• Haïti 2002 - Carnet de route

    Nous sommes partis à 5 faire ce périple. Voici notre carnet de bord...

     

    LE DIMANCHE 4 AOUT<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

                Le départ s’est très bien passé, mise à part à l’aéroport de Paris où nous avons dû ouvrir tous nos bagages. Soit 5 valises de 32 kg, nos 5 gros sac à dos + en moyenne 2 sacs à mains par personne. <o:p></o:p>

                La personne de la sécurité était seule et par chance il a commencé par nos sacs. Il en avait sérieusement marre mais une fois finies, c’était autour des valises ! !  Mais un rapide coup d’œil était quand même nécessaire… <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Après 7 heures de vols, nous voilà à New York vers 22h00. Nous apprenons que l’aéroport est fermé pendant la nuit. Mais où allons nous dormir ? ! ? !<o:p></o:p>

    Il y avait un autre terminal d’ouvert mais il fallait prendre le bus, avec tous nos sacs. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Après une petite marche de repérage, qui n’a servi strictement à rien, nous étions démoralisés, fatigués du voyage. Nous sommes revenus à l’aéroport où nous avons appris une excellente nouvelle : EH OUI  ! !  l’aéroport est ouvert. Nous nous sommes « confortablement » installés sur les sièges ainsi que sur les chariots d’affaires. La nuit fût assez rapide, avec des roulements de sommeil pour surveiller les bagages.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il faut se souvenir des affinités que Marie Claire et une charmante blatte (ou cafard, on ne savait pas trop) d’une taille monstrueusement inhumaine, ont eu pendant la nuit…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE LUNDI 5 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Quel plaisir de se lever à 6h30… (MARIE)<o:p></o:p>

    Ah non, ça c’est demain…<o:p></o:p>

    L’arrivée à Port au Prince s’est fait sous un temps lourd avec un vent d’une chaleur irrespirable ! <o:p></o:p>

    Bien évidemment, nous nous sommes fait avoir pour le transport de nos bagages ! ? ! ? eh oui ! 5$…<o:p></o:p>

    Odile était au rendez-vous. Nous avons traversé la capitale en ayant un premier aperçu de la misère qui y règne.<o:p></o:p>

    Après avoir grimpé les montagnes, nous sommes arrivés au centre. Les gamins se sont  <o:p></o:p>

    rué s sur nous pour porté nos affaires !<o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Nous nous sommes donc installés dans nos dortoirs. Les filles, elles, sont avec un groupe de filles, il fallait donc faire attention au vol car les enfants fouillent beaucoup. Les gars sont dans un dortoir avec un seul gars très gentil et très marrant (Jacky). <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Nous avons ensuite rencontré, au fur et à mesure que la soirée avance, les différents responsables et volontaires de l’orphelinat. Ensuite nous avons mangé avec les volontaires dans une ambiance excellente.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Au départ, avec Marijo, il était impossible que nous nous voyions en dehors des activités. Les filles ne pouvaient pas venir dans notre dortoir et le contraire est impensable. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En lui expliquant qu’il fallait que l’on se réunisse tous les soirs pour les évaluations et les préparations et puis même on l’a préparé à 5 ce projet ! ! !<o:p></o:p>

    Ensuite, les filles sont venues à Kay volontaire, ce qui était nettement plus facile.<o:p></o:p>

     GUS<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE MARDI 6 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Quel plaisir de se lever à 6h30… Mais vu qu’on se couche à 20h00 le réveil n’est pas trop dur même pour les marmottes comme nous les filles.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Cette journée A commencé par un accueil chaleureux dans l’amphi par les enfants et sœur Ancie. Cet accueil nous a fais un grand pincement au cœur. On se sent maintenant bien intégré et ravi d’être en Haïti après 3 ans de travail et galère.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Tous les jours les enfants se rassemblent avec les animateurs dans l’amphi, là ont chantent et ont fais la prière. Après ça nous avons donné notre matériel d’animation et scolaire à sœur Ancie qui était ravie et nous a donné un local pour le matériel. Puis nous animés un groupe, au programme : dessin.<o:p></o:p>

    NB : Les enfants sont de vrais artistes. Sans honte galou a fait le dessin de la France, elle s’est bien défendue avec ça vache normande.<o:p></o:p>

    11h fins des activités. Odile nous fait visiter une partie de ce vaste camp.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Vince et moi partons avec Marijo et Yann à Pétionville pour changer nos dollars. Découverte des tap-tap et de la ville. Cette visite nous a quelque peu choqué. Nous avons commencé par aller à l’hôpital de Nos petits frères et sœurs pour déjeuner. Après de nombreuses discussions nous avons pu rentrer. Là haut, vince a assisté à une bataille à coups de chaises de deux familles après on a assisté à un shooting. Un homme a ouvert le feu juste au pied de l’hôpital. Nous avons fais les courses pour les Kay. Chose pas facile quand la liste est en créole, un vrai jeu de piste.<o:p></o:p>

    Sauver, nous ne remontons pas en tap-tap avec toutes les courses. Un bon tour de 4x4 c’est agréable surtout à l’arrière avec toute la poussière dans les yeux et à chaque trou c’est le tap cul, dieu sait que les routes haïtiennes en contiennent, nos pauvres voitures françaises ne résisteront pas.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le soir on mangent avec les volontaires, un moment assez agréable pour tous c’est le moment d’exercer les langues étrangères.<o:p></o:p>

    Voilà c’est fini pour aujourd’hui, je laisse la place à qui veut.<o:p></o:p>

    MARIE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE MERCREDI 7 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il fait un temps exceptionnel ! Nous avons enfin un aperçu du soleil d’Haïti.<o:p></o:p>

     Ce matin, nous avons organisé une séance de clowns marionnettes. Les enfants étaient plus que ravis, les plus petits comme les plus grands. Les adultes ici sont très friands des choses pour les enfants.<o:p></o:p>

     Malheureusement les animateurs ont dû ramasser les clowns parce que les enfants se les arrachaient. Nous aimerions beaucoup pouvoir offrir  toutes ces jolies choses à chacun d’entre eux, mais c’est impossible. Dieu sait pourtant qu’ils s’amusent avec rien du tout. C’est formidable de se contenter de si peu. Deux bouts de cartons suffisent à occuper une trentaine de bouts de choux pendant 1 hr.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Les petits sont vraiment incroyables. Ils nous apportent tellement d’affection et de bonheur. Et ils sont tous si beaux ! !<o:p></o:p>

    Je voudrais tous les emmener avec moi. Nous venons d’apprendre que 4 sur 7 d’entre eux sont séropositifs. Je dois avouer que la boule au ventre est là. Ils sont sans parents, ils sont malades, mais ici ils sont heureux. Cet endroit respire la joie, entre les chants, les danses, les sourires et tout le reste. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Tous les Européens matérialistes et individualistes, tous les enfants pourris gâtés de chez nous devraient vivre une semaine ici et apprécier sa chance.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Cet après-midi nous avons déménagé. On doit avouer que l ‘on apprécie un peu plus de confort. Nous avons maintenant notre chambre à nous.  L’e-mail aux parents est enfin envoyé. Je pense que les parents vont être rassurés. En espérant que les problèmes du pays ne sont pas diffusés en France.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ce soir Céline et moi sommes chargés de cuisiner pour les volontaires. Grâce à Vincent, nous nous sommes assez bien sorties.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    GAELLE <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE JEUDI 8 AOUT<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

                1ère nuit pour nous les filles, dans notre nouvelle chambre. C’est le grand luxe : 1 salle de bain pour nous ( à partager avec les autres femmes volontaires), mais on peut enfin s’installer. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ce matin, on a préparé les décorations pour le mariage lundi. Les enfants étaient ravis. Ils veulent tout le temps qu’on les prennent en photos, mais on ne peut pas prendre toujours les mêmes. Ce midi on a enfin fini nos assiettes mais on a qu’en même du se servir. Les filles bouffent comme 4, c’est incroyable ! ! Même les adultes ne pourraient pas manger les assiettes qu’elles mangent.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Malheureusement, cet après-midi on a pu faire aucune activité parce qu’il ne s’est pas arrêté de pleuvoir. Mais ça a fais du bien qu’en même : 1ère fois que l’on peut enfin se pauser tranquillement depuis notre arrivée. En plus, on a eu le droit à un merveilleux cours de culture haïtienne et de tolérance. La discussion était riche en apprentissage et nous a ouvert les yeux sur pas mal de choses à nous « pauvres européens » que nous sommes.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ce soir nous sommes invités à une fête de départ. Ç a va sûrement être sympa, malheureusement il pleut toujours alors on va être tout mouillé pour y aller. En même temps, on commence à être habitué !<o:p></o:p>

     CELINE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Je reviens à hier, parce que quand on était à Pétionville, les autres se sont occupés des plus petits.<o:p></o:p>

