•  

    <o:p></o:p>

    PRESENTATION

    Superficie de l'Islande : 103 000 Km2, dont :

    Végétation : 23 805 Km2

    Lacs : 2 757 Km2

    Glaciers : 11 922 Km2

    Terres en friche : 64 538 Km2

    Population : 282 000 habitants, dont 97% d'Islandais

    Monnaie : Króna, la couronne islandaise ISK. 100 ISK = env. 1, 20 €

    Langue : Islandais. On parle également l’Anglais et le Danois

    Tourisme : 300 000 visiteurs par an

     

    Quelques chiffres

    Densité : 2, 9 hab./km² (la plus faible densité de population d’Europe, 80% du territoire étant inhabité, la grande majorité de la population se concentrant le long de la côte sud-ouest). En 2003, 93% de la population était urbaine.

    Espérance de vie : 81 ans pour les femmes et 78 ans pour les hommes (Une des plus longues du monde - en France, elle est de 83 et 76 ans).

     

    CHANGES, BANQUES

    L'unité monétaire est la couronne islandaise (króna, krónur au pluriel), qu’on écrit en abrégée de deux façons : Isk ou Kr. Il existe des pièces de 1, 5, 10, 50 et 100 Kr. Les billets de banque sont de 500, 1000, 2000 et 5000 Kr.

    En décembre 2006, 1 €uro = 88.37641 ISK  et que 1 ISK = 0.01132 Euro.

     

    CLIMAT

    Le climat est océanique tempéré, froid en hiver (les températures de l'intérieur de l'île peuvent descendre de – 5 à – 15 oC.)  et frais en été (généralement 12 oC avec parfois des pointes caniculaires… à 20 oC !). Le temps est trompeur : parfois imprévisible, parfois très instable. Cela est dû aux rencontres des masses d’air froides de l’océan Arctique et celles, chaudes et humides, du Golf Stream (courant océanique chaud provenant de la Floride et des Bahamas). L’île est donc une zone de conflits, ce qui provoque des changements brusques, le temps passant soudainement d’un soleil lumineux à des tempêtes de pluie.

    Services météorologiques islandais : www.vedur.is/english (aucune version française n’est disponible).

     

    Les aurores boréales

    A partir du mois d'octobre, on peut admirer, si la nuit est claire et le ciel dégagé, de splendides aurores boréales.

    Elles forment des draperies d’ondulation verdâtre, prenant divers aspects aux différentes couleurs.

     

    Le soleil de minuit

    Au mois de juin et pendant deux ou trois mois, le soleil ne se couche que quelques heures. Il disparaît 8 à 9 heures par jour de mi-novembre à fin janvier. Des excursions sont mêmes organisées vers l'île de Grimsey, située sur le cercle polaire, pour y admirer le soleil de minuit si le temps le permet…

     

    LE DECALAGE HORAIRE

    L'Islande est à l'heure de Greenwich (GMT) toute l'année et n'adopte pas d'heure d'été. Il y a donc deux heures de décalage en été et une heure en hiver entre l'Islande et la France. Ainsi, quand il est 15h à Reykjavík, il est 17h à Paris en été ou 16h en hiver.

     

     

    EN BREF, CE QUI COMPOSE  L’ISLANDE

     

    Glaciers
    dont le plus grand d’Europe (Vatnajökull, 8000 km2)

     

    Chutes d’eau

    Fjords fantastiques et rivages romantiques

     

    Air pur et eau limpide

    Grâce aux ressources renouvelables d’énergie propre

     

    Sources chaudes

    Attention à l’éruption du geyser !

     

    Randonnées à pied

    A travers des paysages superbes

     

    Oiseaux
    Sternes arctiques, macareux, fous de Bassan et autres oiseaux rares, par milliers.

     

    Soleil de minuit

    Une lumière surnaturelle pendant toute la nuit d’été

    Étranges formations de lave

    Des «cathédrales de trolls» aux champs lunaires.

     

    Baleines
    Vous êtes à peu près sûrs d’en voir si vous faites une sortie en mer de mai à septembre.

     

    Plateaux de l’intérieur

    Inhabités et inoubliables

     

    Aurores boréales

    Elles transfigurent le ciel des nuits d’hiver

     

     

    <o:p></o:p>


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  • <o:p></o:p>

    LOCALISATION<o:p></o:p>

    Le Burkina Faso  est un pays de l'Afrique de l'Ouest situé à l'intérieur des terres.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Kongoussi se situe à 110 kilomètres au Nord de la capitale. Cette petite ville se trouve au bord du lac du Bam, d’où le nom de la province, la Province du Bam.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Le climat burkinabé est pré-saharien au Nord. La saison sèche et froide dure de novembre à février tandis que la saison chaude dure de mars à mai. La saison des pluies débute en juin et prend fin en octobre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    CARTE D’IDENTITE<o:p></o:p>

    Population : 13 900 000 habitants.<o:p></o:p>

    Superficie : 274 200 km²<o:p></o:p>

    Densité : 48,24 hab./km²<o:p></o:p>

    Capitale: Ouagadougou.<o:p></o:p>

    Langues: français (langue officielle), en plus des 60 autres langues qui existent, on trouve le moré (langue usuelle, de l'ethnie majoritaire mossi), le foulfouldé (la langue des peuls). <o:p></o:p>

    Monnaie: franc CFA.<o:p></o:p>

    Régime : présidentiel.<o:p></o:p>

    Chef de l'État: Blaise Compaoré (depuis 1987). Réélu en 2005.<o:p></o:p>

    Religions : Animisme (65 %), Islam (25 %), Christianisme (10 %)<o:p></o:p>

    Principales villes : Bobo Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Banfora, Kaya<o:p></o:p>

    Pays limitrophes : Côte d'Ivoire, Mali, Bénin, Togo, Ghana<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’ECONOMIE<o:p></o:p>

    PNB/hab. : 240 $ US.<o:p></o:p>

    Dette extérieure (1997) : 1,3 milliard de $ US.<o:p></o:p>

    Agriculture, l'élevage :  84 % de la population, représente 32 % du PIB(1998) <o:p></o:p>

    Mines et industries : représente 28 % du PIB en 1998<o:p></o:p>

    Tourisme : 140 000 visiteurs ont apporté 39 millions de $ US en 1998.<o:p></o:p>

    Communications et services : 560 km de chemins de fer, Près de 21 000 km de routes et pistes (dont 16 % bitumés), 6 véhicules pour 1 000 habitants, 3 lignes principales pour 1 000 habitants, 6 postes pour 1 000 habitants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Situation sociale<o:p></o:p>

