l’histoire du pays, les coutumes et les modes de vie. Cela permet d’être moins choqué et d’accueillir de façon plus profitable les expériences nouvelles.

    Sur place, il faut rester flexible, c’est-à-dire, pouvoir s’adapter en fonction des difficultés rencontrées. Rassurez-vous et sachez-le, rien ne se passe comme prévu, c’est une évidence. Il ne faut pas s’arrêter sur ce qui a été prévu et pouvoir changer de programme et de planning facilement. Voilà pourquoi il est nécessaire de faire des réunions régulièrement.

    Il ne faut pas se prendre la tête, après tout, c’est votre projet, c’est vous qui l’avez organisé, donc pas de problème. Le but est d’atteindre l’objectif défini, on se fout de la manière dont ça a été fait.

    Il faut faire preuve d’esprit d’initiative et savoir prendre des responsabilités et des décisions assez rapidement, pour que l’organisation des activités soit fluide. Alors faites marcher vos matières grises, parce que sur place, tout vous prend de court, donc il faut rester vif !!!

    Il faut également, faire preuve de débrouillardise, parce qu’on n’a pas forcer les moyens matériels, financier et humain, pour arriver aux résultats prévus. Il faut faire avec les moyens du bord, comme on dit ! Et ne restez pas buter sur un problème, essayez de le contourner, tant pis, si il faut faire des sacrifices…

    L’esprit d’équipe, est aussi important, gardez à l’esprit que ce projet, vous l’avez monté à plusieurs. Que vous n’êtes pas tout seul dans ce périple, donc il faut toujours faire en fonction des envies et des attentes de chacun. Discutez !! C’est primordial ! Evitez de prendre des décisions seules qui auront des conséquences sur le bon fonctionnement du groupe. Ou au pire, si vous avez l’occasion, demandez à une autre personne qui se trouve avec vous !!

    Ça évitera les conflits !

    L’instabilité du pays fait partie des problèmes rencontrés, car elle engendre des situations inattendues qui peuvent remettre en cause le contenu de la mission. De tels problèmes sont si nombreux qu’il est presque impossible de les énumérer.

    Les problèmes de santé sont également inévitables. D’où l’importance de bien préparer médicaments et matériel médical à emporter, et de faire les vaccins nécessaires. Il est impératif d’être consciencieux dans cette organisation, tout pouvant se compliquer sur place.

    L’ambiance du groupe peut facilement virer au cauchemar à cause de la fatigue, du changement de rythme et du mode de vie. Il faut s’y attendre avant de partir, se dire qu’on est tous dans le même cas et essayer d’éviter les accrochages qui mettent en danger l’organisation et les activités de la mission. Un bon moyen d’y parvenir est de discuter dès qu’un problème se présente. Pour ne pas garder un mauvais souvenir de ces voyages, mieux vaut prendre sur soi. 

    Il me semble fondamental d’organiser des bilans, pour savoir si les attentes de chacun sont respectées ou s’il y a de quelconques déceptions.

     


     

    LA SECURITE

     Ce qu'un consulat peut faire

    . En cas de perte ou de vol de papiers
    Il pourra vous procurer des attestations pour ce qui est du passeport, la carte nationale d'identité ou le permis de conduire sur présentation d'une déclaration faite au préalable auprès de la police locale. Après vérification, il pourra vous délivrer un laissez-passer vous permettant de rentrer en France ou, après consultation de la préfecture (ou du consulat) ayant émis votre passeport ou carte d'identité, vous délivrer un nouveau document.

     

    . En cas de problèmes financiers
    Il pourra vous indiquer le meilleur moyen pour que vos proches puissent vous faire parvenir rapidement l'argent dont vous avez besoin. Par contre, il ne vous fera aucune avance sans la mise en place préalable d'une garantie.

     

    . En cas de problèmes avec la justice locale
    S'il s'agit d'une arrestation ou d'une mise en prison, vous pouvez demander à ce que le consulat en soit informé. Celui-ci pourra alors en demander les raisons et faire savoir aux autorités locales que vous êtes sous sa protection. Après votre accord, il préviendra votre famille et effectuera les démarches nécessaires afin que celle-ci puisse vous rendre visite. Il s'assurera aussi des conditions de détention et du bon respect des lois locales (qui n'auront pas forcément avoir avec les françaises dans une même situation; ce sur quoi il ne pourra d'ailleurs rien changer). Le consulat vous proposera enfin un choix d'avocats pouvant assurer votre défense; les frais étant cependant à votre charge.

     

    . En cas de maladie ou d'accident grave
    Le consulat pourra vous mettre en relation avec des médecin agréés par celui-ci, notamment francophones. Il pourra aussi le cas échéant prévenir votre famille et envisager avec elle les mesures à prendre comme l'hospitalisation ou le rapatriement. Dans tous les cas, les frais engagés resteront à votre charge; d'où l'intérêt d'avoir une assurance.

     

    . En cas de décès
    Le consulat prendra également contact avec la famille et la conseillera dans les formalités de rapatriement ou d'inhumation du corps. Là aussi les frais seront à la charge de la famille ou des assurances.

     

    . Autres problèmes
    Le consulat pourra toujours vous fournir une série d'adresse utiles et vous indiquer la marche à suivre afin de résoudre au mieux ces problèmes.


    Ce qu'un consulat ne peut pas faire

    Vous rapatrier aux frais de l'Etat, sauf dans des cas exceptionnels (guerre) et à la limite sous réserve d'un remboursement ultérieur. Par contre, si votre agence ou votre compagnie aérienne vous laisse en plan, il ne pourra se substituer à celles-ci.
    Régler toute dépense ou amende vous concernant.
    Vous avancer de l'argent sans la mise en place préalable d'une garantie.
    Vous délivrer immédiatement un passeport ou une carte d'identité.
    Intervenir dans les lois locales puisque tout étranger dans n'importe quel pays est soumis aux législations en vigueur dans celui-ci.
    Assurer votre protection si vous possédez en plus la nationalité du pays dans lequel vous vous trouvez.


    Adresses des consulats français à l'étranger

    Pour les coordonnées, le Ministère des Affaires Etrangères tient à disposition sur Internet les adresses de tous les consulats et ambassades de France à l'étranger.

     

    EVITER LES PROBLEMES

    ... Vol ou perte de bagages, papiers, argent

     

     

    Que faire sur le moment ?
    A nuancer toutefois s'il s'agit d'un vol ou d'une perte qui inclus son argent et ses documents de voyages ou "simplement" des équipements.


    Equipements seuls

    C'est le moins problématique car on peut toujours continuer son voyage.
    Dans ce cas, selon les situations, faire jouer les responsabilités et/ou son assurance quitte à racheter le plus urgent (garder les factures) et se faire rembourser ensuite. Faire une déclaration auprès de la police pour les objets de valeur.

