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    Situation géographique

    Situé en Afrique de l'Ouest, le Mali et a 7 pays frontaliers : la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée, la Côte d'Ivoire, Le Burkina, le Niger et l'Algérie.

    Capitale: Bamako 

    Population: 11,0 millions (2001)

    Langue officielle: français  

    Groupes minoritaires: une trentaine de langues dont le bambara, le bozo, le bomu, l’arabe hasanya, le fulfude, le malinké, le sénoufo, le dogon, le songaï, etc. 

    Système politique: république unitaire

     

    Les ethnies

    Près de 40 % des habitants du pays appartiennent à l'ethnie mandingue; ce sont majoritairement des Bambara vivant principalement dans le district de Bamako. Ils sont suivis par les Peul (13,9 %), les Sénoufo (9 %), les Soninké (8,8 %), les Dogon (8 %), les Songaï (7,2 %), les Malinké (6,6 %), les Dioula (2,9 %), les Bwaba (2,4 %), les Touaregs (1,7 %), les Maures ou Berbères (1,2 %). Les Peul habitent la sous région de Macina (Kayes), les Sénoufo vivent autour de Sikasso dans la zone frontalière avec le Burkina et la Côte d’Ivoire, les Soninké dans l’Ouest (Kayes), les Dogon au nord-ouest sur le plateau de Bandiagara, les Songhaï sont établis dans l’Est, tandis que  le Sahara (région de Tombouctou) est le domaine des Berbères et surtout des Touareg nomades.

    Ces découpages ethniques se retrouvent dans la répartition du travail. Les Bambara, les Dogon et les Sénoufo sont généralement des paysans; les Bozo, des pêcheurs; les Marka et les Malinké, traditionnellement des commerçants, constituent l'essentiel de la population urbaine; les Touareg, les Peul (Fulani) et les Maures (Berbères), nomades, sont en majorité des éleveurs. 

    L’islam, teinté d’animisme, est la religion de 90 % des Maliens. Quelque 9 % d'entre eux ont conservé des croyances animistes. Le christianisme ne touche que 1 % de la population. 

     

    Les langues locales

    Le pays compte une trentaine de langues, mais une dizaine seulement sont parlées par plus de 100 000 personnes. Elles sont d’ailleurs dotées d’une écriture alphabétique depuis 1967. De toutes les langues nationales, le bambara (2,7 millions de locuteurs comme langue maternelle), une langue de la famille nigéro-congolaise, demeure manifestement la langue la plus importante d'autant plus qu'elle est comprise par au moins quatre millions de personnes.

    Au centre-est du Mali, du lac Débo jusqu’à Gao (et en république du Niger), on trouve le songhaï (6 %), une langue nilo-saharienne. Dans le nord (Tombouctou, Kidal et Gao), on parle le tamasheq, la langue des Touaregs berbères, ainsi que l’arabe hasanya (ou maure); ces deux langues sont parlées par 5 % de la population malienne. Toutes les autres langues sont parlées dans le Sud, où les nombreux idiomes locaux sont plus ou moins enchevêtrés. Le peul ou fulfude (Kayes, Mopti et Ségou) est parlé par 17 % de la population; cette langue s’apparente aux langues des Wolofs et des Toucouleurs. Mentionnons aussi le dogon (Mopti), le sénoufo (Ségou) et le samo (Mopti), parlés par 12 % de la population. La plupart des langues maliennes appartiennent à cette grande famille nigéro-congolaise, qui se divise en plusieurs sous-groupes, dont le gur, le mandingue, l'ouest-atlantique et le kwa.

    D'autres langues font partie de la famille chamito-sémitique telles que l'arabe hasanya (ou maure) du groupe chamite et le tamasheq (ou touareg) du groupe berbère, mais quelques-unes appartiennent à la famille nilo-saharienne (songaï et daoussak),  Parmi les langues nigéro-congolaises comptant plus de 100 000 locuteurs.