    La population de la Province du Bam est évaluée à 211 551 habitants, en 1996. Sa densité de 51,8 habitants au km² est largement au-dessus de la moyenne nationale. Les femmes y représentent 53, 3 %. Quelques indicateurs  :<o:p></o:p>

    Un médecin pour 91 135 habitants (soit 0,05 %o dans tout le pays); <o:p></o:p>

    Une sage–femme pour 91135 habitants,<o:p></o:p>

    Un infirmier pour 8 619 habitants ;<o:p></o:p>

    Un lit d’hôpital pour 5 063 habitants.<o:p></o:p>

    La couverture sanitaire reste dans des conditions très faible avec une forte mortalité maternelle (484 pour 100 000 naissances vivantes) et  infantile dont le taux est de l’ordre de 105 %o.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les problèmes principaux rencontrés au Burkina Faso sont :<o:p></o:p>

     - L’analphabétisme : manque d’infrastructure, de matériel scolaire, éloignement des écoles par rapport aux villages<o:p></o:p>

    -   Le chômage : actifs par tranche d’âge :<o:p></o:p>

    10-14 ans : 929957 soit 16,2%<o:p></o:p>

    15-19 ans : 870388 soit 15.2%<o:p></o:p>

    20-24 ans : 679541 soit 11.8%<o:p></o:p>

    25-29 ans : 637015 soit 11.1%<o:p></o:p>

     - La famine : pluviométrie basse et invasion de criquets détruisant les cultures<o:p></o:p>

     - La maladie : méningite, paludisme, choléra, rougeole, sida<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Situation économique<o:p></o:p>

    Les principales activités  de la population sont l’agriculture, l’élevage, l’artisanat et l’orpaillage. 80% de la population vit de l’agriculture mais contribue pour seulement 32% du PIB (montant des richesses produites par le pays). L’agriculture souffre de manque de terres fertiles, d’insuffisance pluviométrique, des moyens et méthodes peu performantes de production. Grâce à la proximité du lac Bam, la population tente de combler les déficits des productions hivernales par la pratique de la culture maraîchère.<o:p></o:p>

    Voici quelques chiffres issu d’un rapport du ministère de l’économie et du développement du Burkina faso (Source : calculs des Auteurs, données EP2) :<o:p></o:p>

    Revenu moyen mensuel par région<o:p></o:p>

    Région <o:p></o:p>

    Revenu Moyen<o:p></o:p>

    Ouest <o:p></o:p>

    41227,65 <o:p></o:p>

    Nord-ouest <o:p></o:p>

    22581,7 <o:p></o:p>

    Sahel <o:p></o:p>

    22136,14 <o:p></o:p>

    Est <o:p></o:p>

    42670,93 <o:p></o:p>

    Sud-ouest <o:p></o:p>

    21819,12 <o:p></o:p>

    Centre nord <o:p></o:p>

    11337,07 <o:p></o:p>

    centre -ouest <o:p></o:p>

    35414,4 <o:p></o:p>

    Centre <o:p></o:p>

    50383,81 <o:p></o:p>

    Nord <o:p></o:p>

    31011,08 <o:p></o:p>

    Centre-est <o:p></o:p>

    20228 <o:p></o:p>

    Ensemble <o:p></o:p>

    32695,01 <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

     Répartition des actifs occupés par branche d'activité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>Branche d’activité<o:p></o:p>

    effectif <o:p></o:p>

    % <o:p></o:p>

    Agriculture, chasse, pêche. <o:p></o:p>

    5172131 <o:p></o:p>

    90,2 <o:p></o:p>

    Industries extractives <o:p></o:p>

    11700 <o:p></o:p>

    0,2 <o:p></o:p>

    Industries manufacturières <o:p></o:p>

    103288 <o:p></o:p>

    1,8 <o:p></o:p>

    Electricité, gaz et eau <o:p></o:p>

    32433 <o:p></o:p>

    0,6 <o:p></o:p>

    commerce de gros, détails <o:p></o:p>

    221666 <o:p></o:p>

    3,9 <o:p></o:p>

    hôtels restaurants <o:p></o:p>

    9697 <o:p></o:p>

    0,2 <o:p></o:p>

    Transports et communications <o:p></o:p>

    19371 <o:p></o:p>

    0,3 <o:p></o:p>

    institutions financières <o:p></o:p>

    4557 <o:p></o:p>

    0,1 <o:p></o:p>

    immobiliers services aux entreprises <o:p></o:p>

    11762 <o:p></o:p>

    0,2 <o:p></o:p>

    administration publique défense et sécurité<o:p></o:p>

    104166 <o:p></o:p>

    1,8 <o:p></o:p>

    autres services <o:p></o:p>

    29623 <o:p></o:p>

    0,5 <o:p></o:p>

    organismes internationaux <o:p></o:p>

    13970 <o:p></o:p>

    0,2 <o:p></o:p>

    Ensemble <o:p></o:p>

    5734364 <o:p></o:p>

    100,0 <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Taux de chômage par milieu de résidence<o:p></o:p>

    Milieu <o:p></o:p>

    Tx chômage <o:p></o:p>

    Urbain <o:p></o:p>

    15,1 <o:p></o:p>

    Rural <o:p></o:p>

    0,5 <o:p></o:p>

    Total <o:p></o:p>

    2,5 <o:p></o:p>

    <o:p> 
    </o:p>

    La situation du secteur de l’enseignement au Burkina Faso Les Chiffres publiés par le Ministère de l’Enseignement de Base font état de (Source : Human Development Indicators - Human Development report - PNUD 2004):<o:p></o:p>

    Taux de scolarisation
    au primaire 
    au secondaire<o:p></o:p>


    36%
    8% <o:p></o:p>

    Taux de réussite au BAC<o:p></o:p>

    entre 20 et 26%<o:p></o:p>

    Indice de niveau d’instruction<o:p></o:p>

    0,16<o:p></o:p>

    Taux d’alphabétisation des femmes (plus de 15 ans)<o:p></o:p>

    8,1%<o:p></o:p>

    Enfants scolarisés en primaire accèdant aux études supérieures<o:p></o:p>

    30 pour mille <o:p></o:p>

    Taux de scolarisation nette des filles dans le primaire<o:p></o:p>

    31%<o:p></o:p>

    Taux de Scolarisation nette des filles dans le secondaire<o:p></o:p>

    7%<o:p></o:p>

    Taux brut de scolarisation des femmes dans le supérieur <o:p></o:p>

    1%<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le secteur de l’éducation et de l’enseignement public au Burkina Faso manque à la fois de moyens financiers. Les problèmes de surcharge des classes, de manque de professeurs, de locaux, de matériel pédagogique et d’expérimentation ainsi que de documentations sont le lot de la plupart des établissements publics.<o:p></o:p>