    Donc la matinée d’hier, Marie et moi l’avons passé avec eux. Ils sont tous adorables, sauf pour la discipline et les inévitables bagarres ! !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Après les activités manuelles très simple et très apprécier par les p’tits bouts,. Nous leurs avons appris lou la lou, ils ont adoré ! ! Mais pour ce qui est des gestes, c’est autre chose…<o:p></o:p>

    Je tire ma révérence aux maîtresses, il faut avoir une patience inexplicable ! ? ! Je ne parle pas de l’énergie.<o:p></o:p>

     VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE VENDREDI 9 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Aujourd’hui, c’était grace-mat’, réveil à 8 h malgré que j’étais réveillée bien avant.<o:p></o:p>

    Au réveil, on s ‘est sentis seul car aujourd’hui tout le monde est parti au mariage. Après le moment « scotchage du matin » on est parti à la recherche d’enfants ce qui n’est pas dur ici. Avec eux nous avons échangé nos petits chants mimés ce qui était très marrant jusqu’au moment ou vince demande les clefs de la kay volontaire. <o:p></o:p>

    Personne ne l’a, gros stresse. <o:p></o:p>

    Obligé de déranger tout le monde car tous ceux qui ont les clefs sont au mariage donc big problème. Ils voulaient même démonter la porte, heureusement notre sauveuse nous a ouvert la porte, une maîtresse.<o:p></o:p>

    Conclusion : vince garde la clef.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Après une pause clope pour détendre l’atmosphère nous essayons d’organiser les olympiades, chose pas facile vu le nombre d’enfants…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    L’heure du repas arrive (j’ai fini mon assiette…) après les filles nous avons fait un cours de créole. On avait un peu de mal dans la prononciation et à tout retenir mais grâce à leur patience beaucoup de mots et d’expression sont restés.<o:p></o:p>

    Quel plaisir de dire aux enfants une phrase en créole, surtout qu’ils nous comprennent.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Vers 15h00 on est parti avec 10 enfants et 2 grands pour une ballade en montagne. Ce pays est vraiment un don du ciel. En parlant de ciel, plus on montait et plus on était dans les nuages, mais nous n’avons pas rencontré de bisounours. Je commence à me demander si ils existent vraiment.<o:p></o:p>

    MARIE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Va savoir ! peut être un jour aurons-nous les réponses à nos questions…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Comme Marie l’a dit, ce fut une journée très constructive. Nous avons tous appris quelque chose : quelques mots de créole, des chansons très amusantes que nous pourrons apprendre à nos petits français, Vincent a même appris qu’il ne fallait rien me demander le matin (expérience de la clef, aucun cerveau Galou ! ! !).<o:p></o:p>

    Bref, j’ai passé une excellente journée, j’ai même retrouvé mes cheveux. <o:p></o:p>

    Que du bonheur ! !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ce soir nous mangeons tous les 5, Gus et Maïté nous prépare une poule au pot (sans poule évidemment). Seront-ils à la hauteur des lasagnes de Katerina ?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Difficile mais je suis sûre que le repas sera préparé avec amour, surtout que Marie enseigne avec persévérance le Chi Cap Dac. Qu ‘elle est téméraire ! ! !<o:p></o:p>

    Quel courage de continuer sous les coups et les injures …<o:p></o:p>

    Elle est comme une mère pour nous !<o:p></o:p>

    GAELLE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Aujourd’hui, on a vraiment eu l’impression d’être utile. Depuis le début, le programme d’été, commencé déjà depuis 4 semaines, nous facilite pas la tâche de s’intégrer dans les activités. Tous les groupes sont organisés ainsi que les activités. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Et nous nous arrivons comme un cheveu sur la soupe. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La sensation de ne pas être à notre place est présente dans nos esprits. C’est cette petite promenade avec les enfants qui nous a montré notre utilité…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Enfin …, tout va mieux se passer, surtout avec après la journée que nous venons de faire.<o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE SAMEDI 10 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                La matinée a été très très calme, avec un concours de papillon pour le mariage, BRAVO GUS, tu as gagné … le droit de faire le patron ! !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Avec un merveilleux hasard, nous sommes partis à la mission Baptiste, c’est un peu plus bas de la montagne, avec le père Richard, Alphonso et sa femme et la famille de Kieran. Nous étions entourés de tous le big boss du centre. Alors ATTENTION …<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le père Richard nous a gentiment invité à mangé dans un fast food, version Haïti ! ! ! D’ailleurs, je recommande fortement le sandwich « KENSCOFF »…<o:p></o:p>

    C’était très agréable, surtout la magnifique vue sur les montagnes tout en mangeant ! Au faite, le Sundae haïtien n’a rien a voir avec Mc Do … Surtout avec ses véritables cacahuètes.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ensuite, comme ballade digestive, nous avons visité le mini zoo, avec à l’affiche singe, crocodile, paons,…<o:p></o:p>

    Marie s’est fortement entendu avec le merveilleux macaque, Charlie alias Marie …<o:p></o:p>

    Le tour en pick up est un vrai manège, sensation forte assurée ! ! !<o:p></o:p>

    Attention aux moucherons dans les yeux…<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

                Le soir nous avons organisé la dernière quinzaine avec Dany et Alphonso. Une petite réunion fort sympathique. Leurs objectifs étaient de « formés » les plus âgés à la responsabilité et l’organisation afin qu’ils soient présents avec les enfants quand nous serons partis.<o:p></o:p>

     Un programme assez chargé et très vague, parce qu ‘en plus il faut leurs apprendre la pédagogie scoute… Chose pas facile en 15 jours.<o:p></o:p>

    Le but était aussi d’apprendre la discipline aux enfants. Ce qui nous a marqué.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La réunion s’est terminé. Alphonso et Dany nous on dit que des choses gentils, le fait d’être présent avec les enfants pour améliorer leurs français et d’accorder de notre temps pour tous ces enfants.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE DIMANCHE 11 AOUT<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

    Après un réveil tranquille (8h00), vince et moi arrivent pour prendre le p’tit dèj. Tout en espérant, pour une fois, que les filles seraient réveillées et auraient préparé le café… Au miracle, le café était prêt !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Après nous sommes allés à la messe, qui n’a rien à voir avec les messes françaises où l’on s’endort…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Après cette belle messe nous avons préparé avec les enfants les décorations pour lundi matin. Nous avons cru ne jamais y arriver, ils étaient trop nombreux et surtout petit pour la difficulté du travail. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    GUS<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Cet après-midi, on n’a pas du tout fait ce qui était prévu au programme. Normalement, on devait faire les olympiades. Les enfants étaient prévenus. Malheureusement, une petite averse nous a fait peur. Alors on a été chanté pour les enfants de Kay Christine, ce sont tous les enfants handicapés du centre. Ils étaient contents. On chantait un peu dans le vent, mais ils étaient contents de faire du bruit.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     La fin de l’après midi a été longue et sans électricité jusqu’à 18h30. C’est triste comme on ne peut rien faire quand il n’y a pas d’électricité. <o:p></o:p>

    Marie et Vince n’ont toujours pas pu prendre leur douche. Pouah, ils doivent être sales ! Mais ils sentent meilleurs que les odeurs qu’on peut avoir ici (peut-être c’est eux qui puent qu’en même).<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Sinon, on vient d’apprendre qu’un enfant est mort à côté de l’orphelinat cet après-midi. Il a été écrasé par une voiture. Malheureusement, ça à l’air commun ici, alors que nous on en est retourné.<o:p></o:p>

    Un autre enfant, cette fois de l’orphelinat a eu une jambe écrasée. Il est à l’hôpital actuellement mais nous ne savons pas comment il va.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    CELINE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Nous sommes restés au centre ce Week end. Odile avait raison. Il faut SORTIR ! ! Le cadre est très agréable mais trop isolé. Nous n’avons toujours pas de mail de la part de nos 5 chers amis scouts …  Donc nous ne savons pas quand est notre prochaine sortie. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    C’est vrai que c’est dur et fatigant avec tous les enfants et toujours le même cadre. Mais on est en HAÏTI ! ! !<o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE LUNDI 12 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Aujourd’hui, c’est le mariage. Réveil à 6h00 pour installer les décorations. Il a fallu décorer du terrain de basket jusqu’à l’entrée. Heureusement qu’on avait fait beaucoup de décorations. On a installé notre belle guirlande de papillons au milieu de l’amphi elle était belle…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Tout le monde nous a remercié pour la décoration. Pendant la cérémonie, on a chanté avec Marijo et le Père, la bénédiction.<o:p></o:p>

    La cérémonie était très belle, elle était suivie d’un spectacle préparé par les enfants. Au programme danse sur les rythmes des tambours, danse et chanson de Mickaël Jackson ainsi que d’autres petites chansons. C’était super !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le midi nous avons mangé sur le terrain de basket. C’était très bon malgré que j’étais malade et que je n’avais pas faim.<o:p></o:p>