     

    Argent et/ou documents

    Evidemment c'est le plus grave, surtout si l'on voyage seul, et la première chose à faire est d'établir sa déclaration de vol/perte auprès des autorités locales. Début de solution...

    Rappel

    On le répétera jamais assez, à l'étape, ne jamais avoir tous ses papiers et valeurs sur soi ! Il faut toujours en laisser à l'hôtel quelque part dans le fond de son sac (ou surtout, lorsque cela est possible, dans le coffre de l'hôtel), avoir des photocopies de ses pièces d'identité et chèques de voyage, billet d'avion, etc, et les garder séparément dans plusieurs endroits différents. Mieux encore, vous pouvez scanner tous ces documents avant votre départ et les "stocker" sur votre page perso sur Internet. Ils seront ainsi toujours disponibles, où que vous soyez, et il vous suffira de vous rendre dans un cybercafé puis de les imprimer en cas de besoin.

     

    Passeport

    Faire une déclaration à la police qui établira un papier officiel pouvant servir par la suite, notamment pour signifier qu'on ne peut pas présenter de passeport auprès des autorités.
    Ensuite, faire établir un nouveau passeport en allant au service consulaire de l'ambassade ou à un consulat de son pays (voire de l'Union Européenne si celui-ci n'est pas représenté). Si l'on a une photocopie du passeport perdu ou si l'on connaît le numéro, la date (même approximative) et la préfecture où il a été établi, il est plus facile pour le consulat de faire les recherches nécessaires pour vérifier et annuler le passeport précédent.
    Pour en établir un nouveau, comme en France, il faut 2 photos d'identité et l'équivalent de 60 € en monnaie locale pour payer les timbres fiscaux (d'où l'intérêt d'avoir réglé les questions financières avant). La demande d'établissement du nouveau document est alors envoyée par fax ou mail à votre sous-préfecture. La réponse peut prendre plusieurs jours et, une fois reçue, le consulat peut alors établir le passeport.
    A signaler qu'en cas d'urgence la demande peut être accélérée et l'on obtient alors un passeport provisoire valable généralement 3 mois à renouveler une fois revenu en France (les timbres fiscaux sont par contre payés pour 10 ans et ne doivent pas être payés de nouveau).

     

    Visas

    Si vous aviez vos visas pour des pays à venir, il faudra donc les refaire (et repayer). Le fait d'avoir une copie de ceux établis sur le passeport perdu pourra toujours aider.

     

    Billet d'avion

    De façon générale c'est vous qui serez tenu comme responsable par le transporteur.
    Dans la plupart des cas vous devez racheter un nouveau billet. En vols réguliers plein tarif celui-ci vous sera remboursé (moins quelques frais) s'il n'a pas été utilisé par quelqu'un d'autre et à échéance de sa validité (donc parfois un an, voire 18 mois après). Par contre pour un vol ou un billet charter, ou la plupart du "régulier négocié", il n'y aura guère de chances de remboursement total; au mieux pour le régulier il y aura réémission avec une somme forfaitaire à payer. N'oubliez pas de faire des copies de vos billets et avertissez au plus tôt la compagnie ou l'agence.
    En attendant, avec le développement du billet électronique (qui remplacera définitivement le billet papier d'ici 2008/09) les risques sont désormais quasi nuls de devoir racheter un autre ticket ou de payer une pénalité pour une réémission. Il suffit juste en effet d'avoir celui-ci dans la bal de sa messagerie afin de le réimprimer si nécessaire.

     

    Carte de crédit et travellers

    Faire une opposition à sa carte le plus vite possible en téléphonant - en PCV si l'on n'a plus rien - au centre bancaire correspondant en France ou dans le pays d'origine.
    Pour les chèques de voyage, donner les numéros et présenter les reçus au centre correspondant (American Express, Thomas Cook, Visa...) pour un remboursement rapide. Si on ne les a pas, il est théoriquement possible d'être tout de même remboursé à condition de connaître exactement la date d'achat et l'agence de banque où on les a achetés. Sinon... adieu argent !

    Se renflouer financièrement

    Si l'on n'a plus d'argent du tout, il existe un moyen d'en obtenir rapidement la Western Union. Il s'agit d'une banque américaine (il en existe d'autres, mais celle-ci est la plus répandue dans le monde) qui a des accords avec un ou plusieurs agents locaux dans presque tous les pays du monde : banques, compagnies locales de téléphone, transporteurs de courrier comme les postes, DHL ou World Express...
    Attention toutes les succursales de ceux-ci ne sont pas obligatoirement des représentantes de Western Union; celles qui le sont possèdent une petite enseigne reconnaissable en jaune et noir. Il existe un guide, consultable sur place, qui répertorie toutes les agences pays par pays. Ce livre est bien pratique pour connaître et communiquer l'adresse de l'agence en France la plus proche de la personne qui pourra vous envoyer de l'argent.
    Pour cela, il faut téléphoner - toujours en PCV si vous n'avez plus rien - ou mieux envoyer un mail à cette personne pour qu'elle dépose de l'argent (impérativement en espèces) auprès de l'agence en France plus une commission assez importante (mais rien en regard du service rendu). Il semble que le dépôt soit limité à 450 €. Ce dépôt est enregistré sur ordinateur et en moins d'une heure, il est possible de le retirer à l'autre bout du monde dans une autre agence, en monnaie locale ou en dollars américains.
    Quant à votre consulat, il pourra juste vous indiquer le meilleur moyen pour que vos proches puissent vous faire parvenir rapidement l'argent dont vous avez besoin. Par contre, il ne vous fera aucune avance sans la mise en place préalable d'une garantie.

     

    3 LIENS UTILES :

    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/index.html

    Les dernières dépêches du Ministère Français des Affaires Etrangères, pays par pays

     

    Un extrait :

    Documents d’identité et visas

    Vérifiez les formalités d’entrée et de séjour auprès de l’ambassade et du consulat du pays de destination.
    (document de voyage requis : passeport ou carte nationale d’identité ? nécessité d’un visa ?).

    Adresses des missions étrangères en France
    (sur le site de la Maison des Français de l’étranger ).

    Certains pays acceptent les voyageurs français porteurs d’un passeport même périmé (depuis moins de 5 ans) ou d’une carte nationale d’identité (en cours de validité).

    La plupart des Etats exigent un passeport dont la validité doit expirer plusieurs mois après la date prévue pour le retour en France. Adressez vous en temps utile à votre préfecture pour son renouvellement éventuel.

    Prenez la précaution de conserver à votre domicile la photocopie des documents que vous emportez (en cas de perte ou de vol à l’étranger) et de vous munir d’au moins 2 photos d’identité.