    Il en résulte un taux de déperdition scolaire important sur 1000 enfants au CP1, 70 auront leur BEPC et le taux de scolarisation reste faible.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les chiffres du quotidiens au Burkina Faso<o:p></o:p>

    Espérances de vie : 47,5 ans<o:p></o:p>

    Taux de mortalité infantile: 13 % soit sur 100 naissances, 13 enfants meurent avant l'âge de 5 ans.<o:p></o:p>

    Taux d’alphabétisation (2005) : 12,8% soit 1 burkinabé sur 5 sait lire en français ou une des langues locales<o:p></o:p>

    34% des ménages accèdent à l’eau potable<o:p></o:p>

    32% de la population totale souffre de malnutrition<o:p></o:p>

    37% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique<o:p></o:p>

    Indice de Développement Humain : 0,342. 2ème pays le plus pauvre au monde (selon l’IDH : 175ème sur 177ème selon le PNUD)<o:p></o:p>

    45,3% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté<o:p></o:p>

    1 enfant sur 5 de moins de 5 ans meurent du paludisme<o:p></o:p>

    Taux de prévalence du VIH/sida : de 7 à 9,8% (utilisation des moyens de contraception : 12%)<o:p></o:p>

    1 000 patients sont soignés sur plus de 600 000 de séropositifs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE PALUDISME : ARME DE DESTRUCTION MASSIVE<o:p></o:p>

    Chaque année, le paludisme, une maladie parasitaire transmise par la piqûre d’un moustique, provoque entre 300 et 500 millions de cas de maladie et entraîne le décès de plus d’un million d’enfants à travers le monde. En Afrique Subsaharienne, chaque jour près de 3 000 enfants de moins de 5 ans meurent de la malaria. <o:p></o:p>

    D’un point de vue socio-économique le paludisme constitue un frein réel au développement humain durable du  fait de son impact sur : l’espérance de vie (décès prématurés), l’éducation des enfants (absentéisme à l’école), la productivité (absentéisme au travail, baisse de la force de travail, etc…) et l’épargne familiale et nationale (coût des médicaments, des hospitalisations).<o:p></o:p>

    Dans l’optique d’aider les personnes les plus exposées, particulièrement les enfants et les femmes enceintes. La malaria y est la première cause de morbidité, d’hospitalisation et de mortalité. En 2001, 45% des décès parmi les enfants de moins de 5 ans au Burkina Faso étaient dus à la malaria. Il existe pourtant un moyen de protection sûr et efficace contre la malaria : l’utilisation de moustiquaires sauve chaque année la vie de 500 000 enfants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE SIDA<o:p></o:p>

    Le SIDA est l’un des plus sérieux défis du développement du Burkina Faso. Le pays est actuellement l’un des plus affectés par le VIH comparé au reste de l’Afrique de l’ouest 4. La séroprévalence parmi la population est estimée à 11%. Les jeunes sont particulièrement touchés et le nombre de malades augmente rapidement. Les femmes sont également infectées de façon croissante; en 1988 elles représentaient 25% des cas de SIDA alors que cette proportion est passée à près de 40% aujourd’hui.<o:p></o:p>

    Cette maladie est différente des autres par au moins deux aspects 5. Premièrement, elle frappe principalement les jeunes gens. Ainsi elle affecte non seulement le groupe d’âge le plus productif de la population, mais surtout elle provoque une augmentation affolante du nombre d’enfants qui perdent leurs parents très jeunes. C’est le problème des orphelins du SIDA. Deuxièmement, il s’agit d’une maladie incurable. Pour ces deux raisons, le SIDA constitue une importante menace pour le continent africain.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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    Voici un témoignage que j’avais écris pour un site internet sur la capitalisation dans le milieu de la solidarité internationale.

     

    Ce témoignage a été écrit pour un site internet de capitalisation d'expérience à l'international.

     

    PARCOURS PERSONNELS

    J’ai eu la chance d’avoir des parents vagabonds qui aimaient voyager. Depuis longtemps, nous avons parcouru de nombreux pays autour de la France (Allemagne, Suède, Norvège, Autriche, Italie, Danemark, Belgique, Maroc, Espagne et Portugal). C’est sûrement ce qui m’a donné le goût du voyage.

    Dès l’âge de 7 ans, je suis rentré chez les Scouts de France, où j’ai passé les différentes étapes. L’apprentissage de la vie et de ses valeurs (partage, vie en communauté, découverte de la nature, respect des autres, entraide …) ont été au programme des six premières années. En 1996, nous sommes passés à l’avant-dernière étape qui consiste à organiser de nous-mêmes nos camps d’été, à trouver des idées, des lieux et des fonds pour pouvoir partir. La première année, nous nous sommes rendus en Alsace à vivre au rythme des vagabonds, en roulotte, où nous jouions les comédiens en interprétant une pièce de théâtre (La cité de Robin montée entièrement durant l’année) dans chaque ville que nous croisions. Pour notre deuxième camp itinérant, nous avons parcouru la  Bretagne, mais cette fois-ci en Roller. Sur place nous avons travaillé dans une ferme pédagogique pour handicapés physiques et mentaux. Nous avons vécu des moments extrêmement enrichissants et inoubliables. Pour le dernier camp, nous sommes partis à Lourdes pour y aider les personnes handicapées.

    La dernière étape chez les Scouts de France consiste à monter un projet de solidarité en trois ans, projet que j’ai détaillé ci-dessous.

    Après ces années d’apprentissage du scoutisme, j’ai encadré les plus jeunes pendant cinq ans, en organisant les camps d’été ainsi que le contenu des réunions et des week-ends durant l’année.

     

     

    DANS QUEL CADRE AI-JE EFFECTUE  MA 1 ERE MISSION  ?

    Après une année de recherche sur les Philippines, en 1999, le Centre National des Scouts de France nous a interdit de partir dans ce pays, à cause d’une prise d’otage qui s’envenimait.

    Nous avons donc modifié la destination et nous nous sommes concentrés sur Haïti. Après deux années de travaux et d’organisation, nous sommes partis un mois, en août 2002, à l’orphelinat Sainte Hélène à Kenscoff (à 30 km de Port-au-Prince), tenu par l’association « NOS PETITS FRERES ET SŒURS ».

    Nous avons emporté avec nous cent cinquante kilos de matériel scolaire, médical et d’animation. Durant quinze jours, nous avons participé à un programme d’été dirigé par les sœurs de Port-au-Prince. Là-bas, nous animions des ateliers d’activités manuelles, sportives et éducatives. Nos correspondants locaux souhaitaient que pendant les quinze derniers jours nous inculquions les valeurs des scouts auprès des enfants. Nous avons donc organisé des ateliers et des activités en fonction de ce programme.