    Puis nous avons dansé toutes l’après midi avec les enfants. Ils sont décidément infatigables…Les filles ont eu le droit à faire une danse haïtienne avec les plus grands.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Les mariés nous ont invité à boire un coup à Kay Stephane, le « bar » du haut de Kenscoff. C’était cool et maintenant qu’on connaît l’adresse je pense qu’on y retournera plus souvent.<o:p></o:p>

    MARIE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                On a vraiment sous estimé l’ampleur du boulot pour monter les décorations. La cérémonie devait commencer à 10h00. Pour nous, c’est bon demain lever 9h00. Heureusement que l’on a écouté Dany : Non, non, il faut que tout soit fini pour 7h00…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le soir, nous avons organisé la veillée de mercredi soir avec Dany. Une veillée spéciale scout ! !<o:p></o:p>

    Il a insisté pour que l’on organise des activités scoutes.<o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE MARDI 13 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     Encore une nuit en pointillé décidément je me demande si un jour on fera des nuits entières... Sinon les filles se sont déchirées à vouloir se lever à 7h00 pensant que le rassemblement était à 8h00 au lieu de 8h30, quel dommage…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Après avoir cherché longuement nos tables (d’ailleurs on lance un avis de recherche) on s’est installé dans une kay gentiment prêté. Au programme dessin en feutre avec comme sujet : scène de la vie quotidienne.<o:p></o:p>

    On leurs a expliqué que c’était pour les enfants français et que pour éviter le gaspillage, on donnait qu’une feuille et qu’ils peuvent en avoir une autre que si leurs dessins étaient beaux. Mission accomplie on a eu des beaux dessins et 0 gaspillage. On a juste perdu 1 gomme, très beau bilan…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le midi on a été sur internet : lulu farce nous avait laissé un p’tit message. Moi, je n’ai pas trouvé le mail de ma famille donc je ne peut toujours pas leur écrire.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ce midi on a parlé avec les filles qui sont scouts et convenu qu’on se verrait à 16h30 pour préparer le feu de mercredi soir. Chose faite, on a échangé nos chansons scoutes et préparer cette veillée. Je pense que ça va être sympa, elles vont pouvoir expliquer aux enfants ce qu'être scout en créole, pour que tout le monde comprenne.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    MARIE <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La mission feu engageait également une mission bois…<o:p></o:p>

    Bienheureusement, une troupe de bonhommes fut ravie de nous porter secours. Ces petits hommes semblent aimer travailler, ou plutôt rendre service. <o:p></o:p>

    Voilà trois jours que nous n’avons pas d’électricité. Le bain de mer sera l’occasion d’un bon décrassage.<o:p></o:p>

    Catherina nous a encore préparé un petit plat fort sympathique : une sorte de moussaka sans viande mais avec beaucoup de fromage. Je m’en régale d’avance. Cependant, une bonne plâtrée de nouilles supplémentaires ne sera pas de trop. Nous sommes vraiment des grosses bouffes. Et je crois que nous en sommes fiers !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Vinz et Marie se décident enfin à faire les comptes. Mieux vaut tard que jamais, ils aiment bien…<o:p></o:p>

    Sur ce, je vais prier pour l’électricité. Les morpions commencent à m’envahir. Bonne soirée à tous et merci la vie !<o:p></o:p>

    GAELLE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Coucou, en ce qui me concerne la journée que l’ont vient de passer, je n’ai rien a ajouter. <o:p></o:p>

    Mais ce que je voulais dire c’est que je suis très content d’être avec vous, que l’on vit quelque chose d’exceptionnel, d’extraordinaire et que je ne voulais pas partager cette expérience avec d’autres personnes que vous. Je n’oublierais jamais ce mois d’août passé ensemble.<o:p></o:p>

    Je vous AIME <o:p></o:p>

    GUS<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Ce matin, pendant l’activité dessin, je suis sorti pour aller chercher du matériel. J’ai vu une fille toute seul, elle était handicapée moteur. Je lui est proposer de venir avec les autres enfants pour dessiner. Elle m’a dit non parce que les autres allaient l’injurier…<o:p></o:p>

    Oh que non ! ! ! Allez vient.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Après plusieurs hésitations, elle m’a suivi. Je suis resté à côté d’elle pour que personne ne se moque d’elle. Au bout d’un moment, une fille qui se moque de tout le monde, a commencé à imiter Nadège en train marcher. <o:p></o:p>

    Je l’est renvoyée assez méchamment en lui expliquant que c’était de la méchanceté. Gus a enchaîné en lui demandant si ça lui ferait plaisir d’être comme Nadège. Elle a très bien compris.<o:p></o:p>

    Je trouve que ces jeunes n’ont aucune pitié entre eux. Tout comme le respect et la tolérance.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Sinon aujourd’hui, nous nous sentons beaucoup plus impliqué dans la vie du centre. Peut être parce que nous avons eu de très bon résultat de l’activité manuelle ou parce que les activités nous paraissent plus concrètes… <o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE MERCREDI 14 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Voilà, je me retrouve toute seule. Les autres sont partis à la plage avec les enfants. Et moi, je suis malade. Les médicaments ont fait leurs effets mais je crois qu’ils ne vont plus le faire pour longtemps parce que je sens mes boyaux qui recommencent à ce tordre dans tous les sens. J’ai même suivi les sages conseils de Yann, à savoir, manger une banane, mais son conseil n’est malheureusement pas efficace.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Enfin, j’espère que les autres profitent bien de leur journée à la plage, qu’ils prennent de belles photos et qu’ils ne rentreront pas trop fatigués. En tout cas, si ils ont le même temps que nous à Kenscoff, ils vont être gâtés.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Sinon, de mon côté, après avoir déprimé un p’tit moment, je profite de ma p’tite journée de détente pour m’occuper et me reposer. J’ai même pu finir ma lessive. Yann voulait que je lui lave son tee shirt mais il ne me l’a pas donné alors, tant pis pour lui.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                A part ça, après avoir appris quelques mots de français à Pollento, j’organise notre journée de demain et notre Week end à venir. Comme ça, les autres ne vont pas croire que j’ai passé ma journée à dormir. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    J’ai hâte de leur annoncer les bonnes nouvelles, comme demain départ 6h00, peut être plus tôt et vendredi, de mieux en mieux, départ 4h30 – 5h00 ! ! Mais je n’ai pas que des mauvaises nouvelles. On prévoit avec Yann d’aller voir un concert jeudi soir. Voilà qui va mettre tout le monde de bonne humeur.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Sinon, je cherche désespérément les clefs pour aller sur internet, mais personne n’est là pour m’aider. Tant pis, je vais piquer les mots croisés de Gaëlle, ça va m’occuper quelques instants en attendant la compagnie. J’espère qu’elles ne seront pas trop fâchées.<o:p></o:p>

    Dépêchez-vous qu ‘en même de revenir, parce que je vais avoir du mal à m’occuper encore longtemps.<o:p></o:p>

    CELINE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Ne t’inquiète pas, on arrive…<o:p></o:p>

    Cette journée a été un vrai moment de plaisir ( je pense que les photos résume bien la situation…). Mais pour que cette journée soit complètement exceptionnelle, il manquait Céline !<o:p></o:p>

    Mais bon, on aura d’autres occasions.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Le trajet de l’aller a été assez TRASH ! Au menu, un voyage de 3hrs dans une bétaillère avec à peu près 30 enfants. Jusque là tout va bien, mais étant donné l’état des routes et de la bétaillère, des rejets on commencé à surgir. Et oui, ces petits monstres nous faisaient un festival de gerboulade. Au départ, Margot nous avait donné des sachets. Mais à quoi serviront-ils ? 1 heure après le départ, nous comprenons enfin…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Un problème se pose, il ne reste plus que 3 sachets (sur 11) pour le retour. Pas mal pour un début ! Je crois que le plus drôle était Gus, le pauvre, il se retrouvait parmis les enfants et les nausées… Ca tête voulait tout dire : les yeux pétillants, les petits haut de cœur, et la bouche remplie d’air.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                En arrivant sur les yeux, nous nous sommes dis : alors comme ça le paradis existe vraiment ? ! ? !<o:p></o:p>

                La plage était d’une beauté inexplicable. Il y avait tout mise à part le sable fin… Avec une eau approchant les 30 – 35 °C. Les gamins étaient ravis et surtout content de se rincer…<o:p></o:p>

                Après un bon bain, le retour fut des plus calmes.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Le soir, avons « organisé » une veillée de feu. En faite nous devions tout faire, mais l’aide des 2 scoutes haïtiennes a vraiment été bénéfique puisqu’on a quasiment rien fait. 2 ptits chants… et elles ont expliqué le scoutisme ce qui ne les a pas franchement intéressé.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Pour finir cette journée décidément interminable, on était invité à l’anniversaire du père Richard. C’était vraiment sympa, quand on est arrivé le père, la guitare à la main, jouait gaiement Dominique… <o:p></o:p>