    Du point de vue du statut, les autorités maliennes ont reconnu 13 langues nationales. L'article 1 du décret 159 PG-RM du 19 juillet 1982 cite les langues suivantes: le bambara (ou bamanankan), le bobo (bomu), le bozo, le dogon (dogo-so), le peul (fulfulde), le soninké (soninke), le songoy (songaï), le sénoufo-minianka (syenara-mamara et le tamasheq (tamalayt). Mais d'autres langues sont également reconnues: le hasanya (arabe), le kasonkan, le madenkan et le maninkakan. Le français, quant à lui, bénéficie du statut de langue officielle, mais le bambara sert, dans plusieurs régions, de principale langue véhiculaire. Il n'est pas rare que, dans les villages du Sud, les enfants soient bilingues (langue locale + bambara), voire trilingues. À l’école, le français est souvent  enseigné en tant que quatrième langue.

    SOURCE : www.tlfq.ulaval.ca

     

     

    CONSEILS POUR LE SEJOUR


    Comment s'y rendre

    Air France assure un vol quotidien au départ de Paris.
    Point Afrique propose 1 à 2 vols hebdomadaires au départ de Paris. Durant la saison touristique, Point Afrique propose aussi des vols à destination de Mopti (départ de Paris et de Marseille).
    Il est aussi possible de rejoindre Bamako avec Air Sénégal International via Dakar, Royal Air Maroc via Casablanca, Air Algérie via Alger et Air Burkina via Ouagadougou.

    Formalités
    Il est nécessaire d'avoir un passeport en cours de validité d'au moins 6 mois et de demander un visa. Sur le site du Ministère des Affaires Etrangères du Mali vous trouverez les coordonnées des consulats Maliens : http://mali.viky.com/min_affairesetrangeres/fr/cgi-bin/view_article.pl?id=30

    Vaccins
    Seule la fièvre jaune est obligatoire. Sont toutefois conseillés les vaccins pour le tétanos, la méningite, la fièvre typhoïde. Un traitement anti-paludéen est conseillé (Nivaquine, Savarine, …).
    Consultez votre médecin ou un pharmacien.

    Change (100 fcfa = 0.15 €)
    Le change peut se faire dans les banques ou dans les hôtels.
    A Bamako un seul Guichet automatique de billets où seules les cartes visas sont acceptées. Mais à l'aide d'une carte visa il est possible de faire des retraits aux guichets des banques. Les travellers chèques sont acceptés dans les banques et certains hôtels.

    Habillement
    Prévoir des vêtements légers où l'on se sent à l'aise. Pour les dames notamment, il est conseillé d'éviter les jupes trop courtes et les hauts trop décolletés.
    Pour la saison « froide », de Décembre à Janvier, emporter des vêtements un peu plus chauds.

    Eau
    Il est prudent de consommer de l'eau en bouteille ou de prévoir des pastilles qui purifient l'eau.

    Prévoir
    Une lampe torche avec des piles de rechange, chapeau, lunettes de soleil, chapeau, chaussures de marche, répulsif anti-insectes, quelques médicaments (aspirine, anti-diarrhéiques, pansements, …).

    Accueil à l'aéroport
    L'accueil à l'aéroport est assuré par le guide qui vous accompagnera durant le séjour. C'est aussi lui qui vous raccompagnera jusqu'à l'aéroport.

    Transport 
    Le transport s'effectue en minibus, 4X4, berline classique ou transport en commun suivant l'option choisie.

    Assurance
    Il est conseillé aux visiteurs de souscrire avant leur départ une garantie assistance rapatriement auprès de leur compagnie d'assurance.

    Hébergement
    Les hôtels sont équipés de la climatisation et de sanitaires privatifs.
    Les campements-hôtels, que l'on trouve surtout au Pays Dogon, disposent de sanitaires communs à plusieurs chambres. Ils ne sont pas équipés de climatisation en raison de l'absence de courant.
    Pour le campement, on utilise des toiles de tente. Il y a des sanitaires à proximité.
    Nous fournissons un matelas en mousse à chaque personne.
    Pour la descente du fleuve en pinasse, l'hébergement se fait en camping « sauvage » près des villages. Chaque pinasse est équipée d'une toilette.
    Sac de couchage et linge de toilette ne sont pas fournis.

    Repas
    Les petits déjeuners et les repas sont pris dans les restaurants sauf durant le trekking ou la descente du fleuve en pinasse où ils sont préparés par notre équipe.

    SOURCE : www.bienvenueaumali.com


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