    Nous avons vécu, au rythme haïtien et entouré de deux cents enfants âgés de 8 à 16 ans, des moments inoubliables pour une première action humanitaire. En espérant que ce ne soit pas la dernière…

     

     

    ET MA 2EME MISSION  ?

    Trois ans après Haïti, j’ai de nouveau eu envie de partir, de rencontrer une autre population et de vivre une expérience similaire.

    L’expérience précédente m’avait prouvé qu’il était possible d’organiser un projet conforme aux attentes que nous avions. Pour ce faire il n’était pas nécessaire d’avoir des obligations et des qualifications quelconques dans le milieu de l’humanitaire et de la solidarité.

    J’ai donc déposé une annonce sur un site de voyage. J’ai reçu près de cent réponses, que j’ai classées en fonction de l’âge, de la proximité géographique et surtout de la motivation et de la volonté de réussir. Ma préoccupation principale était de réunir une équipe solide où chacun s’investirait pour le succès du futur projet.

    Six mois après, nous étions quatre à partager le désir de monter quelque chose de concret et d’efficace. Puisque nous voulions travailler avec des enfants, il était nécessaire de trouver un pays francophone. Une personne du Burkina Faso ayant répondu à mon annonce et m’invitant à venir dans sa structure d’accueil, nous avons choisi ce pays.

    Nous avions un an et demi pour réunir du matériel et des fonds afin de partir dans de bonnes conditions. Pour crédibiliser notre action, nous avons adhéré à une association qui nous a aidés à faire aboutir ce micro-projet. Ainsi nous n’étions pas obligés de monter une association. Cela n’était pas nécessaire pour un projet éphémère.

    Au fur et à mesure, notre action, nos besoins et nos attentes s’affinaient. Jusqu’en juin 2006 où nous avons reçu la visite de notre contact local. C’est avec lui que nous avons fait les dernières mises au point.

    L’objectif était d’organiser deux colonies pédagogiques de quinze jours avec chaque fois quarante enfants démunis âgés de 6 à 16 ans. Nous avions chacun un poste d’activité : environnement, prévention, scolarité et animation. Il fallait prévoir différents ateliers sur ces pôles en fonction des âges et des niveaux des enfants, ainsi que de nos connaissances personnelles.

    A Kongoussi, tout s’est passé comme prévu. Nous avions cependant surestimé le niveau des enfants. Nous avons donc dû adapter toutes nos activités en fonction des groupes de niveaux que nous avions préparés après des tests d’évaluation.

    Certains ont même quitté un programme de soutien scolaire dirigé par la ville pour participer à notre colonie, le programme y étant plus complet.

    Nous avions apporté avec nous cent kilos de matériel (animation, scolaire et médical), cinquante kilos de médicaments ayant déjà été acheminés par notre contact après sa venue en juin. Ces derniers lui permettant d’ouvrir un dépôt pharmaceutique, où les personnes nécessitantes pourront s’approvisionner à bas prix. Nous avons également offert à chaque enfant un kit scolaire en fonction de leur âge et de leur classe. Nous leur fournissions en outre le repas du midi, qui pour certains était le seul repas de la journée.

    Une correspondance a aussi été établie entre les colons et deux classes d’un collège français.

    Un projet d’ouverture de bibliothèque gratuite (inexistante à Kongoussi) est enfin en cours.

    Pour permettre aux projets pour lesquels nous avons travaillé de s’actualiser, nous avons donc décidé de monter une association, afin de pérenniser notre action.

     

     

    QU’EST-CE QUI M’A DONNE ENVIE DE PARTIR ?

    Ma motivation première était de travailler avec des enfants en grande difficulté n’ayant pas eu la chance d’avoir une éducation et des conditions de vie correctes. Je souhaitais mettre à profit mes connaissances dans l’animation pour les encadrer et changer un peu leur quotidien. J’étais aussi attiré  par la découverte d’une autre culture et d’un mode de vie différents de ce à quoi nous sommes habitués.

    L’imprévu, l’aventure et l’inconnu rendaient ces aventures d’autant plus excitantes.

     

     

    QUE SONT DEVENUES CES MOTIVATIONS AU FIL DU TEMPS ?

    C’est en revenant en France que j’ai vraiment pris conscience du décalage entre leurs conditions de vie et la nôtre. Je me rends davantage compte de l’attachement que nous avons aux besoins matériels, qui maintenant m’apparaît incompréhensible.

    L’impossibilité d’oublier l’intensité de cette expérience (la découverte du pays, de l’état d’esprit de ses habitants, les moments partagés avec les enfants) fait grandir en moi le désir de la renouveler.

    L’enrichissement que m’ont procuré ces rencontres reste indescriptible.

     

     

    QUELLE INFLUENCE SUR MON ETAT D’ESPRIT ?

    Ce type de projet apporte énormément, tant humainement que moralement.

    Avant de partir, je pensais que la mission humanitaire était une aide à sens unique, mais j’ai compris là-bas que nous recevions également beaucoup en retour. J’ai notamment appris à relativiser nos petits soucis quotidiens qui m’apparaissent bénins en comparaison avec ce que vivent les habitants des pays pauvres. C’est une excellente leçon de vie et d’humilité. Après une telle expérience, on vit, on pense et on agit complètement différemment.

    J’ai été frappé face au courage avec lequel les enfants affrontent des conditions de vie difficiles, alors que nous nous plaignons pour un détail.

    J’ai d’abord considéré que nous avions de la chance d’être nés dans un tel pays. Je me suis ensuite rendu compte que notre mode de vie confortable nous empêche de développer les qualités humaines que j’ai retrouvées chez les personnes rencontrées.

    Ces dernières possèdent toutes un grand sens du partage, de l’entraide et de l’amitié, valeurs que nous avons oubliées avec les temps.

     

     

    QUEL REGARD  AI-JE SUR MES MISSIONS  ?

    Si la concrétisation du projet demande du temps, de la volonté et de l’énergie, on est largement récompensé par le sourire et l’enthousiasme des enfants.

    Ces moments intenses nous font oublier les difficultés rencontrées auparavant, et nous apprennent à persévérer et à ne pas baisser les bras dans la vie de tous les jours.

    Jusqu’au jour de notre arrivée sur place, il nous était presque impossible d’imaginer l’aboutissement de nos efforts.