                Après avoir grignoté quelques bricoles et testé la Santa Carolina (du vin en Brick), Gus à pris la guitare et on a chanté jusqu’à ce que tout le monde était partis. Oh faite merci pour le rangement de la salle…. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE JEUDI 15 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Aujourd’hui, rendez-vous 6h00 pour passer une journée dans une clinique de Port-au-Prince. On est allé pour une première étape à l’hôpital de Pétion-ville où Gaëlle en a profité pour finir ça nuit.<o:p></o:p>

    Puis direction Port-au-Prince. La clinique se trouvait dans la cité Pelée quartier « « riche » » de la cité Soleil, le bidonville de la capitale, mais même ce quartier reste misérable.<o:p></o:p>

     La traversée de la clinique fut un choc émotionnel assez important car se sont de grandes pièces avec pleins de lits où les malades sont vraiment très malades, c’était des tuberculeux et des sidéens. On nous avait prévenus que c’était des cas très importants mais le mal était bien présent. <o:p></o:p>

    Le père Richard nous présente à la personne chargée de faire la visite des malades. Nous voilà dans la première chambre, on commence par une distribution de bonbons. Au début Galou n’osait pas les distribuer mais elle nous a fait preuve de beaucoup de courage et en fin de matinée, elle était assise à côté des patients en leurs tenant la main. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La première chanson fut la plus dure car on avait la gorge nouée mais à la vue de l’émerveillement des malades, nos cœurs se sont remplis de joie et nous chantions avec beaucoup de plaisir et de rythmes. <o:p></o:p>

    Ils nous regardaient avec de grands sourires et pour ceux qui pouvaient en tapant des mains. Après la série de chants, on a fait la prière avec eux : notre père, je vous salue Marie ainsi que la prière scoute.<o:p></o:p>

     on a suivi ce rythme durant les 4 ou 5 chambres. Notre accompagnateur après chaque chambre demandait en créole leurs impressions. Ils étaient tous ravis qu’on chante un peu de gaieté et souhaitent que l’on revienne. <o:p></o:p>

    Lors de la dernière chambre on commençait à ne plus avoir de voix mais c’est dans cette chambre qu’on avait nos plus grands fans, un malade parlant français, nous comblais de remerciement et voulait nous poser des questions sur les scouts.<o:p></o:p>

    Bilan : magnifique, enrichissant. Dommage que Gus était malade et donc pas présent.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Le midi on était invité par des frères de Soeur Mère Thérésa, repas délicieux.<o:p></o:p>

    L’après midi retour à Pétion-ville où Yann nous avait fait préparer un repas ma foi bien appétissant dans le craquage, on goûte un peu à tout. <o:p></o:p>

    Puis on est allé dans l’hôtel de Yann, prendre un verre. Sacrée hôtel avec des belles piscines sous les cocotiers et un cocktail comme je n’ai jamais bu. Mais il ne veut même pas nous embaucher dans son hôtel pour profiter du cadre, même pas à la plonge… enfin, cette pause fut bien méritée.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pendant ce temps, Céline a joué au tennis sous une chaleur de ouf. De quoi perdre un litre de sueur. En repartant, de l’hôtel, le contraste est vraiment immense et écœurant mais bon c’est Haïti.<o:p></o:p>

    MARIE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Oui, c’est Haïti chérie comme disent les gens d’ici ! La journée est fort bien résumée mais je tiens à parlé du choc de l’hôpital. <o:p></o:p>

    C’est vraiment impensable. Nous avons réalisé que les images de la télé reflètent parfaitement la triste réalité des conditions humaines. Je dois avouer que je me suis vraiment épatée : je crois que la joie qu’on a pu lire sur leurs visages lors de notre visite, a largement compensé mes craintes.<o:p></o:p>

     Une chose est sûre, c’est que les gens comme father Rick, Di ou Peter font vraiment un travail exceptionnel et sont ici, des dons du ciel.<o:p></o:p>

    GAËLLE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Voici une page supplémentaire pour la journée du 15.08 car j’ai abusé de trop écrire<o:p></o:p>

                MARIE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Merci Marie ! ! !<o:p></o:p>

    Que de résumer exact. Mais je tiens aussi à y participer !<o:p></o:p>

    Car cette journée restera graver dans nos mémoires un bon bout de temps…<o:p></o:p>

    La première chambre a vraiment été horrible, je n’avais pas envie de chanter joyeusement en pensant au mal dont ils souffrent !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Mais après le premier « tapage de main », la motivation était présente et le cœur y était.<o:p></o:p>

    Nous étions leurs rayons de soleil, un peu de bonheur dans ce cadre qui ne peut faire penser qu’à la souffrance et la maladie.<o:p></o:p>

    L’ennui, la douleur et l’angoisse doivent être leurs quotidiens. Alors, après cette journée, de chants, de partage et de prière nous nous sentions bien dans nos esprits. Bien sûr sans compter le méchant choc psychologique. <o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE VENDREDI 16 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Debout de plus en plus tôt : 4h00 ! ! ! « officiellement », le départ 5h00. Mais comme en Haïti on se fait toujours attendre, donc départ 7h00…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Le chargement dans le bus était assez délicat. Limite à se monter dessus ! 1ère arrêt, Kenscoff…<o:p></o:p>

    Sœur Ancie met le Hola ! On est trop chargé. Conclusion, après 1h00 d’attente on part en 4x4, trop de chance ! Mais le bus rempli d’animateur nous montrait fâcheusement du doigt. Il faut dire que l’on profitait du voyage pour passer un week end à Jacmel.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Après 3h00 de route, en comptant les bouchons à Port-au-Prince ainsi que la magnifique escalade dans les montagnes haïtiennes.<o:p></o:p>

    Les crissements de pneu dans les virages ont fortement plu à Sr Ancie, elle ne s’en remettait pas ? ! ?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                On est arrivé à la plage à 11h00. Avec Gaëlle on a constaté que des pieds étrangement blancs émergeaient de l’eau ! Pouiiiiiiiit !<o:p></o:p>

    Sûrement pour respirer…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Redécollage à 14h pour trouver un hôtel. Après s’être posé, on a visité la plage, bien sûr toujours en compagnie de Yann. Celle-ci était horrible, un banc de déchets s’étalait tout le long du rivage !<o:p></o:p>

    On a rencontré Miller, un « ami » de Yann. Qui nous a accompagné à prendre une bière.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Prochaine mission, trouver un restaurant, chose assez facile ! mais l’attente du service laisse à désirer…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ensuite, on s’est retrouvé dans un bar huppé pour une soirée spécial mal de tête avec un concours de chant. 5 candidats, 5 chansons ce qui est à peu près égal à 20 chansons au total soit 12 casseroles, à mourir de rire ? ! ? Nous n’avons pas vu grand chose à cause des larmes de nos rires. Les vibrations des oreilles étaient réellement intenables. Conclusion : la gagnante était la pire ! ! !<o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE SAMEDI 17 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Après un réveil tranquille on décide de se bouger pour prendre le petit déjeuner. Le prix étant trop cher dans notre hôtel, on se décide d’aller dans un hôtel moins cher.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Au matin, les Haïtiens mangent salé ce qui pose un petit problème à vince. C’est pourtant sympa des spaghettis au réveil enfin presque car ils ne sont pas pressés pour nous servir : 1h d’attente comme hier soir mais bon, on commence à s’y faire. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Après l’attente du ptit déjeuner, ma foie fort sympathique avec un jus de grenadia, rien de mieux que d’attendre à la banque. La règle d’or du pays « être patient ». Remarque l’attente était agréable car la banque était climatisée. Quel plaisir de sentir de la fraîcheur alors que ça fait 2 jours qu’on fond sous la chaleur de Jacmel.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Après Yann nous a fait faire un tour du marché, c’est assez impressionnant, les règles d’hygiène ne sont pas connues ici. Le marché se passe sous des toiles, toutes les vendeuses sont assises par terre avec les fruits, les légumes et les fatras, les allées ne sont pas plus grandes d’1 mètre et tout le monde se bouscule mais c’est « l’expérience haïtienne ».<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Après en route pour la plage, quel bonheur d’être à la plage en compagnie des poules. Dès notre arrivé, tout le monde proposait ses services, noix de coco. Ce n’est d’ailleurs pas comme je l’imaginais et d’ailleurs moins bon aussi. Puis une dame avec pleins de chapeaux, après une série d’essaie, on a tous craqués, on se transforme en Haïtien.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    De retour à Jacmel, on recherche un restaurant pour mander. Puis en route pour le shopping, mais il se fait tard et beaucoup de magasins sont fermés mais nous avons un ptit guide qui nous accompagne. On s’émerveille devant tous ces cadeaux magnifiques. Notre porte-monnaie  a pris sa claque, heureusement que ce n’est pas très cher car on veut tout acheter.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Obligé de passer à l’hôtel pour tout déposer puis direction restaurant, le même qu’hier sauf qu’aujourd’hui on commande puis on ressort prendre l’apéro pour éviter d’attendre 1h. Quel plaisir d’arriver au restaurant et se faire servir aussitôt ?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Programme de la soirée : accompagner de quelques bières et squattage au port. Durant la soirée, les filles on testé une nouvelle façon de faire pipi, la manière la plus tripante et discrète sur un port.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Dans l’eau, on voyait des poissons flash, Vincent nous a fait des petites danses sympas. Quelle soirée ! ! ! <o:p></o:p>