    Pour les enfants mineurs :

    L’enfant mineur qui voyage avec ses parents doit être muni de sa carte d’identité (pays de l’UE notamment) ou de son passeport, s’il n’est pas inscrit sur celui de ses parents.

    Si le mineur voyage seul avec sa carte d’identité, il doit être, en outre, muni d’une autorisation parentale de sortie du territoire.

    En aucun cas le mineur voyageant seul ne peut utiliser le passeport de ses parents où sur
    lequel il serait inscrit. Il doit impérativement être muni d’un document à son nom
    (carte d’identité ou passeport).

    Si un visa est nécessaire, prenez contact en temps utile avec les services consulaires étrangers en France, car il peut être nécessaire de disposer d’un délai suffisant pour produire certains documents selon les pays (formulaire, photographie, extrait de casier judiciaire, relevé bancaire, billet de transport aller et retour, etc).


    Législation locale

    Respectez les usages locaux et la ou les religions pratiquée(s) dans le pays de destination. Ils peuvent entraîner des attitudes ou des règles vestimentaires ou alimentaires qu’il convient de respecter.

    Respectez scrupuleusement les lois locales notamment celles relatives

    À l’alcool (importation, achat et consommation, notamment au volant)




    Aux moeurs,




    Aux stupéfiants. Les peines encourues pouvent être très lourdes dans certains pays,
    la réclusion à perpétuité voire la peine de mort.


    Législation française

    Tout ressortissant français condamné dans un pays étranger peut faire l’objet de poursuites et de condamnations à son retour en France (comme par exemple en matière de tourisme sexuel).


    Animaux

    Munissez-vous des certificats de vaccination anti-rabique et de bonne santé, en prenant garde aux délais de validité.

    Sachez que certains pays empêchent l’entrée des animaux sur leur territoire et que d’autres exigent un permis d’importation.


    Argent

    Vérifiez que vous disposez de moyens de paiement suffisants (liquidités, chèques de voyage, carte de crédit...) pour couvrir vos frais de séjour et votre retour.

    Le montant des retraits par carte bancaire est limité à une certaine somme par semaine. renseignez-vous auprès de votre banque avant le départ.

    Pour toute entrée ou sortie de France de sommes, titres ou valeur d’un montant égal ou supérieur à 7622 euros, vous devez établir une déclaration préalable au bureau des douanes.

    Au retour, vous disposez d’un délai de 3 mois pour changer les devises restantes lorsqu’elles excédent l’équivalent de 7622 euros.


    Sécurité

    Lors de vos déplacements à l’étranger, n’acceptez jamais un colis d’un inconnu. Ce paquet peut en effet contenir des stupéfiants ou des explosifs.

    N’emportez en vacances qu’un minimum d’objets de valeur et de bijoux.



    Déposez vos objets de valeurs, documents, bijoux et devises aux coffres-forts des hôtels.


    Ne laissez aucun objet de valeur à la vue du public dans un véhicule en stationnement.


    Evitez les aires de stationnement désertes (les parkings privés et surveillés sont plus sûrs).


    Ne vous laissez pas aborder dans la rue par des inconnus qui vous offrent leurs services gratuitement (notamment dans le cas d’accident de voiture).


    Refusez toute boisson ou mets offerts par un inconnu.


    Automobile

    Informez-vous sur les règles du code de la route local.

    Si vous utilisez un véhicule automobile, munissez-vous des documents suivants :

    Carte grise


    Carte internationale d’assurance
    (renseignez-vous sur sa validité selon le pays où vous vous rendez)


    Permis de conduire international (à demander à la préfecture)


    Carnet de passage en douane (délivré exclusivement par les automobiles clubs) s’il est exigé.


    Douane

    Certains pays interdisent l’entrée sur leur territoire de produits alimentaires, d’équipements divers tels : appareils photos, postes à transistors, magnétophones, magnétoscopes, etc. Renseignez-vous auprès des services consulaires ou des offices du tourisme du pays de destination.

    L’importation en France, l’exportation de France ou la simple détention de produits contrefaisant des marques constituent un délit douanier qui vous expose à des sanctions douanières et pénales.


    Informations pratiques

    Les guides touristiques disponibles dans le commerce sont des sources précieuses d’informations sur l’histoire, le contexte socio-politique et la vie quotidienne dans une région du monde donnée, qui peuvent permettre aux voyageurs de mieux comprendre un pays et ses habitants et, ainsi, de profiter, sans prendre de risques inutiles, de ses richesses en toute connaissance des dangers potentiels.

     

    http://travel.state.gov/travel/cis_pa_tw/cis_pa_tw_1168.html

    Des informations éditées par le Département d’Etat Américain, pour la sécurité des voyageurs, pays par pays.

     

    http://www.reliefweb.int/rw/dbc.nsf/doc100?OpenForm

    Un site édité par les Nations Unis pour permettre aux expatriés, qu’ils soient voyageurs ou humanitaires, d’obtenir des informations sur la sécurités et les risques naturels dans le monde entier.

     


     

    A TELECHARGER

    Le rôle des populations

    La bonne démarche pour intégrer la relation interculturelle

    Préjugés, stéréotypes

    interpretation des gestes

    Gestion de conflits

    Santé du voyageur

     


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    1) INTRODUCTION

     

    Monter un dossier n’est pas une chose simple. Vous trouverez ci-dessous certains éléments et certains conseils qui vous aideront à rédiger et à entamer une réflexion sur vos projets.

     

    Il est important de rappeler que l’on ne programme jamais seul. Un projet est le fruit d’un travail concerté et négocié.

     

    Projet ” : Ce que l’on se propose de faire à un moment donné. Tout ce par quoi l’homme tend à modifier le monde ou lui même dans un sens donné (Petit Robert). Le projet est l’ensemble des actions qui vont nous permettre, dans un temps donné, avec des moyens donnés, de passer d’une situation problématique A à une situation améliorée B.

     

    Programmation ” : Action de prévoir et d’organiser une suite d’actions que l’on se propose d’accomplir pour arriver à un résultat (Petit Robert).

     

    La programmation est une suite logique et méthodique de phases qui doivent permettre, à partir de l’observation d’une situation, de proposer un certain nombre d’activités pertinentes, cohérentes et planifiées en vue d’améliorer cette situation. Pour garantir le caractère méthodique des activités de programmation, nous proposons ici d’en décrire les cinq phases distinctes qui devront se succéder de manière ordonnée.