    En effet, privés de la grosse logistique dont dispose les O.N.G., nous avions peur de n’arriver à aucun résultat. Ce que l’expérience nous a appris, c’est qu’il suffit d’un peu de courage, d’idées et de bonne volonté pour arriver au but. Cela nous a donné envie à tous de réitérer ce périple parce que nous savons que nos démarches apportent les résultats escomptés et que l’expérience se révèlera même plus riche que ce à quoi nous nous attendions au départ. Nous avons ainsi été surpris par la richesse de l’échange. De ce que nous leur avons apporté d’une part, mais surtout de ce qu’ils nous ont apporté (la découverte dans la simplicité du quotidien, d’une autre culture, d’autres paysages et mode de vie, ainsi que la vision du monde différente qu’elle nous a incités à avoir). L’envie de revivre ces moments inoubliables et enrichissants devient maintenant comme un besoin.

    Outre les effets négatifs de certains traitements médicaux (notamment celui contre le paludisme), nous avons aussi pris conscience des risques que la fatigue et le stress dus au changement de rythme de vie, pouvaient faire encourir au bon fonctionnement du groupe et des activités.

    En sachant garder l’esprit ouvert et en nous adaptant, nous avons pu éviter de tels désagréments.

    Il faut vraiment aimer l’aventure, l’imprévu et être prêt à vivre au jour le jour.

     

     

    QUEL DECALAGE Y-A-T-IL ENTRE CE QUE DISENT LES MEDIAS ET LA REALITE SUR PLACE ?

    Malheureusement, les médias ne parlent de ce type de pays que lorsqu’il se passe des événements susceptibles de faire sensation (ainsi lors du départ du président Aristide en Haïti, ou lorsqu’il a des affrontements ou des catastrophes naturelles assez importantes). En dehors de cela on n’entend pas parler du fonctionnement et des conditions de vie.

    Ceci étant, il n’est pas certain que l’on pourrait comprendre la réalité de ces pays à partir d’un seul discours. C’est en vivant au jour le jour avec les gens que l’on peut prendre vraiment conscience de leur mentalité, qui peut apparaître choquante à nos yeux. Par exemple, nous avons été scandalisés par l’attitude d’un vendeur qui n’hésite pas à proposer des médicaments dont tout le monde ignore la provenance et la composition. Mais quand il nous explique, en ricanant, que ça lui est égal de vendre des produits susceptibles de tuer ses frères, parce qu’il a besoin de ce salaire pour nourrir sa famille, on comprend qu’il y a là un cercle vicieux complexe et que nos idéaux sont inadaptés à leur réalité à eux.

    Si, j’ai écris précédemment que les conditions de vie précaires développaient certaines valeurs (la solidarité, le partage), on voit aussi qu’il peut y avoir des effets pervers, comme l’égoïsme et l’individualisme.

    Quiconque parvient à se sortir un peu de l’extrême pauvreté met son pouvoir à son profit, au détriment de celui qui était son semblable.

    Ceci se constate aussi au niveau des hautes hiérarchies. Sous prétexte d’avoir connu la précarité, les dirigeants s’autorisent à s’enrichir à titre personnel (ainsi d’Aristide qui, après avoir vécu dans les bidonvilles auprès des plus démunis, mène maintenant une vie de luxe sans se soucier de ce qu’il a vu auparavant).

    Il peut sembler étrange de constater l’absence de réaction de la population face à cette manipulation, mais elle nous semble logique quand on comprend à quel point ils vivent au jour le jour.

    Ainsi, pour emporter les élections, il suffit aux dirigeants de distribuer nourriture et vêtements pour subvenir aux besoins élémentaires.

    La démocratie est une simple étiquette pour les relations internationales et elle est pour l’instant irréalisable concrètement. Parce que les médias parlent trop peu du fonctionnement de ces pays, ne nous offrent pas d’éléments de comparaison, nous ne nous rendons pas complètement compte de cette réalité.

     

      

    SUR PLACE, COMMENT S’INTEGRE-T-ON ?

    L’expérience vécue dans le cadre du volontariat n’a rien à voir avec celle du touriste. Alors que ce dernier n’a pas vraiment de contact direct avec la population locale, une mission humanitaire demande d’avoir l’esprit ouvert. C’est ainsi qu’on discute et qu’on s’imprègne des différences culturelles. Il faut se laisser aller au gré des rencontres spontanées, prendre le temps de boire un verre, de bavarder… Tous ces moments sont importants et permettent de se fondre dans la population, pour mieux comprendre son mode de vie et sa façon de penser.

    Il ne faut pas avoir peur de la curiosité de l’homme blanc. Au Burkina, on appel ceci « le mythe de l’homme blanc ». Certaines personnes s’arrêtent de faire ce qu’elles font pour nous regarder passer, d’autres se précipitent pour nous serrer la main, afin de pouvoir dire avec joie qu’elles ont touché un homme blanc. De tels moments sont formidables, inimaginables et tellement étranges.

     

     

    QUELLE CURIOSITE AI-JE POUR CE QUI M’ENTOURE ?

    Pour profiter pleinement de ce qui nous entoure là-bas, il me semble qu’il faut éviter de penser à ce que nous avons quitté en France et que nous allons retrouver (notre confort, notre rythme de vie …) De telles pensées peuvent parasiter les instants présents.

     

     

    MANQUE DE REPERES POUR COMPRENDRE TOUT CE QUI SE PASSE AUTOUR DE NOUS.

    Comme je l’ai écris précédemment, en arrivant on peut se sentir déconcerté par certaines réactions. Mais si on ne comprend pas, c’est que nous comparons constamment avec notre système de valeur de pays développés.

    Pour ne pas s’en tenir à ce constat il est important de faire abstraction de nos coutumes, pour essayer de mieux cerner les comportements.

    C’est aussi pour cela qu’il est important de se renseigner, avant le départ, sur l’histoire du pays, les coutumes et les modes de vie. Cela permet d’être moins choqué et d’accueillir de façon plus profitable les expériences nouvelles.

     

     

    PRISE DE CONSCIENCE DE SON IDENTITE, DE SES RACINES

    Une des différences entre notre pays et les pays sous-développés concerne la façon dont le temps est considéré. Alors que nous prévoyons et organisons tout en fonction des horaires, ces pays-là vivent tellement en fonction des aléas climatiques que cela nécessite une adaptation quotidienne.

    Par exemple, les enfants ne commencent pas leur journée après la sonnerie du réveil mais avec le lever du jour. Et si, alors qu’ils doivent parcourir huit kilomètres pour aller à l’école, il se met à tomber des cordes et que les routes sont impraticables, le contenu de la journée est obligatoirement bouleversé. Il en a va de même pour les chauffeurs de taxi ou de bus.

    A force de vivre de façon planifiée sans dépendre du temps qu’il fait, nous avons complètement oublié de penser nos activités en fonction de la lumière du jour et du climat.