    MARIE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE DIMANCHE 18 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Aujourd’hui, c’était une journée assez éprouvante je dois dire. Après avoir passé un super Week end, très décontractant, on se retrouve plongé dans « l’expérience Haïti ».<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                D’abord on a commencé à jouer les touristes bourrés de tunes en claquant notre argent dans les cadeaux. Mais après, changement de décor ! La traversée de Jacmel – Port-au-Prince fut assez inoubliable pour tout le monde je pense. On était entassé comme des bœufs, sous une chaleur insoutenable.. On a tous tapé la pause : « on est bien, on bouge plus pendant 3h00 ».<o:p></o:p>

                On suait tellement comme des grosses vaches que la jupe de Gaëlle a déteint en rose sur mon pantalon. C’était « très jolie ».<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Après cette expérience, une autre encore mieux nous attend : la traversée de Port-au-Prince. Yann nous avait prévenus qu’il ne fallait pas s’arrêter, pour regarder même répondre au gens. Et c’est vrai qu’on ne faisait pas les malins avec nos gros sacs remplis de souvenirs et de tunes. Gus s’est même fait agripper son sac, mais comme notre cher Gus est un pur Rambo, le « méchant » a eu peur et a lâché prise.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Une fois dans le tap-tap qui nous emmène sur Pétion ville, on était déjà beaucoup plus rassuré. Une fois à la clinique on a eu le droit à un bon petit repas. P’tite pause bien méritée et on redécolle. <o:p></o:p>

                Après un 3ème petit tour en tap-tap, c’est la super montée de Kenscoff qui nous attendait. Elle était encore plus horrible que ce dont je l’imaginais. Mais ce fut un réel plaisir d’arrivée enfin à l’orphelinat et de retrouver la fraîcheur de Kenscoff. Même si on était tous déprimés de voir notre Week end se terminer.<o:p></o:p>

    CELINE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE LUNDI 19 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Une première journée bien décourageante. Nous avons commencé nos activités et notre dur tâche de « formateurs ».<o:p></o:p>

    Hélas : plus de 40 gamins surexcités et complètement décidés à n’en faire qu’à leur tête.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Une tentative de jeu, une tèque géante (40) due être rapidement remise en question : nous étions visiblement les seuls à avoir envie de jouer. Par-dessus le marché, les assistants nous ont causé encore plus de problèmes que les gamins. Vive les touristes !<o:p></o:p>

    Enfin bref, une matinée désolante.<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

                 Après s’être fait remonter les bretelles, le midi, par Danny, tout le monde s’est un peu plus prêté au jeu pour les activités de l’après-midi. Au programme, petits jeux éducatifs : sorte de boogle et dessiner c’est gagné ! Pa pi mal ! !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Pour nous remettre de nos émotions, rien de tel qu’un passage à Kay Stéphane et quelques bières.<o:p></o:p>

    Il faudra mettre tout ça au clair demain sinon les quinze derniers jours risquent d’être horribles.<o:p></o:p>

                Je tiens tout de même à remercier mes assistantes pour leur formidable démonstration de cerveaux vides…<o:p></o:p>

    GAËLLE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                J’ai bien aimé la façon dont Danny à régler le problème de ce matin.<o:p></o:p>

    Pendant que je mangeais, à Kay Ste Thérèse, avec Gus, Danny a appelé tous les enfants des 2 maisons de la matinée. Comme ça, en plein repas !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il leurs a fait un méchant discours sur le respect et la tolérance. Il a insisté sur le faite qu’ils sont logés, nourris et blanchis et qu’ils ne font aucun effort de discipline.<o:p></o:p>

    Ensuite, il a demandé, à Gus et moi, de leur dire quelques choses. (Danny adore nous faire parler, même quand on a rien à dire…).<o:p></o:p>

    Pour les enfants, nous sommes obligés d’être ici parce que nous sommes envoyés par le gouvernement (comme les volontaires allemands). Le but de mon ptit spitch était de leurs faire comprendre que ça faisait 3 ans qu’on bossait pour venir ici, que nous avions choisi ce pays et que nous étions choqués par le manque de respect et de tolérance en notre égard. Gus en a fait de même.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Je pense que le message est passé parce que l’après midi c’est très bien déroulé. Les gamins ont adoré. Mais nous n’étions pas fier le midi, pour la première matinée seule avec les enfants. Mais comme on a dis à Danny, c’est pas ½ journée qui va nous arrêter ! Pas maintenant ! <o:p></o:p>

    Quant au « programme de formation », il n’y a pas plus vague ! Eux comme nous ne savons pas très bien ou aller…<o:p></o:p>

    VINCENT <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE MARDI 20 AOUT<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

    Comme tous les jours, la 1ère heure, c’est travail. Toujours dans la bonne humeur mais parfois difficile de trier les tas de fatras. Mais ça c’est mieux déroulé qu’hier (c’était le bordelle !). Un de mes « assistant » (un maître), leur a fait un spitch sur le scoutisme et sa pédagogie : ne pas arrêter même si on en a marre, en gros. Ils ont bien compris et le travail s’est fait tranquillement.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Après cette heure, direction TELECO pour faire une série de petit jeu. Le problème c’est que tout le monde est fatigué et le temps nous est compté. Alors on se pose et on admire le paysage tout en suçant des surettes. Comme à chaque fois, le retour a été beaucoup plus simple et plus rapide.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                L’après midi, on est monté au refuge pour faire un foot. Ce qui, bizarrement, n’a causé aucun problème. <o:p></o:p>

    Un groupe de plus petit s’est incrusté avec nous. Ils ont fait des petits jeux (un remix de Pierre appelle Paul et le chef d’orchestre) en compagnie de Céline et Gaëlle. Pendant tout ce temps, Gus et Elma étaient sorti pour faire une sorte d’olympiade.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Le soir a été très constructif : REUNION, tant attendu, AVEC LES ASSISTANTS. En effet, eux comme nous ne connaissaient pas les tâches à faire. Après 1h00 de discussion intense et d’amusement, MERCI MARIE ! ! ! Pour les deux côtés, tout est déjà plus clair. On verra ce que cela donnera demain…<o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE MERCREDI 21 AOUT<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

                Ce matin là, nous nous levâmes pour 8h50, comme chaque matin, pour faire le travail, ou nous avons nettoyé tout le tour de l’orphelinat avant de brûler tous les déchets non polluant.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Après ce bon nettoyage, nous sommes partis faire un poule-renard-vipère. Les enfants étaient super content du jeu. Après cette magnifique matinée, nous sommes allés manger dans nos maisons respectives. <o:p></o:p>

    Pour l ‘après midi, le programme était : préparation de la veillée du lendemain et atelier perles. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Mais lorsque l’on a fait les 2 groupes, celui de la veillée n’était pas content, mais lorsqu’on leur a dis qu’elles danser, elles retrouvèrent le sourire et furent motivées.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    GUS<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Dans l’après midi, étant donné que les filles étaient trop nombreuses pour les perles, un groupe devait organiser la veillée de jeudi soir. Le truc était simple (pour nous) : une ligne et une à gauche, une à droite, une à gauche et une à droite… lorsque j’ai désigné le groupe préparation, je pense que quelques filles devaient me détester….<o:p></o:p>

    Heureusement que les assistants étaient présents pour expliquer le fonctionnement et calmer le jeu ! <o:p></o:p>

    Le 2ème principe était simple : si tu ne veux pas préparer cette veillée, demain tu ne feras pas les perles. Tout le monde a très bien compris.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Mais le commencement était dur. D’abord, pas possible de danser à l’extérieur : PLUIE. Ensuite, trouver les clefs de la salle : ATTENTE. Puis pas de poste ni d’électricité…<o:p></o:p>

    Pour finir 1 CD : TONI BRAXTON !<o:p></o:p>

    Conclusion, les filles se sont organisées sur une danse au djumbé.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    VINCENT <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE JEUDI 22 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Aujourd’hui, rendez-vous 7h30 à kay volontaire pour être à 8h00 chez Odile pour visiter la ferme de Jenny, mais comme on est en Haïti, on est parti à plus de 8h.<o:p></o:p>