    Ces cinq phases proposées sont :

    I – Observation de la situation

    II - Analyse du ou des problèmes

    III - Programmation des objectifs et de la stratégie

    IV - Plan d’action

    V - Évaluation de la programmation et programmation de l’évaluation

     

    Chaque phase sera présentée de la manière suivante :

    Objectif : ce vers quoi on tend à cette phase

    Activités : l’ensemble des actions menées au cours de la phase pour répondre aux objectifs fixés.

    Résultats : ils décrivent ce que les activités doivent produire. Ces résultats permettent de ponctuer l’enchaînement des phases. On passe à la phase suivante, quand le résultat de la phase précédente est atteint.

     

     

    2) LA REFLEXION

    Tout d’abord, il est important d’analyser le contexte de la zone où le projet sera réalisé. Il faut connaître les habitudes et les problématiques. L’objectif d’un projet est de répondre à un besoin pour améliorer des conditions de vie ou améliorer la situation du pays où de la zone choisie.

     

    Cette phase est très importante. Déjà pour mieux comprendre le contexte et ensuite pour pouvoir disposer des éléments pour remplir le dossier. Si cette phase est bien respectée le projet à beaucoup plus de chance d’aboutir.

     

    Les besoins

    Ce sont les manques, les problèmes observés par les professionnels. On entend par professionnels les personnes qui de par leurs compétences et leurs fonctions, sont en position d’observation de la situation. Ils ne vivent pas nécessairement la situation qu’ils observent.

     

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    Les demandes

    C’est l’expression des manques et des problèmes vécus par la communauté.

    Les ressources et savoir-faire

    Ce sont les compétences développées par les professionnels et la communauté en vue de résoudre ou d’atténuer la situation problématique observée ou vécue.

     

    Comment formuler un problème ?

    Le plus souvent, les gens interrogés expriment les problèmes qu’ils observent où qu’ils rencontrent comme une absence de solution, un manque de moyens. Car, en général une personne qui formule un problème le fait souvent guidée par sa propre expérience, par sa propre compétence.

    Or un problème devrait être formulé comme la description d’une situation dans laquelle un humain ressent une difficulté, une gêne, une insatisfaction, voire une frustration devant un état de fait.

    La formulation doit être précise, nuancée et donner des indications de temps, de population cible et de lieu.

    La formulation peut être précisée et nuancée au cours de la phase d’analyse, lors de la définition des causes du problème, mais surtout lors de la recherche d’indicateurs.

     

     

    Problème = situation insatisfaisante actuelle, c’est-à-dire:

    - besoins insatisfaits ou risquant de l’être;

    - situations directement ressenties comme négatives;

    causes de ces insatisfactions: gaspillages, conflits, sous-investissement, etc.

    Précaution:

    - Éviter de réfléchir en termes de «solutions absentes». Réfléchir sans idée préconçue sur le futur projet;

    - Formuler les problèmes de façon précise et claire;

    - Décomposer les problèmes et éviter les répétitions.

    Un problème bien formulé, c’est:

    Un problème bien formulé, ce n’est pas:

    - Une seule idée (décomposer les idées);

    - Exprimé comme une situation négative;

    - Combine une perception subjective (partiale), et une réalité objective;

    - Distingue les états stationnaires («revenus bas») et les situations tendancielles («revenus diminués»).

     

    - L’état des contraintes naturelles (pluie insuffisante);

    - Une absence de solutions particulières quand d’autres pourraient être possibles (ex.: pointer le manque d’eau est acceptable, mais pas le manque d’eau minérale);

    - Des problèmes mineurs ou individuels.

     

     

    GRILLE PERMETTANT UNE LECTURE SYNTHETIQUE DES INFORMATIONS

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    Un exemple concret…

     

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    3) LE CANEVAS DU DOSSIER

     

    Plusieurs éléments sont à prendre en compte :

    l’objectif général

    les objectifs spécifiques

    les résultats attendus (par objectifs spécifiques)

    les activités (par objectifs spécifiques)

    les indicateurs (par résultats attendus)

    les moyens mis en œuvre : matériel, humain et financier (par activités)

    les bénéficiaires (soyez le plus précis possible. En général, il calcul, avec le budget, le coût par bénéficiaires)

    les contraintes et les risques

    le suivi et l’évaluation (en fonction des indicateurs)

    le chronogramme (calendrier)

    la stratégie d’intervention

    la viabilité et la pérennité

    le budget

    en annexe, vous pouvez mettre le cadre logique :

    Vous pouvez également mettre les partenaires, une présentation de l’équipe (ce qui donne une dimension humaine au projet), présentation de la structure et tout ce qui vous paraît pertinent

     

    Pyramide des objectifs

     

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    En descendant plus bas dans les causes, on pourra formuler l’ objectif spécifique, puis encore plus bas, les résultats attendus et les activités.

     

    LE CADRE LOGIQUE

     

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    Le plus judicieux serait de commencer par faire un cadre logique. Cela permet d’être cohérent dans le projet et de ne rien oublier. Ensuite pour le dossier il suffira de développer ce qui a été écrit dans ce document.

     


     

    4) LE CANEVAS DU PROJET POINT PAR POINT

     

    L’objectif général :

    C’est la finalité, le pourquoi de l’opération, le sens, ce qui doit rester stable sur le long terme et se poursuivre au-delà du projet.

    La finalité donne son sens à l’action ; elle est le pourquoi de l’opération qui cherche à répondre au problème prioritaire identifié dans un milieu donné.

    L’objectif général est directement formulé de manière positive à partir du problème.

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    Les objectifs spécifiques

    « Objectif central du projet. L’objectif spécifique devrait répondre au problème central et devrait être défini en termes de bénéfices durables pour le(s) groupe(s) cible(s). Il devrait également exprimer les bénéfices équitables pour les hommes et les femmes.

    Tous les objectifs spécifiques, ensembles, amènent à l’objectif général.

     

    Les résultats attendus

    « Produits » des activités mises en oeuvre. L’ensemble des résultats contribue à la réalisation de l’objectif spécifique, à savoir le moment où les groupes cibles commencent à percevoir les bénéfices durables ».

     

    Les activités :

    Ce sont les solutions proposées pour agir sur les causes qui se trouvent dans les parties moyennes et basses de l’arbre causal, et plus spécifiquement sur les causes identifiées comme déterminantes. Ces activités doivent s’appuyer le plus possible sur les savoir -faire locaux identifiés lors de la phase d’observation. Ce sont celles identifiées dans la pyramide des objectifs.

     

    Les indicateurs objectivement vérifiable:

    « Les indicateurs sont des descriptions opérationnelles : des objectifs globaux, de l’objectif spécifique et des résultat attendus » .

    Ils doivent être définis comme la cible que le projet doit atteindre. Les indicateurs vous aideront dans le suivi et l’évaluation, pour contrôler l’avancement des activités et ainsi arriver aux résultats attendus.