    La stabilité du pays conditionne également les modes de vie. En Haïti par exemple, le président a décidé du jour au lendemain de couper l’arrivée de pétrole sur l’île, pendant trois jours. Or à l’orphelinat, le groupe électrogène ne fonctionne qu’une heure par jour, le temps de faire le stock d’eau potable et d’électricité. Une telle décision engendre de grandes difficultés pour continuer à faire vivre les cinq cents enfants normalement. Ce genre de voyage nous permet de comprendre la nécessité de ne pas gaspiller et nous incite à profiter de la chance que l’on a.

    Je suis ainsi chaque fois stupéfait face à la négligence du personnel d’entretien des voiries lorsqu’ils nettoient les caniveaux et les trottoirs. J’ai pu constater que souvent ils ne prennent pas la peine de fermer l’arrivée d’eau et la laissent s’écouler toute la nuit. Un tel gaspillage est incompréhensible quand on sait que sur d’autres continents des gens meurent de soif. Notre habitude du confort nous a rendus inconscients de ce genre de réalité.

    Ces choses font beaucoup réfléchir sur notre identité, notre comportement et de nos racines. Sur place on se sent parfois mal à l’aise vis-à-vis des personnes rencontrées, parce qu’ils savent que notre argent nous évite certains problèmes majeurs. Le décalage de nos préoccupations respectives nous a parfois gênés, lorsque nous voulions prendre des photos, et le contraste entre leur réalité et ce que nous voulions en faire était rendu évident.

     

     

    SUR PLACE, QUELS SONT LES PROBLEMES QUE L’ON PEUT RENCONTRER ? ET L’ENTENTE DANS LE GROUPE ?

    L’instabilité du pays fait partie des problèmes rencontrés, car elle engendre des situations inattendues qui peuvent remettre en cause le contenu de la mission. De tels problèmes sont si nombreux qu’il est presque impossible de les énumérer.

    Les problèmes de santé sont également inévitables. D’où l’importance de bien préparer médicaments et matériel médical à emporter, et de faire les vaccins nécessaires. Il est impératif d’être consciencieux dans cette organisation, tout pouvant se compliquer sur place.

    L’ambiance du groupe peut facilement virer au cauchemar à cause de la fatigue, du changement de rythme et du mode de vie. Il faut s’y attendre avant de partir, se dire qu’on est tous dans le même cas et essayer d’éviter les accrochages qui mettent en danger l’organisation et les activités de la mission. Un bon moyen d’y parvenir est de discuter dès qu’un problème se présente. Pour ne pas garder un mauvais souvenir de ces voyages, mieux vaut prendre sur soi. 

    Il me semblait fondamental d’organiser des bilans, pour savoir si les attentes de chacun étaient respectées ou s’il y avait de quelconques déceptions.

     

     

    AU RETOUR, QU’ELLE ECOUTE A T-ON DE NOTRE AVENTURE ?

    En général, les personnes à qui nous racontons notre expérience sont très curieuses et nous posent surtout des questions sur le mode de vie, les coutumes et la pauvreté, sur nos activités et la perception que nous avons eue de notre voyage. 

    La plupart des gens restent perplexe face aux récits. Certains sont admiratifs ou souhaitent nous aider dans notre entreprise, d’autres ne comprennent pas ce qui a bien pu nous motiver. Mais les récits sont souvent écoutés avec attention et intérêt.

     

     

    QUEL REGARD PORTE T-ON SUR LA SOCIETE QUI NOUS ENTOURE, QUELLES SONT NOS ENVIES ?

    J’ai surtout appris dans ces voyages la nécessité de s’adapter aux imprévus, de relativiser nos « soucis » quotidiens et de vivre simplement. Cela donne vraiment envie de transmettre à d’autres une telle prise de conscience. Afin de faire changer un peu les mentalités.

     

     

    AUJOURD’HUI, DANS QUELLES STRUCTURES ETES-VOUS ENGAGE ET COMMENT ?

    Dès notre retour en France nous avons créé notre propre association, parce que nous nous sommes rendus compte qu’il était dommage de baisser les bras et de nous arrêter du jour au lendemain. Nous voulons que ce que nous avons réussi à créer là-bas (les projets, les affinités avec nos contacts et les habitants) se perpétue.

     

     

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  • 1) Qui suis-je ?

    2) Mon parcours

    3) Mes compétences acquises

     

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    1) Qui suis-je ?

    J’ai étudié et travaillé dans le milieu de la restauration en France. En parallèle, via mes activités associatives, j’ai eu la chance de créer deux microprojets de développement (on pourrait dire également « volontourisme », même si l’objectif n’était pas d’y faire du tourisme) en Haïti et au Burkina Faso. Le deuxième projet a donné naissance à une association qui poursuit encore son activité. Ces expériences et la gestion de mon association m’ont permis de découvrir une nouvelle passion qui allait devenir mon futur métier.

    Après avoir donné ma démission et quitté le monde de la restauration, j’ai entamé des recherches. Le but était de me former, d’acquérir les compétences nécessaires et de mieux comprendre l’environnement de la solidarité internationale. J’ai rencontré des professionnels, des structures et ONG œuvrant dans ce domaine, tout en continuant à travailler bénévolement pour mon association. Après avoir envoyé de nombreuses candidatures, j’ai compris qu’il n’y avait pas de place pour des personnes juste armées de bonne volonté, mais qu’il fallait avoir des diplômes, de l’expérience. Comme pour n’importe quel autre métier. J’en étais plus ou moins dépourvu dans ce domaine, j’ai donc essuyé de multiples refus.

    Et puis j’ai enfin trouvé une mission de volontariat (dans le cadre d’un VSI) qui m’acceptait ! Je suis parti pour deux ans en Haïti. Un projet de développement vraiment intéressant, mais le contexte du pays a voulu que je coordonne également des projets d’urgence. Ces deux années m’ont permis de mettre en pratique ce que j’avais appris auparavant, de développer mes compétences mais aussi de voir la triste réalité de ce domaine. J’ai enchaîné avec une mission au Cambodge, où j’entame désormais ma deuxième année, toujours dans le milieu du développement, et cette expérience dans un pays qui, comme Haïti, regorge d'ONG me conforte dans ces observations attristées. 

     
     

    2) Mon parcours dans le milieu de la solidarité internationale

    Micro projet en Haïi en 2002

    Rôle : trésorier, administration, coordination projet

    Projet organisé et mise en place durant 3 ans, au sein des Scouts de France. L'objectif : partir 1 mois dans un orphelinat à Kenscoff, au nord de Port-au-Prince, pour y faire de l'éducation, de l'alphabétisation, de la prévention, tout en apportant du matériel. Nous avons également fait de l'animation dans les cliniques des Bidonvilles de Port-au-Prince, Cité soleil et Cité Pelée.