    En compagnie de Reginald, Yann et 5 filles de Kay Johanne dont la copine de Gaëlle (micheline).<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Arrivée chez Odile, tout le monde comprend que pour aller à la ferme, une petite rando nous attend, Gus avec sa patte folle décide de remonter. Et nous voilà parti sous un soleil de feu, sans eau sans crème. Aaaaaaaah les scouts…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Les montagnes haïtiennes sont pas des montagnes de PD. Nous avons grimpé la montagne sur des sentiers tels des petites chèvres. Ce fut très éprouvant mais le paysage est tellement magnifique qu’il nous encourage.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Arrivée à la ferme, on imagine boire mais NON ! Il n’y a pas d’eau, juste des plantations, 3 poules enfermées, 2 étangs et une serre. J’étais un peu déçu. Je m’attendais à mieux. Puis, on est repartis à monter encore la montagne pour rejoindre TELECO. On est vraiment très fier de notre ballade. Ca aurait été dommage de partir sans l’avoir fait.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                L’après midi, ½ groupe perle et ½ veillée. Journée speed car la veillée est ce soir.<o:p></o:p>

    A 16h30, préparation en cuisine de Hot dog, environ 300, sans en goûter un seul. Mais heureusement on avait la pizza à Katerina.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                La veillée se déroule super bien. Il y a même des petits chants de la famille de Kieran car la fête était pour son départ, pour diriger un autre orphelinat en République dominicaine. Father Rick nous a refait « Dominique » à la guitare.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Tout le monde nous a félicité. Puis il y avait de la musique et tous les enfants ont dansé. Ca fait vraiment plaisir de les voir s’amuser. Ils sont vraiment chanceux d’être là surtout après ce qu’on a vu ce Week end.<o:p></o:p>

    MARIE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE VENDREDI 23 AOUT<o:p></o:p>

                Aujourd’hui, on retourne à l’hôpital. On s’est encore repris une bonne claque mais c’était tout de même moins hard que la fois précédente. Même si à l’arrivée, on a fait une petite prière pour un patient qui venait de mourir. Ca met tout de suite dans l’ambiance.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                On a encore chanté à ne plus avoir de voix. <o:p></o:p>

    Obliger de faire des pauses coca pour tenter de la retrouver. Pendant que l’on chantait dans le dortoir, le père Richard est venu faire le sacrement des malades aux patients mourants. Ca nous a un peu collé un froid mais il fallait continuer à chanter qu’en même.<o:p></o:p>

                A la fin, on a eu le droit de manger les bons petits sandwichs préparés avec soins par les sœurs. Et on s’est fait ramener par le chauffeur de la clinique.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                L’après midi c’était repos. Vinz et Gus étaient super fiers d’avoir réussi à bien marchander, mais en fait, on s’est rendu compte qu’ils s’étaient bien fait baiser. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le soir c’était une soirée fort sympathique. On est allé à kay Stéphane avec Yann. Et après grand nombre de réfléchissement  sur l’endroit où on allait se poser pour éviter de réveiller le voisinage, Yann nous a emmené dans un petit coin bien tranquille. La vue était magnifique. On voyait au loin Port-au-Prince de nuit. Bon évidemment il n’y avait pas beaucoup de lumière, on est en Haïti et l’électricité se fait rare tout de même.<o:p></o:p>

    On a eu du mal à décoller pour aller se coucher mais Gus était fatigué, on lui a fait plaisir. Il hallucinait beaucoup d’ailleurs.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    CELINE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE SAMEDI 24 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Aujourd’hui, c’est le week end, Peter nous a organisé un ptit programme. Tout d’abord rendez-vous à 13h à l’hôpital de NPFS donc départ 10h car on voulait manger à la mission baptiste.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Sauf qu’au moment de vouloir prendre l’argent pour partir, Gros stress on s’est fait voler notre taxe de retour (155$ US) et je m’aperçois que je n’ai plus que 40 $ US sur 100. De quoi déprimé pour un début de week end.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Tout cela a fait qu’on est parti à 11h. Mais la bonne nouvelle est que Yann part avec nous en week end.<o:p></o:p>

    Nous voilà partie à pied pour rejoindre le tap tap du centre de Kenscoff.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Les sandwichs de la mission Baptiste sont vraiment un régal. Après un petit tour avec quelques haïtiens, nous voilà reparti mais avec la circulation haïtienne on est arrivé à 13h50 à l’hôpital et nous avons loupé notre rendez-vous avec Peter. Nous avons essayé de le chercher pendant plus d’une heure avec l’aide des enfants des rues. Mais aucune réponse donc on décide de faire nos achats autour de l’hôpital.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                On se fait interpeller par tout le monde car ils veulent tous qu’on leur achète quelque chose, car ils sont dans la misère.<o:p></o:p>

    Ici, il faut tous marchander, c’est assez marrant. Voilà une 2ème tournée bien chargée de cadeaux.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                De retour à l’hôpital, nous avons des nouvelles de Peter qui était à Kenscoff et donc, nouveaux rendez-vous à 19h. Entre temps René est venu et nous sommes allés boire une bière devant la station ELF.<o:p></o:p>

                A 19h00 Peter et Gerry sont arrivés et nous ont gentiment emmenés à l’hôtel pour déposer nos affaires.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Programme de la soirée : squattage à la station de service. J’oubliais le retour de l’hôtel s’est effectué sous une pluie torride et on était à l’arrière, pas moyen de s’abriter. Voilà notre 1ère soirée bien arrosée. <o:p></o:p>

    On a enfin goûté au poulet du bord de route… excellent sauf quand on renverse tout le pot de piment. N’est-ce pas Galou ? ?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Puis on est allé voir un concert mais avant une petite pause chez René et Peter, pause fort appréciable…<o:p></o:p>

    Ils vivent vraiment dans un paradis malgré qu’il nous ait montré des photos du coup d’état devant chez eux, assez choc…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Le groupe au concert chantait presque que pour nous mais c’était vraiment sympa. Mais la fatigue nous emporte donc il faut chercher un moyen de locomotion. A la sortie, un homme nous propose son tap tap, mais on l’attend toujours.<o:p></o:p>

    Puis, arrivent des motos, ça pourrait être sympa mais trop cher donc on commence à avancer. <o:p></o:p>

    Peter arrête une voiture mais à sa grande surprise c’était la police. Après une discussion, les flics veulent bien nous descendre jusqu’à l’hôtel : cette soirée aurait été vraiment trépidante.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    MARIE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Je me lève et je confirme !<o:p></o:p>

    Petite pensée à Charly pendant le retour en fourgon. Tu connais les filles qui rencontrent les flics de tous les pays où elles vont ? ? ?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    GAËLLE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Je reviens à quelques passages…<o:p></o:p>

     Pendant le squattage à la station, les gamins des rues nous on occupé un bon bout de temps. C’est simple, il fallait que l’on soit à 21h, à la boîte et nous sommes partis vers 23h.<o:p></o:p>

    Ces enfants sont vraiment formidables. Ils occupent une soirée sans aucun problème. Surtout qu’ils sont super agiles et adorent faire des démonstrations….<o:p></o:p>

    C’est eux qui nous ont accompagné jusqu’à la boîte. Malgré qu’ils ne savaient pas du tout où elle se trouve… <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Quand on est revenu avec les flics, il roulait doucement et le flic qui était derrière avec nous s’est mis à sortir son arme et braquait le devant de la voiture…<o:p></o:p>

    Pas évident, puisque nous avions le dos nu donc une balle pouvait si vite arriver. Pas rassuré…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

    LE DIMANCHE 25 AOUT<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

                La nuit à l’hôtel fut bien appréciable et très appréciée d’ailleurs. Malgré quelques soucis pour Céline et moi. En fait, des jeunes hommes squattaient gentiment à quelques centimètres de nos fenêtres qui ne fermaient pas. Un peu gênent qu’en même.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Tout le monde a finalement bien dormi et fût réveillé par une irréprochable plâtrée de nouilles. Nous voilà repartis pour une journée bien chargée.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Peter nous attendait pour nous emmené au marché de fer de Port-au-Prince où le craquage de porte-monnaie nous guettait inévitablement. Comme des bœufs, nous sommes assaillis de vendeurs (« bon marché »), tous plus déterminés les uns que les autres à vouloir nous soutirer quelques gourdes.<o:p></o:p>

    On leur aurait bien laissé Gus mais on a promis de le ramener à Julie (HUMOUR ! !).<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Enfin bref, sous une chaleur accablante, nous sommes repartis les bras chargés de cadeaux tels de bons touristes.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                GAËLLE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Pour profiter pleinement de l’après midi, nous sommes repassés à St Damien déposés nos cadeaux.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Après ça, direction le champs de Mars à Port-au-Prince pour le concert des 75 ans des cigarettes « comme il faut ».<o:p></o:p>