     

    Voici quelques exemples d’indicateurs (ils changeront en fonction de la nature du projet) :

    Indicateurs d’activités :

    Nombre d’ateliers organisés

    Formations réalisées : heures par stagiaires

    Nombre de fond de commerce acheté

    Nombre de micro-crédits alloués

    Nombres de villages ciblés

     

    Indicateurs de résultat :

    Nombre d’inscriptions

    Nombre de stagiaires ayant été diplômés

    Nombre d’abandon

    Bénéfice par fond de commerce

     

    Indicateurs d’efficacité :

    Nombre de personnes touchées / cible prévue

    Respect du chronogramme

    Taux d’exécution du projet

    Taux de réussite 

    Indicateurs d’efficience :

    Coût net des cours/formations par personne

    Nombre de personnes certifiées / coût total des cours

    Taux de déperdition

     

    Indicateurs d’impact :

    Nombre de personnes pratiquant le français un an après avoir obtenu une certification

    Taux de poursuite (maintien) des diplômés

    Nombre de personnes continuant son activité deux ans après la formation

     

     

     

    Les moyens mis en oeuvre

    Les ressources humaines :

    C’est l’ensemble des personnes ou des groupements de personnes qui seront mobilisés par cette activité. Cela comprend le personnel national et expatrié, les partenaires institutionnels, les groupements informels.

    Au moment de l’identification des ressources humaines, la question à approfondir est : “ Quelles sont les compétences et les capacités que la ou les personnes sollicitées dans le cadre du projet devront posséder ? Au cas où ces ressources humaines sont nominativement identifiées, la question devient : “ La personne ou les personnes identifiées ont elles toutes les compétences pour mener les tâches ou les activités qui leur sont attribuées ? ”. Si non, il faudra programmer de nouvelles tâches ou activités pour leur permettre de les acquérir.

     

    Les ressources matérielles :

    Ce sont tous les éléments nécessaires et suffisants pour la mise en oeuvre des activités et des tâches.

     

    Les ressources financières :

    C’est la traduction budgétaire du projet en coûts directs activités. A partir de ces données, l’administrateur pourra finaliser le budget complet du projet.

    On devra indiquer chaque bailleur et leurs montants.

     

    Remarque générale concernant l’ensemble des ressources mises à disposition du projet

    Pour l’ensemble des ressources qui sont affectées à des actions qui devront se poursuivre au-delà du projet, il est nécessaire de prévoir des activités et des tâches qui permettront à ces ressources d’être disponibles et opérationnelles après l’arrêt du projet. (l’indemnisation des ressources humaines, la maintenance et le renouvellement des équipements, etc.).

     

    Les bénéficiaires

    Il existe 2 types de bénéficiaires : direct et indirect.

    Les bénéficiaires direct, comme sont nom l’indique, sont directement touches par le projet. Prenons un exemple : Un projet concernant l’amélioration de la pêche. Ce sont les pêcheurs qui seront directement touchés.

     

    Les bénéficiaires indirects sont les personnes qui bénéficieront de l’impact du projet par le biais des bénéficiaires directs ou autres.

    Si l’amélioration des conditions de travail des pêcheurs est réussi, les commerçants de poissons et les clients verront le prix du poisson diminués, ou une meilleure qualité ou une plus grande quantité, …

    Les pêcheurs pourront gagnés plus d’argent, puisque les ventes augmenteront donc, leurs enfants pourront allez plus longtemps à l’école, faire des études supérieures, …

     

     

    Les contraintes et risques

    Il est important d’indiquer ces éléments. D’une part pour la transparence envers le bailleur et d’autre part pour montrer que vous avez analysé tout le contexte et que vous avez monté votre projet en prenant en compte ces aspects.

    Ces éléments ne sont pas obligés d’être détaillé. Il suffit de les mettre dans le cadre logique.

     

    Suivi et évaluation

    Ces éléments sont incontournables surtout pour les bailleurs et pour vous, pour respecter vos activités, vos résultats attendus et donc vos objectifs spécifiques.

     

    Suivi

    Le suivi est établi tout au long du projet. Il faut simplement indiqué à quelles fréquences les actions de suivi devront être organisés. Il faut indiquer les méthodes choisies.

    Par exemple : organisation de réunion régulière, visite sur le terrain : attente, motivation et satisfaction des bénéficiaires et autres acteurs. Avant et après le projet. Ateliers de sensibilisations réguliers, comptabiliser l’impact des activités (nombre de personnes formés/touchés, activités mises en place, …), la durée de l’action (respect du chronogramme), le nombre d’intervenant, les lieux ciblés, la cohésion du groupe, analyse de la pérennité du projet… Bref, tous les éléments que vous jugerez utiles.

     

    L’évaluation

    L’évaluation se fait normalement à la fin, mais peu également se faire à mi-parcours. Pour cela il faut prendre en compte les indicateurs et les critères, tout en expliquant les méthodes. Expliquer qui fait quoi ? Quelle personne est responsable de quoi ? à quelle fréquence : les rencontres, les réunions, …

     

    Utilisation des critères d’évaluation

    Les critères ou “ angles de vue ”

    Les critères de l’évaluation sont les angles de vue retenus pour apprécier une action. Si nous regardons une personne, un angle de vue peut être la taille, qui va s’apprécier avec un indicateur “ quantité de centimètres ”, un autre angle de vue peut être le poids qui peut s’apprécier par “ le nombre de kilos ”.

     

    L’efficacité

    Dans le cas d’une évaluation de projet :

    “C’est la comparaison entre les objectifs fixés au départ et les résultats atteints. L’intérêt est de mesurer des écarts et de pouvoir les analyser. Dans le domaine de l’efficacité, il convient de ne pas négliger le point de vue des bénéficiaires.”

     

    Dans le cas de l’évaluation d’une programmation, les questions à poser sont les suivantes :

    Est-ce que la situation souhaitée en fin de projet (ensemble des résultats attendus) propose une réelle amélioration de la situation actuelle ?

    Est ce que chaque cause identifiée a motivé des activités ?

     

    L’efficience

    Dans le cas d’une évaluation de projet

    “ Mesurer l’efficience c’est comparer les résultats obtenus avec les moyens mis en oeuvre. L’efficience c’est l’appréciation du résultat et de la démarche choisie par rapport aux ressources mobilisées : ressources matérielles, humaines et financières. ”

     

    Dans le cas de l’évaluation d’une programmation la question à se poser est la suivante :

    Quelle sont le volume et la répartition des ressources mobilisées en fonction des causes identifiées et notamment en fonction des causes déterminantes ?

     

    L’impact

    Dans le cas d’une évaluation de projet

    “ Par analyse de l’impact, on entend une appréciation sur tous les effets d’une action sur son environnement au sens le plus large. Apprécier l’impact, c’est analyser tous les effets positifs et négatifs, prévus et inattendus dans différents domaines. ”

     

    Dans le cas de l’évaluation d’une programmation la question est :

    Est -ce que les effets du problème (branches de l’arbre causal) ont une chance d’être amoindris par le projet et dans quelle mesure ?

     

    Le chronogramme

    Pour la répartition des activités et des tâches en fonction du temps je suggéres la représentation suivante :

    8.jpg

    La durée de la mise en oeuvre est représentée par un ligne horizontale reliant le début et la fin de la tâche.

    Cet élément vous permettra à la fois de vous donner une ligne de conduite, à la fois de montrer au bailleur que vous avez tout programmé, ce qui donne une certaine crédibilité de votre dossier et donc de votre projet.

     

     

    La stratégie d’intervention

    Dans le cas d’une évaluation de projet

    « C’est l’analyse de la pertinence de la solution apportée par le projet pour résoudre le problème posé. »

    Dans le cas de l’évaluation d’une programmation, la question est :

    Est-ce que les activités proposées dans le projet répondent bien au problème et à ses causes ?

     

    La viabilité et la pérennité

    Dans le cas d’une évaluation de projet

    « C’est l’analyse des chances pour l’action de se poursuivre lorsque l’aide extérieure aura cessé : les modalités prévues par les opérateurs permettront-elles, et à quelles conditions, aux bénéficiaires de continuer ? Le cadre institutionnel promu permettra-t-il de poursuivre efficacement la gestion de ce projet ? »

     

    Dans le cas de l’évaluation d’une programmation les questions sont :

    L’objectif général sera t-il poursuivi après la fin du projet ?

    Pour que cet objectif général se poursuive, quelles seront les activités et les moyens qui devront exister après l’arrêt du projet ? Il est donc nécessaire de prévoir dans le plan d’action la mise en place d’activités qui permettront à ces moyens d’exister à l’arrêt du projet.

     

    C’est à ce moment qu’il faut vendre votre sérieux et prouver par des éléments fiables et vérifiables que votre projet est sur de fonctionner et de continuer par la suite : INDISPENSABLE.

     

     

    Le budget

     

    9.jpg

    Les catégories et sous catégories peuvent être :

    1 – Ressources humaines

    Coordinateur

    Médiateur

    Comptable

     

    2- Matériel nécessaire à l’action

    Matériel bureautique

    Matériel de construction

     

    Dans la colonne mode de calcul/détails. Vous devez indiquer comment vous obtenez le résultat. Par exemple pour un salaire. On mettra : 2 coordinateur x 700,00$ x 24 mois

    Par contre pour de l’achat de matériel, vous pourrez mettre « forfaitaire ». Mais n’oubliez pas de joindre une liste détaillée en pièce jointe, ou mieux, des pro-formats.

     

    Le pourcentage de la participation du demandeur dépend des bailleurs. Vous pouvez, sauf obligation du bailleur, valorisé vos acquis. Pas exemple, vous avez besoin d’un bureau pour le projet. Vous disposez d’un bureau départemental, indiqué dans la ligne et votre colonne, le prix si vous auriez du le louer. Pareil pour du matériel que vous avez déjà.

    Par contre pour la valorisation de personnes, puisque le scoutisme est bénévole, il faudra ajouter une ligne avant le total général intitulé « bénévolat valorisé ». indiqué par exemple : 200 scouts x 6000 gourdes x 24 mois.

    Cette ligne permet de montrer au bailleur l’économie qu’il fait si il devait prendre une autre structure ou il devrait payer des salaires.

     

    Pour être crédible et éligible :

    Participation du demandeur : Minimum 40% du budget total

    Indemnités et salaires : maximum 25% du budget total

    Frais de fonctionnement : maximum 10% du budget total

     


    A TELECHARGER

    Méthodologie de projets

    Le cycle du projet (Ciedel)

    La logique d'un projet

    Construire un projet de développement

    Comment faire un arbre à problèmes

    L'approche CADRE LOGIQUE


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  • LES DONS

    Voici une liste des principaux dons matériels avec leur but, les inconvénients et les alternatives ainsi que les contacts utiles. Ces informations sont vraiment intéressantes et montre bien les dangers liés à ce type d’aide.

    Et ensuite, vous trouverez des renseignements sur l’ambiguïté du don, les maux du don, ou encore, comment donner autrement.

    source: cap humanitaire

    Livres scolaires : Permettre aux enfants d'apprendre dans de meilleures conditions.

    Inconvénients

    Alternatives, propositions

    - Les contenus que l'on trouve dans nos livres ne sont pas adaptés aux réalités locales (ceci vaut spécialement pour le primaire)

    - Concurrence déloyale aux initiatives des éditeurs africains

    - Acheter sur place ou auprès des grands éditeurs français les livres adaptés aux programmes

    - Envoyer des spécimens français uniquement pour les enseignants afin de leur permettre d'avoir de la matière pour préparer leurs cours

    Contacts, références :

    - Les collections internationales d'Hachette et Hatier (collection Le Flamboyant)

    -  Il existe des collections locales à privilégier

     

    Livres de bibliothèque : Rendre accessible la culture… (mais quelle culture ?)

    Inconvénients

    Alternatives, propositions

    - Les livres issus de collectes en France ne sont pour la plupart pas adaptés aux besoins locaux

    - Les encyclopédies, dictionnaires et documentaires sont bien souvent obsolètes

    - Les ouvrages d'auteurs locaux ne sont pas représentés

    - Donner au partenaire l'offre éditoriale disponible

    - Respecter la Charte du don de livres

    - N'envoyer que ce qui a un contenu "universel" et - de 5 ans

    - Acheter sur place quand c'est possible

    Contacts, références :

    - La joie par les Livres, organisme rattaché au Ministère de la Culture, édite une revue annuelle Takam Tikou (édition jeunesse africaine et arabe)  www.lajoieparleslivres.com

    - L'association Culture et Développement édite de nombreux outils : la Charte du don de livres, le guide des échanges culturels France-Afrique, le guide de coopération avec les bibliothèques d'Afrique www.culture-developpement.asso.fr

    - L'association Afrilivresregroupe plus de 48 éditeurs du africains, possibilité de commander en ligne : www.afrilivres.com

    - ADIFLORcollecte auprès des maisons d'édition, des écoles, des bibliothèques et des municipalités, des livres neufs de langue française pour des projets de coopération internationale : www.adiflor.org

     

    Fournitures scolaires : Donner les outils nécessaires à l'apprentissage

    Inconvénients

    Alternatives, propositions

    - Les bénéficiaires resteront à jamais dépendants de vos envois

    - Une aide ponctuelle ne changera pas leur quotidien à long terme et condamne les populations dans une situation de dépendance

    - Concurrence au marché local

    - Reproduction des inégalités lorsque certains enfants reçoivent et d'autres non

    - Donner les moyens aux populations de faire face aux frais de scolarité de leurs enfants en favorisant la création d'activités génératrices de revenus

    -    Acheter sur place

    Contacts, références :

    - Voir les exemples de micro-projets à dominante économique et les expériences de micro-crédits dans le dossier spécial de la revue Aventure (N°90 -décembre 2000) éditée lors du Forum d'Agen par La Guilde Européenne du Raid : www.la-guilde.org

    - Et aussi sur le site de Planet Finance : www.planetfinance.org

    - Se renseigner par pays sur les possibilités d'achat sur place des petites fournitures (dans la Capitale).

     

    Mobilier scolaire : Equiper les écoles afin d'améliorer les conditions d'apprentissage

    Inconvénients

    Alternatives, propositions

    - Matériel volumineux, donc très cher à l'envoi (même s'il est obtenu gratuitement)

    - Concurrence au marché local

    - Commander le mobilier sur place à un artisan afin de favoriser l'économie locale

    Contacts, références :Demander un devis aux entreprises et artisans locaux (comparer avec le prix d'un transport pour du matériel de "seconde-main")

     

    Les vêtements : Assister matériellement des populations démunies

    Inconvénients

    Alternatives, propositions

    - La distribution impose des critères d'attribution : qui est le plus pauvre ?

    - Inégalité entre ceux qui seront servis et les autres

    - Les vêtements collectés sont rarement en bon état, un tri s'impose qui ne laisse que peu de choses "attribuables"

    - Aide ponctuelle qui ne changera pas le quotidien à long terme et qui condamne à une situation de dépendance et de non-choix

    - Donner les vêtements en très bon état et lavés à des structures "fermées": orphelinats, centres d'accueil pour enfants des rues…

    - Donner les moyens aux populations de se prendre en charge elles-mêmes en favorisant la création d'activités génératrices de revenus

    Contacts, références :  Idem que pour les fournitures scolaires, ex : un groupement de femmes qui rembourserait l'acquisition de machines à coudre et la mise en place d'un atelier en confectionnant des uniformes pour les écoliers à chaque rentrée…

     

    Matériel médical : Donner les moyens techniques aux soignants pour travailler dans de meilleures conditions

    Inconvénients

    Alternatives, propositions

    - Le principe de subsidiarité dans la pyramide des soins (en Afrique) n'est pas toujours respecté : chaque "étage" a des compétences bien déterminées

    et ne peut accueillir tout type de matériel

    - Pièces de rechanges et maintenance sont lourdes à gérer

    - La formation du personnel (ainsi que les coûts) ne sont pas ou peu pris en compte

    - Les notices d'utilisation sont souvent absentes

    - Faire réviser le matériel avant envoi par des spécialistes

    - Travailler avec la personne responsable de la zone de santé et non avec un seul dispensaire ou centre de santé pour une meilleure répartition du matériel

    - Dispenser des formations aux utilisateurs

    - S'assurer que les produits consommés avec le matériel sont disponibles sur place (gel pour échographie…)

    Contacts, références :L'association Humatemest une banque de matériel médical qui se charge de faire le lien entre l'offre des établissements hospitaliers et la demande des associations, le matériel est révisé par des techniciens. Contact : Humatem - 21, rue de l'Eglise 74310 Les Houches - www.humatem.org

     

    Les médicaments : Accès aux soins des populations les plus pauvres

    Inconvénients

    Alternatives, propositions

    - Les médicaments récoltés en France sont des spécialités (marques), les médecins apprennent leur métier avec des génériques

    - La gestion des dates de péremption est quasi-impossible

    - On ne sait pas dans quelles conditions les produits ont été stockés chez les particuliers (chaleur, humidité, exposition au soleil…)

    - Ces actions mettent à mal le système de santé mis en place par les autorités du pays : centrale d'achat en médicaments génériques, politique de recouvrement des coûts pour l'autonomie des centres

    - Les bénéficiaires restent dépendants de vos envois

    - Risque de revente sur les marchés parallèles

    - Ne pas faire ce type de projet si l'on est pas de formation médicale

    - Se renseigner sur la politique de santé dans le pays où l'on souhaite intervenir

    - Se rapprocher du médecin-chef de la zone concernée

    - Etudier avec lui les besoins des différentes unités de soins

    - Travailler avec lui à la mise en place d'une politique concertée de recouvrement des coûts pour permettre l'autonomie

    - Former les personnels à la gestion

    - Acheter sur place les médicaments génériques ou dans une centrale d'achat en France (coûts beaucoup moins élevés)

    Contacts, références :

    - Contacter l'Ambassade du pays concerné pour connaître la politique de santé.

    - L'association ReMed(Réseau Médicaments et Développement) travaille sur la question de l'accès aux soins des populations les plus pauvres. Sur leur site, vous trouverez le guide : "Dons de médicaments, des principes pour une action efficace" ainsi que la liste et les coordonnées des principales centrales d'achat en médicaments génériques dans les pays d'Afrique francophone.www.remed.org

    - La C.H.M.P. (Centrale Humanitaire Médico-Pharmaceutique) est une centrale d'achat de médicaments génériques et consommables destinés à l'aide humanitaire. www.chmp.org

    - L'association Tulipecollecte et trie des MNU (Médicaments Non-Utilisés) destinés à alimenter un premier fond de produits pharmaceutiques qui, revendus, permettront une gestion autonome de la structure de santé. www.tulipe.org

     

    Les consommables : Accès aux soins des populations les plus pauvres

    Inconvénients

    Alternatives, propositions

    - Autant d'inconvénients que pour les médicaments mais moins "dangereux"

    - Les bénéficiaires restent toutefois dépendants de vos envois

    - S'assurer que les compresses et autres consommables sont toujours stériles

    - On trouve des consommables dans les centrales d'achat

    Contacts, références :Idem que pour les médicaments.

     

     

    DANS LES PROJETSDE SOLIDARITE INTERNATIONALE

    Pratiques et Enjeux

    L’association Cap Humanitaire a été créée en 1999 pour venir en aide aux acteurs non-professionnels de la solidarité internationale dans le montage de leurs projets, depuis sa conception, la recherche de financements, le montage de dossier, la recherche de matériel, le stockage, le conditionnement et l’envoi des matériels utiles au projet.

    Depuis 5 ans, la réflexion de l’équipe de Cap Humanitaire a évolué au fil des projets suivis et des marchandises qui sont passées dans l’entrepôt. C’est une collaboration étroite qui lie aujourd’hui l’accompagnatrice de projet au coordinateur logistique : tout projet doit impérativement avoir été vu (et retravaillé, le cas échéant) en accompagnement de projet avant de bénéficier d’un appui concernant le transport.

    Nous sensibilisons les gens qui viennent nous voir aux principes de la solidarité internationale et du développement durable en les faisant s’interroger sur leurs pratiques et leur rapport à leur partenaire sur place. Trop souvent, les réflexes caritatifs sont les premiers qui viennent à l’esprit, ce qui débouche inévitablement sur de l’envoi de matériel de façon anarchique et sans projet cohérent.

    Notre activité nous a amenés à nous pencher sur la problématique du don en tant que telle, que signifie l’acte de donner ? quel rapport cela engendre-t-il avec les bénéficiaires ?

     Les ambiguïtés du don

    De nombreux sociologues se sont penchés sur le don, cette forme d’interaction sociale qui matérialise des liens entre individus appartenant ou non au même groupe. Don/contre-don, Marcel Mauss a été un des premiers à étudier et théoriser cette pratique ; c’est également lui qui a mis en évidence le cercle du don : la dette et l’obligation de rendre. Or, dans les projets de solidarité internationale, on ne veut surtout rien demander en échange aux bénéficiaires. « Ici, il y a trop, là-bas ils n’ont rien » : ce simple constat occulte de fait tout le jeu social qui entoure les échanges, y compris en France, quand on est amené soit à rendre service à quelqu’un ou encore à prêter de l’argent à un ami (« non, ce n’est rien », « ça me fait plaisir », « prends-le je t’assure, tu me rends service »).

    Sommes-nous aussi vigilants et tentons-nous d’atténuer ce sentiment de dette (ou obligation morale) chez nos partenaires lorsqu’on est amené à donner ? – et ce, quel que soit la matérialisation du don (ordinateurs, livres, etc.).

     

    Les maux du don

    -          Concurrence au marché local

    On le comprendra aisément, en Afrique ou ailleurs, il existe des auteurs, éditeurs, libraires, fabricants de cahiers, de crayons, vendeurs… tout ce que les associations envoient à longueur d’année (même à petite échelle) freine considérablement les possibilités de développement du marché local.

     

    -          Dépendance

    De plus, les envois de matériels consommables (cahiers, médicaments, crayons) ne sont que des aides ponctuelles et irrégulières qui ne changeront pas le devenir des gens à long terme. Ces pratiques ne font que renforcer la dépendance des populations des PED vis-à-vis de l’aide internationale.

     

    -          Inadaptation

    Les marchandises envoyées ne sont que très rarement adaptées aux utilisations et besoins locaux.

     

    -          Problème de recyclage des déchets

    Ce problème est surtout vrai pour les produits pharmaceutiques périmés et tout ce qui est matériel informatique et électroménager. Le matériel réformé est « généreusement » donné par de grandes entreprises qui se débarrassent ainsi à moindre frais de matériel dont le coût de recyclage en Europe est très élevé et strictement réglementé.

     

    -          Encouragement et renforcement de la corruption

    Ces flux de matériels et la façon dont ils sont attribués à telle ou telle structure (dispensaire, école) sans réelle implication préalable de la population bénéficiaire entraîne inévitablement la déresponsabilisation et la mauvaise gestion. Ainsi, les médecins qui reçoivent régulièrement depuis plusieurs années leur colis de médicaments sont tentés d’en revendre une partie pour leur compte ; l’ordinateur donné à une école est récupéré par le directeur de l’établissement, etc.

     

    -          Perte d’identité culturelle

    L’arrivée en masse de biens de consommations occidentaux renforce les représentations qui peuvent circuler sur l’El Dorado européen et les pays riches. Tout ce qui vient du Nord est mieux que ce que l’on trouve au Sud : désintérêt des jeunes pour leur pays et leur culture, renforcement du complexe d’infériorité.

     

    Les chartes, codes, labels

    Il existe des réglementations, recommandations  et chartes en fonction des types de don. Il est impératif de s’informer sur la législation et le fonctionnement du pays dans le domaine dans lequel on se propose d’intervenir.

     

    Donner autrement

    -          du don au partenariat

    Cesser le cliché du Blanc qui arrive au village avec des cartons remplis de fournitures scolaires. Le plus important est de tisser une véritable relation par des échanges scolaires, culturels…

     

    -          des alternatives existent

    L’achat sur place est une des meilleures alternatives mais le plus respectueux est de travailler en direct avec les populations concernées afin de les aider à amorcer un processus de développement économique (aide au montage d’une coopérative, mise en place d’un système de mutuelle-santé, micro-crédit…) afin qu’elles-mêmes puissent subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.

     

    Changer de comportement

    -          savoir s’informer et se préparer à la rencontre

    Nous sommes tous égaux, c’est vrai, mais les grands principes humanistes qui guident nos actions ne doivent pas nous faire oublier le lourd passif qui nous lie au continent noir. L’image du Blanc tout puissant reste plus que jamais d’actualité et les rapports s’en trouvent automatiquement altérés. D’où l’importance de se préparer à la rencontre afin d’apprivoiser, ensemble, nos vieux démons néo-colonialistes.

     

    -          s’adapter au contexte local

    Le transfert de technologie n’est pas toujours la solution et c’est pourtant celle qui nous vient automatiquement à l’esprit. Il nous appartient de travailler de part et d’autre à la recherche de solutions adaptées au contexte local. Celles-ci peuvent s’inspirer, par exemple, de la technologie du Nord et des savoirs-faire et de la connaissance de l’environnement au Sud.

    D’autant plus que l’on reconnaît au Nord un problème de mal développement (dégâts environnementaux, coût social…).

     

    -          appliquer les principes d’un développement durable

    Le développement durable, qu’est-ce que c’est ?Il s’agit de trouver un juste équilibre entre développement économique, bien-être social et protection de l’environnement.

    Prenons l’exemple du don de cahiers à une école : non seulement il porte préjudice au marché local (c/développement économique) mais impose aux personnes un statut d’assistés passifs (c/ bien-être social).

    Une vision plus globale des choses permettrait de mieux envisager l’aspect multidimensionnel de nos actions et de leur impact localement.

    -          trop ici, rien là-bas ? repenser sa consommation

     « Penser global, agir local ». Les associations qui montent des projets de solidarité internationale sont-elles exemptes pour autant d’une vigilance quotidienne dans leur environnement proche ? (tri des déchets, économie d’énergie, respect de filières alimentaires courtes et soucieuses de l’environnement…).


    A TELECHARGER

    Du don au partenariat

    Note technique sur les dons

    Dons et conséquences fiscales

    Le don dans les projets de S.I.

     


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