     

     

    Micro projet au Burkina Faso en 2006

    Rôle : trésorier, administration, logistique, communication

    Avoir avoir mis une annonce sur Internet pour réunir des jeunes et monter, de nous même, un projet, nous avons travaillé à 5 durant un an 1/2. L'objectif était de partir un mois, à Kongoussi, au nord de Ouagadougou pour organiser 2 colonies de 15 jours avec 80 enfants démunis et/ou orphelins. Au programme : prévention hygiène, santé et MST. Environnement, Alphabétisation, Citoyenneté. Animation.

     
     

    Création  de l'association "les enfants de nopoko"

    Rôle : trésorier, recrutement, administration, coordination

    Objectif : L’association a pour but de venir en aide à des structures sociales au Burkina Faso par des appuis techniques, humains et financiers. En ayant comme objectif de soutenir et organiser des projets de développement dans le domaine de l’éducation, la culture, la santé et l’emploi.

     

    Nos projets, en collaboration avec nos partenaires locaux :

    -      mise en place d'un programme de parrainage

    -      ouverture d'un centre pluridisciplinaire : Formations (coupe/couture, teinturerie, tissage, artisanat), bibliothèque et cours de soutien, programme d'alphabétisation. Mise en plce de Micro crédit.

    -      mission annuelle : colonie pédagogique, développement des projets et contacts, contrôle de la bonne utilisation des différents apports.

    -      entraide au niveau humain et technique de 2 structures locales : SOS filles/mères (réinsertion sociale et professionnelle de jeunes mères) et F.W.S. (création d'un dispensaire et d'une ferme agropastorale).

     

     

    Formation aux missions exploratoires par D.S.F.

    Objectifs : appréhender l'environnement des futures missions proposées par D.S.F., attentes et besoins de l'ONG locale et utilisation des différents outils d'étude et d'analyse.

     

     

    Mission exploratoire au Burkina Faso en 2007

    Analyse et étude d’une ONG locale et de son contexte. Développement de partenariats. Enquête de terrain pour la mise en place de programme de formation et de parrainage. Organisation et animateur de colonies pédagogiques pour enfants orphelins. Rencontres avec les différents partenaires/institutions locales :

    -      rencontrer les familles des 120 enfants identifiés, pour mieux comprendre leurs situations afin d'avoir des informations fiables pour notre programme de parrainage,

    -      rencontrer le commerçant avec qui nous allons tavailler pour ce même programme, et définir ensemble les modalités et le mode de fonctionnement,

    -      Voir le terrain du futur centre de formation et définir toutes les modalités et mode de fonctionnement de cette structure, avec les acteurs locaux,

    -      rencontre avec le responsable du service d'alphabétisation ainsi qu'avec le responsable de l'action sociale,

    -      rencontrer 2 nouveaux partenaires : à Ouaga et à Bobo-Dioulasso. Identification des besoins et des attentes, définition de l'aide apportée, modalités et fonctionnement,


     

    Mission exploratoire au Mali en 2007

    Envoyé par Développement sans Frontières, cette mission a pour but d'étudier et d'analyser l'association locale "DANAYA", dans le quartier populaire de Bamako : Niamakoro. Le principal objectif est de comprendre le fonctionnement de cette structure, ainsi que d'apporter un soutien technique, sous forme de transfert de compétence au niveau communication, comptabilité et organisation interne.

    L'objectif suivant est d'envoyer des volontaires en fonction des besoins et attentes locaux définis lors de la mission exploratoire.

     

     

    Formation d’administrateur géopolitique par Humacoop

    Objectifs : préparer à la fonction d'administrateur/coordinateur de mission, transmission d'outils théoriques et professionnels pour un comportement adapté en mission d'urgence ou de développement, développer l'esprit critique et professionnel pour appréhender les enjeux politiques et économiques international.

     

    Environnement de mission : géopolitique, Droit International Humanitaire (DIH),  enjeux géopolitique des ONG, aide et sécurité alimentaire, les Sociétés Civiles de Sécurités, la sécurité en mission, l'état des lieux de l'action humanitaire, la mission exploratoire, les relations interculturelles.

     

    Gestion de projet : les enjeux de la communication, la logistique, la gestion de mission, entre urgence et développement, la coopération décentralisée, la comptabilité, soins de santé primaire.

     

    L'expatrié : approche du stress post-traumatique, le recrutement dans les ong, négociation interculturelle, santé du voyageur, anthropologie, santé et maladie,

     

     

    Formation « Approvisionnement, session achat » par Bioforce

    Objectif : Assurer la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement.

    Identification des besoins, étude du marché et choix des fournisseurs, procédures d’achats, gestion des commandes et des stocks

     

     

    Coordinateur/Administrateur en Haïti 2008-2010

    Projet : Appui aux initiatives des jeunes (budget : 500 000€)

    -      Renforcement associatif (organisation, comptabilité, management, communication)

    -      Programme de réduction de violence dans les bidonvilles

    -      Relance du plan de formation (animateurs, cadres et formateurs)

    -      Développement du volet « Développement local »

     

    Organisation et animation de formations, renforcement des activités de Développement Local, responsable d’un programme d’éducation, de réinsertion et de réduction de violence  en zones sensibles auprès des jeunes, renforcement associatif (comptabilité, suivi financier, RH, organisation, communications, animations d’équipes). Interventions d’urgence (cyclones 2008 et séisme 2010). Mise en place et coordination d’un programme d’alliance entre l’éducation formelle et non-formelle. Création d’outils pédagogique et méthodologique. Refonte du plan de formation. Développement de partenariat. Relation partenaires / Bailleurs / institutions.

     

     

    Fundraiser au Cambodge de 2010 à aujourd’hui

    Recherche de financement, montage de projet, mis en place d’un plan de communication, développement du volet « donations ».

     

     

    3) Mes compétences acquises

    Gestion de projet                       

    Formateur ; analyses et enquêtes de terrain ; montage de projet (maîtrise du cycle de projet), programmation et coordination ; reporting ; connaissance des outils et méthodes.

     

    Administration et Finance       

    Comptabilité ; élaboration et suivi de budget ; organisation et planification ; mise en place de procédures ; suivi de projet ; Rédaction de rapports, dossiers. Recherche de financements.

     

    Ressources humaines               

    Aptitude à la gestion et l’animation d’équipe ; formation du personnel ; définition et évaluation des tâches ; gestion de conflit ; préparation et animation de réunions.

     

    Communication                          

    Création de supports; Relations bailleurs, institutions, partenaires ;

     

    Langues                                          

    Anglais : excellentes connaissances

    Allemand : notions de base

    Créole : écrit, lu, parlé

     

    Informatique                               

    Maîtrise des logiciels Word, Excel, Power Point et d’Internet.

     

    Profil                                          

    Grande faculté d’adaptation et sens du relationnel. Prises d’initiatives et responsabilités. Rigoureux et organisé dans mon travail. Capacité à vivre et à travailler en équipe et en autonomie dans des conditions difficiles. Ouverture d’esprit, patient et diplomate.

     

    + Brevet d’Aptitude à la Formation d’Animateur (B.A.F.A.) – 2003

     

    + Attestation de Formation aux Premiers Secours (A.F.P.S.) – 2003

     


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  • LES DIFFERENTES FACON DE NOUS AIDER<o:p></o:p>

     

    ·        NOUS REJOINDRE<o:p></o:p>

    Notre principe est d’être un acteur actif. Le but est donc d’intégrer notre équipe en travaillant tout au long de l’année (toujours en fonction de son temps personnel) et en intégrant le(s) pôle(s) de son choix (événementiels, extra job, communication, matériel, mission annuelle, partenariat ainsi que suivi et organisation des projets).

    Nous acceptons bien évidemment les aides ponctuelles lors de nos différentes actions et manifestations en France.

     

    Il ne s’agit pas de donner de l’argent pour effectuer une mission de solidarité, nous comptons simplement sur la motivation, l’implication et la volonté de chacun.

     <o:p></o:p>

    Les avantages :<o:p></o:p>

    - Cohésion entre les membres, en France comme en mission,

    - Participation de tous les membres, de près comme de loin, aux actions, en fonction de leurs      attentes, de leurs compétences et de leur temps libre,

    - Constater l’aboutissement des projets grâce au travail effectué en amont,

    - Contact fiable et projets concrets,

    - Organisation régulière de manifestations diverses en France,

    - Avoir l’opportunité de partir au Burkina Faso, en mission de solidarité, en donnant de son temps et pas de son argent,

    - Se rendre utile et passer des vacances solidaires

    - Organiser des projets dans sa totalité, et en faire le suivi.

     <o:p></o:p>

    Le tout, dans une bonne entente et une excellente ambiance !!! Et la récompense de voir des enfants démunis et/ou orphelins sourires. LA REUSSITE DEPEND DE NOUS !!!

                De plus, si vous souhaitez participer à l’une de nos manifestations, n’hésitez pas à nous laisser vos coordonnées pour avoir les programmes et les nouveautés. Où allez voir directement sur le site. A bientôt !

     

    POUR NOUS REJOINDRE, ENVOYER NOUS LE DOCUMENTS CI-DESSOUS :

     <o:p></o:p> 

    A TELECHARGER :

    La fiche adhérente

     

     

    ·        PARRAINER UN ENFANT<o:p></o:p>

    Aujourd’hui, le parrainage reste une solution efficace pour mener à bien diverses actions. Le principe est d’effectuer un ou plusieurs don(s), qui seront utilisés de façon concrète, efficace, transparente et contrôlable. Ils financeront le bien-être des enfants démunis et/ou orphelins (scolarisation, suivi médical, scolaire et alimentaire, frais des familles d’accueils, …), et le fonctionnement des structures (frais administratifs, achats et acheminent de matériel, frais de fonctionnement, …).

    En outre, il ne s’agit pas seulement d’une simple transaction financière mais plus encore il s’agit de nouer une relation privilégiée avec un enfant d’un autre continent et de lui tendre la main. Véritablement impliqué, vous connaîtrez régulièrement l’évolution et les progrès de l’enfant. En partageant des moments forts, des dessins, des photos, et des lettres.

     

    POUR TOUTES LES INFOS TELECHARGER LE DOCUMENT CI-DESSOUS :

    la plaquette du parrainage

      

     

    ·        don de marchandises ou en nature<o:p></o:p>

    Que vous choisissiez de faire un don ponctuel ou de nous soutenir régulièrement, avec de l’argent ou du matériel, votre générosité nous permettra d’aboutir dans nos actions et ainsi venir en aide aux populations les plus démunies. C’est grâce à votre soutien que nous pouvons continuer d’agir en France comme à l'étranger. Par avance, merci.

     

     Dans le cas ou vous souhaitez nous soutenir, nous  vous pouvez :

    -         nous signaler par mail vos coordonnées afin de recevoir l’attestation de don et l’ordre de virement

    -         Nous adresser directement un chèque à l’ordre « les enfants de nopoko ».

    -         Nous contacter pour des dons de marchandises (cf : NOS BESOINS)

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    Vous recevrez, à la réception de votre don, une lettre de remerciement, puis en fin d'année votre reçu fiscal cumulant les dons effectués dans l'année ainsi qu’un rapport financier détaillé.

     

    DES A PRESENT VOUS POUVEZ FAIRE UN DON EN LIGNE, C'EST VRAIMENT SECURISE ET NOS FRAIS POUR CE SERVICE NE COUTE QU'1€ PAR DON. CLIQUEZ CI-DESSOUS :

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    Votre entreprise peut soutenir l'ensemble des actions menées en Fance, comme au Burkina Faso par l'association. Il peut s'agir d'un don ponctuel ou annuel dans ce cas nous vous proposons une convention de partenariat. Les dons versés par les entreprises assujetties à l'impôt, ouvrent droit à une réduction d'impôt de 60 % du don de leur impôt sur les sociétés ou sur le revenu limité à 0,5 % de leur chiffre d’affaire. Au-delà, le don est reportable sur 5 ans.<o:p></o:p>

    .

    Il existe plusieurs formes de mécénat :

    Le mécénat financier : Il peut s'agir de cotisations, de subventions, d'apports en numéraire.

    Le mécénat en nature : Le versement peut, dans ce cas, consister en la remise d'un bien inscrit sur le registre des immobilisations, de marchandises en stock, en l'exécution de prestations de services, en la mise à disposition de moyens matériels, personnels ou techniques.

    Le mécénat technologique : Le mécénat technologique consiste à mobiliser le savoir-faire, le métier de l'entreprise au bénéfice de partenaires culturels ou du monde de la solidarité.

    Le mécénat de compétences : Comme expliqué plus haut, il s'agit de la mise à disposition de compétences de salariés de l'entreprise, sous forme de mise à disposition de personnel ou prêt de main d'œuvre, d'accompagnement dans le montage du projet, d'appui technique de courte ou longue durée…

    DOCUMENTS EN COURS

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