    L’après midi fût chargé en boisson sur le bord du trottoir.<o:p></o:p>

    Mais le son était sympathique, merci pour les reprises de Bob Marley.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Nous avons pu constater la misère des enfants des rues et les témoignages lus avant le départ devenaient réalité.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Après un léger désaccord pour repartir à Kenscoff : Gus et moi voulions partir avec jerry vers 18h et les filles souhaitaient repartir après le concert.<o:p></o:p>

    Conclusion, Gus, fatigué, est retourné au centre et pour ma part, après une « intense réflexion » (merci Céline pour le coup de pouce !) je suis resté.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Le repas, chargé de sandwichs aux œufs, fût fort délicieux. D’ailleurs  « t’en r’veux un, Gaëlle ? ? ? »<o:p></o:p>

    « Oh, pourquoi pas… »<o:p></o:p>

    Malheureusement, au moment du départ pour rejoindre la scène, une pluie battante s’est mise à arriver. La pluie était impressionnante, mais les gens continuent à vivre tranquillement comme si de rien n’était…<o:p></o:p>

    Mais le long moment sous le parasol du marchand de glace nous a tellement mouillé qu’il était préférable d’aller directement au concert des troubadours !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                La scène était vraiment excellente, du bon p’tit son haïtien ! ! !<o:p></o:p>

    Après quelques petites danses, n’est-ce pas Céline et Gaëlle ? ! ? ! Nous sommes repartis à la voiture, toujours aussi trempé, voir même dégoulinant.<o:p></o:p>

    Nous nous sommes changés à l’hôpital pour repartir avec Jerry au centre. <o:p></o:p>

    Conclusion : soirée bien arrosée…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE LUNDI 26 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Après un dur réveil, nous avons commencé la journée par le travail, comme d’habitude.<o:p></o:p>

    Super Danny le ramassage de pierre, très sympa, surtout lorsqu’une personne défait notre travail 2 jours après.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Puis nous sommes montés au refuge avec Kay San Diego, avec des enfants très turbulents, pour faire un foot qui s’est plutôt bien passé.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Après un bon repas dans les kay, l’activité de l’après midi était atelier peinture, où les enfants se sont bien amusé à en mettre partout sur les tables…<o:p></o:p>

    Et vive le nettoyage ! ! !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Pendant ce temps, un autre groupe faisait des petits jeux dehors (béret, et un oh-hiss qui fût très drôle…)<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Le soir nous étions à une soirée où nous nous sentions pas du tout à notre place, mais bon la nourriture était très bonne… hein les filles ! ! !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Après cette soirée, que nous avons écourté, nous sommes allés nous coucher pour une bonne nuite de sommeil.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                GUS<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    L’après midi, j’étais avec les petits, pour les jeux. Le béret c’est très bien déroulé. Mis à part que quand l’adversaire avait le béret, les autres ne couraient pas…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Mais pour le Ho-hiss, c’était une bonne partie de déconnade…<o:p></o:p>

    Les gamins pensaient qu’il fallait retourner à la même place, on a du arrêter plutôt parce que la tension commençait à monter !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE MARDI 27 AOUT<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

                Pour rester dans le basic, la 1ère heure est réservée au travail. Quand je dis, la première heure, il faut enlever la durée du discours de Danny soit 30 mn. Surtout que ce matin, il nous a appris qu’il fallait organiser un tournoi de foot. Et bien sûr, il nous a demandé de dire un mot là dessus aux enfants. « Mais Danny, on a rien n’a dire… »<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Avec Gaëlle et son groupe, pour le 2ème jour, on a nettoyé une rigole d’évacuation. Super sympa ! !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Ensuite, toujours avec kay San Diego, on est monté au refuge pour un poule-renard-vipère. Ils étaient super mignons avec leurs bandeaux de crépons et leur barbouillage de posca !<o:p></o:p>

    Pendant la dispersion des équipes, un enfant a fouetté un autre sur le pied, avec une lanière en cuire. Conclusion : « tu ne joue pas ! ! »<o:p></o:p>

    Celui-ci a d’ailleurs fouillé dans notre sac et s’est fait prendre en flagrant délit par Gaëlle en train de déguster soigneusement un biscuit. Pour la fin de l’histoire, j’ai ramené le gamin au centre pour le donner à son maître. Le voyage a été assez bruyant !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Pendant ce temps, le poule-renard-vipère est méchamment parti en sucette, tout le monde mangeait tout le monde. Ils étaient trop jeunes peut-être…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Pour régler quelques problèmes comme la confirmation du vol du retour, faire les courses pour la fiesta et changer pas mal de travellers, Céline et moi, avons profité du voyage à Pétio-ville avec Marijo.<o:p></o:p>

    L’après midi est passé super vite, retour au centre 18h30…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Pendant ce temps, Marie et moi tentions de faire faire des bracelets en perles aux enfants. Malheureusement, environ 50 mains gauches pour 4 mains en bonne santé.<o:p></o:p>

    On ne peut pas dire qu’ils soient très minutieux et habiles pour ce genre de choses.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Gus était parti faire un foot avec l’autre moitié du groupe.<o:p></o:p>

    Finalement, nous avons fait les bracelets de la moitié des enfants. Et nous avons terminé à 17h30.<o:p></o:p>

    Sympa les polios…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    GAËLLE <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE MERCREDI 28 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Aujourd’hui, c’est changement de kay…<o:p></o:p>

    Le matin, on est monté, une fois de plus, au refuge. Pour y faire 2 groupes de jeux : un béret et une tomate.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Avec Gaëlle et moi, le béret s ‘est très bien passé. Mais pour l’autre groupe…<o:p></o:p>

    On a eu le malheur de prendre un ballon de foot (pour la tomate) mais sans jouer au foot. Ils se sentaient un peu frustré peut être…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Les gamins ne voulaient pas jouer, ils couraient partout avec le ballon. Céline, Gus et Marie se sont énervés et on regroupé les gamins assis par terre, ils s’en foutaient complètement. Ils rigolaient… INFERNALE ! ! !<o:p></o:p>

    Pour les calmés, ils ont décidé de les séparés sur le terrain, mais dès que leurs dos étaient tournés, ils se remettaient au centre. Un pétage de plomb…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Ca ne pouvait plus continuer, On les a punis, mais ils rigolaient de plus belle, puis ils ne faisaient rien… Nous étions découragés. Un gamin a même parlé de l’indépendance, le choc ! On est là pour eux et ils pensent tout le contraire… <o:p></o:p>

    Ce qui nous a encore plus énervé. Après un bon gros moment de gueulade, en rang deux par deux, on va voir Danny (la figure même de l’autorité), ça en a calmé plus d’un et fait pleurer les autres. C’est bizarre, la moquerie de leurs visages c’était effacé pour laisser place à la pitié. Mais avec le manque de respect et de tolérance qu’ils venaient de nous prouver, aucune pitié. Le départ pour le centre (après 1h) fut des plus délicat, entre les gamins qui s’échappaient et ceux qui ne voulaient pas marcher…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Pendant ce temps, l’autre groupe, très calme est resté avec Gus, pour ne pas que les enfants se mélangent. Sur la route, le plus dur des gamins ma parlé d’esclavage. J’avais un nœud dans le coup. Mais ça ne servait à rien de répondre. Arriver au centre, ils voulaient tous s’échapper alors on a fait les flics ! On a qu’en même perdu 1 sur 14, c’est pas mal.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Danny leurs a fait une leçon qu’ils se souviendront, parce que Danny nous voyait comme une aide personnelle, d’être là et de s’occuper des gamins, alors il ne supporte pas du tout ce type de problème. Un enfant est retourné en ville chercher son père, pour qu’il vienne au centre et que Danny lui explique le problème. C’est la plus grosse punition au centre. Les autres ont travaillé tout le reste de la journée, sans manger. Et rendez-vous à 17h pour discuter du bordel qu’ils venaient de faire…<o:p></o:p>

    Merci Danny.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Même si tout le repas du midi avait une ambiance  bien froide entre nous, nous regrettions. On s’en voulait d’avoir causer tant de problème aux gamins. Mais Bon…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                L’après midi, il a plu. Nous avons repêché le petit Christophe dans la maison des volontaires. Un grand privilège, puisque les enfants n’ont pas le droit de rentrer.<o:p></o:p>

    Puis il eu l’arrivée de Peter avec les gamins des rues de Pétion-ville. On a passé une après midi formidable. Entre les chants, les dessins des gamins, et Greg qui m’a aidé à faire ma lessive. Enfin aidé ou montré comment faire ? ? ?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                On a une fois de plus  bien délirer avec eux. Tout cela c’est fini par un petit tour à Kay Stéphane. Décidément, ces enfants des rues sont vraiment remarquables. Les adieux ont été très durs avec ces ptits bouts choux. Et que leur dire à part bonne chance pour leurs vies futures et surtout bravo pour leur courage et faites bien attention à vous.<o:p></o:p>

    La boule au ventre était présente.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    VINCENT <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE JEUDI 29 AOUT<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

                 Aujourd’hui, c’est le grand tournoi de foot, préparé soigneusement la veille. Au menu, 6 matchs. Bien évidemment, les filles et les garçons sont séparés. Sauf pour la finale…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Tout c’est très bien passé, il y avait la sono, et tous les enfants du centre était présent. Avec Gus à l’arbitrage et Danny au micro. Exceptionnel, surtout pour la dernière journée avec les enfants. Eh oui, bientôt le départ. Nous sommes un peu écœurés mais bon, la journée n’est pas finie ! <o:p></o:p>

                Aujourd’hui, c’était vraiment un inoubliable moment avec tous ces gamins pleins de joie et toujours prêt à se ruer sur nous. C’est énorme.<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

                La finale s’est terminé par des tirs au but. Et une distribution de lots. Assez marrant. Dommage que les filles aient perdus. Après un petit délire de Danny, j’étais le président des scouts, avec  mon équipe, vice-président et secrétaires… Enfin bref ! Sacré Danny !<o:p></o:p>

    Nous avons dis quelques mots de départ, pour les remercier de leurs accueils, et de leur joie de vivre. J’ai vraiment réalisé, à ce moment, que le départ s’approche. Ca fout vraiment les boules. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Mais bon, une fois de plus, la journée n’est pas finie. Après le tournoi, direction la cuisine. Pour préparer une petite soirée que nous organisons avec toutes les personnes qui s’occupent du centre. Au menu, tarti flette, sans reblochon ni lardons…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Tout est prêt pour 19h et tout le monde est là, mis à part Gena. On leurs a préparé un p’tit discours et acheter quelques cadeaux. Ils étaient ravis et nous on également remercié d’avoir passé un petit peu de notre temps à ces enfants. Ca nous a beaucoup touché. <o:p></o:p>

    Par contre, ils ne s’attendaient pas du tout aux cadeaux.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Pendant la soirée nous avons parlé du parrainage avec Reginald. Ca y est, on est parrain et marraine de 6 petits bouts de choux. La soirée c’est terminé rapidement et oui, pour eux le travail continu. Nous sommes vraiment contents de cette soirée et d’avoir rencontré toutes ces personnes exceptionnelles.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    VINCENT    <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE P’TIT DISCOURS DE LA FIN<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

                Tout d’abord, merci à tous de votre formidable accueil. Ce mois passé ici avec vous était au-dessus de nos espérances.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Chaque moment passé ici restera à jamais graver dans nos mémoires. Ce voyage nous a beaucoup apporté, culturellement et surtout humainement.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Et puis, merci pour le travail exceptionnel que vous faites à l’orphelinat et dans les hôpitaux. Peu de gens sont malheureusement capables de donner autant d’eux même pour les autres. Vous leur apportez tant de joie et de bonheur, on peut le lire sur leur visage.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Merci également pour le temps que chacun d’entre vous nous a accordé et d’avoir fait votre possible pour nous intégrer : Mission accomplie.<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

    Merci de nous avoir fait connaître Haïti, le bon comme le moins bon.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Vous êtes pour nous des exemples à suivre. Encore bravo pour votre dévouement.<o:p></o:p>

    Nous ne vous oublierons jamais.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    A bientôt, si dieu le veut<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                LES COMPAGNONS<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE VENDREDI 30 AOUT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Aujourd’hui, c’est notre dernière. Un petit programme croustillant nous attend. <o:p></o:p>

    Le matin, on est parti à la mission Baptiste de Fermath pour y dépenser nos dernières gourdes. Les vendeurs nous on une fois de plus assaillis. Mais, à la fin, on n’avait plus une tune et ils étaient encore là persuadés que ce n’était pas vrai…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Nous avons tapé un bon ptit repas au « fast-food ». Ensuite, avec Marie, nous avons réalisé qu’ils nous restaient encore des tunes. Un dernier craquage de porte-monnaie fut nécessaire, au magasin de la mission. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Le retour fût folklo, nous chargés comme des bourriques et la pluie qui commence à  tomber. Notre but était de trouver un tap-tap qui nous emmènerai jusqu’au centre… Pas facile puisqu’ils s’arrêtent à Kenscoff et après, ils peuvent nous monter si on ouvre généreusement le porte-monnaie…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Le tap-tap et le seul qui aurait pu nous monter (ils étaient tous blindés) était remplis de merde d’animaux. Tant pis, c’est parti. Nous avons eu beaucoup de mal à monter une côte, surtout avec la pluie. Mais après 2 tentatives, c’est r’parti !<o:p></o:p>

    En effet, le prix était relativement élevé soit 350 gourdes au lieu de 7. Mais c’est pas grave, il nous reste de l’argent…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                L’après midi était réservé à la mise en valise ! Assez compliqué. 3hrs après, les valises sont bouclées et le ménage est fait. Ensuite direction le bureau des parrainages, pour l’inscription. Puis, nous sommes allés dans les kay que l’on connaissait pour dire au revoir. Au passage, nous avons pris tous nos filleuls pour une petite série photo à kay volontaire. Ils ont adoré c’est petits veinards.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                La soirée a été assez glauque. Pour commencer, notre dernier repas c’est fait à 5. Ensuite, Marie a trouvé un cafard dans sa salade de pâte. Ca nous a réellement calmé. Après tous, dans une excellente ambiance, nous chantions gaiement à l’extérieur. Quand il y a eu un tir d’arme à feu dans le centre. Grosse panique. On voyait les grosses lampes des vigiles (ils ont des pare balle, maintenant on sait pourquoi) bouger partout. On est allé rapido chercher Marie qui était toute seule dans la pièce d’internet. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Marijo, toute tranquille nous a invité à boire un petit verre dans leurs maisons. Mais hors de questions de bouger de là. Alors, elle est venue le boire à kay volontaire. L’énigme de ce soir n’est pas encore élucidée et ne le sera jamais. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                On a passé la soirée sur les marches, en chuchotant. Dommage pour la gaieté ! Mais il a suffit d’un petit jeu pour remotiver la troupe.<o:p></o:p>

    Quelque a frappé à la porte, le taux d’adrénaline monte légèrement. Céline et moi allons ouvrir. Ce n’était que le gardien qui nous baragouinnait en créole. On a compris qu’il cherchait Di, opération, mal de ventre, malade…<o:p></o:p>

    Mais que voulait il dire ? ? ?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    On l’a suivi avec la faible trousse à pharmacie que nous avions (on avait déjà tout donné). Quand on s’est approché de la kay de Grégory, j’ai à peu prêt vu le topo. Grégory c’est un enfant très courageux, il est paralysé et a subi une opération. C’était bien lui.<o:p></o:p>

    Il avait perdu son catétère pour faire pipi. Avec les merveilleux soins de Céline, il a retrouvé sa poche. Il est vraiment formidable et encore heureux qu’il ne soit pas pudique.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                La soirée c’est terminé tranquillement tout en ayant notre départ dans la tête.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                VINCENt<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE SAMEDI 31 AOUT<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

                Notre avion décolle vers 13h. Donc départ à 9h00 pour y être 2h avant.<o:p></o:p>

    Ce matin, nous nous sommes levés tôt pour en profiter un peu plus. Normalement, tous nos filleuls seront présents. La joie n’est pas très présente ce matin, c’est la déprime qui prend le dessus. Ah tiens, Reginald nous a laissé un p’tit mots chacun. <o:p></o:p>

    Après la lecture, un gros frisson m’a attrapé, c’était trop gentil…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                On a pu voir un ptit quart d’heure nos filleuls. Mais après, ils allaient manger, ceci pour Christophe et Moïse. Vers 8h15, avec Céline on a dit ça suffit…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Alors on est allé les chercher, malheureusement les maîtresses ne voulaient pas qu’ils partent. Tant pis, ils viennent qu’en même ! (surtout que cette maîtresse a volé l’argent à Christophe que Céline lui avait donné) C’est qu ‘en même  incroyable, c’est notre départ…<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Notre départ c’est fait dans les pleurs. Que ce soit Katerina ou le petit Marcel. Ca nous a beaucoup marqué. Alphonso nous offre des petits porte-clefs. Mais Marijo nous presse. <o:p></o:p>

    Alors merci encore, Gros bisous et à bientôt. <o:p></o:p>

    Il n’y avait pas grande ambiance dans la voiture.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Marijo, nous a accompagné jusqu’au bout. Ce qui, une fois de plus, c’est terminé dans les pleurs. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Nous repartons heureux, comblé et pleins de souvenirs inoubliables en tête.<o:p></o:p>

    Ce cours séjour, nous a ouvert les yeux sur la misère humaine et réaliser la chance que l’on a de vivre dans un tel pays.<o:p></o:p>

    VIVE HAITI<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    VINCENT<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :