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    La Bolivie est un pays du centre de l'Amérique du Sud, bordé au nord et à l'est par le Brésil, au sud-est par le Paraguay, au sud par l'Argentine et à l'ouest par le Chili et le Pérou.

    La capitale constitutionnelle est Sucre, tandis que la capitale administrative et le siège du gouvernement est La Paz.

     

    Carte d’identité Bolivie

    -  Population : 9 775 246 habitants.

    -  Superficie : 1 098 581 km² (deux fois l'Espagne ou la France, mais 36 fois la Belgique)

    -  Capitale : Sucre est la capitale constitutionnelle. La Paz est le siège du gouvernement.
    - Langues : espagnol (officielle), quechua, aymara et guarani.
    - Monnaie : boliviano.

    - Régime : démocratie présidentielle (élections tous les 5 ans).
    - Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : la ville de Potosí (1987), les missions jésuites de Chiquitos (1990), la ville historique de Sucre (1991), le fort de Samaipata (1998), le parc national Noel Kempff Mercado (2000), le centre spirituel et politique de la culture tiwanaku (2000).

     

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    Croissance démographique : 1,4%

    Espérance de vie : 66,5 ans

    Mortalité infantile : 49%o

    Taux d’alphabétisation : 86,7%

    Religions : catholicisme (95%), églises protestantes

    Indice de développement humain 2009 (PNUD) : 113e (0,723)

     

     

    Avant d’entrée…

    - Passeport valide encore 6 mois après la date de retour.
    - Depuis 1996, la Bolivie n'exige plus de visa des touristes français, belges, suisses et canadiens. Mais attention, cela peut être remis en cause à tout moment. SE RENSEIGNER IMPÉRATIVEMENT AUPRÈS DU CONSULAT AVANT LE DÉPART. En arrivant par avion, on vous délivre normalement une autorisation de séjour pour 30 jours. Les Boliviens sont subtils… Pour qu’un bolivien entre aux USA, ils doivent payés une véritable fortune. Alors seulement pour les américains, le visas coûte le même prix que pour eux !!

     

     

    Argent

    La monnaie nationale est le boliviano, indiqué par l'abréviation Bs, parfois encore appelé peso (son ancien nom).

    Attention aux vieux billets recollés qu'on vous refilera parfois : ils sont valables, mais à condition que le numéro de série soit le même à droite et à gauche du billet.

    - Pour disposer de bolivianos, deux possibilités : retirer des espèces avec une carte de paiement dans les villes où nous indiquons qu'il y a des distributeurs, de plus en plus faciles à trouver, ou bien changer des dollars, soit dans les banques, soit dans les casas de cambio (bureaux de change), qu'on trouve un peu partout.

     

    La Bolivie est un pays très bon marché, où l'on peut effectuer tranquillement son voyage à un coût dérisoire pour, de temps à autre, s'offrir de vrais luxes sans plomber son compte en banque. En excluant tout ce que l'on peut acheter, ainsi que les différentes excursions, on peut tout à fait, déplacements en bus compris, vivre décemment avec 15 € par jour !

     

    Hébergement

    Les prix que nous vous indiquons sont ceux d'une chambre double. Si vous voyagez seul, enlevez 30 à 50 %. Pour avoir une chambre avec un lit double, il faut demander une matrimonial, parce qu'une habitación double ou twin implique le plus souvent des lits jumeaux (il y a rarement de matrimonial dans les hôtels de la première catégorie).

    - Très bon marché : moins de 40 Bs (4 €).

    - Bon marché : de 40 à 80 Bs (4 à 8 €).

    - Prix modérés : de 80 à 140 Bs (8 à 14 €).

    - Prix moyens : de 140 à 240 Bs (14 à 24 €) ou environ 21 à 34 US$.

     

    Restauration

    Ici, les prix indiqués sont ceux d'un plat à la carte (souvent assez copieux pour pouvoir se passer d'autre chose). À noter que beaucoup de restos proposent aussi un almuerzo (entrée et/ou soupe, plat, dessert) bon marché le midi (en général pour 10 à 15 Bs, soit 1 à 1,50 €).
    - Très bon marché : moins de 10 Bs (1 €).

    - Bon marché : moins de 25 Bs (2,50 €).

    - Prix moyens : de 25 à 40 Bs (2,50 à 4 €).

    - Un peu plus chic : de 40 à 50 Bs (4 à 5 €).

    - Plus chic (uniquement à La Paz, Sucre, Trinidad et Santa Cruz) : 50 Bs et plus (5 €).

     

     

    Artisanat, coutumes

    A La Paz, il est possible de trouver un éventail complet de l'artisanat bolivien : tissages, ponchos, sacs, ceintures, pull-overs en laine de lama, alpaga et de vigogne.

    On trouve également des objets de bois taillé et sculpté, des jouets typiques ainsi que des céramiques polychromes de très bonne qualité provenant de la région de Jesus de Machacha et de Nazacara, ainsi que des instruments de musique : qena, charango....

    Enfin, de nombreux bijoux travaillés d'or et d'argent, les plus beaux sont ceux de Cochabamba et de La Paz.

     

    Les feuilles de coca sont en vente libre sur les marchés. Leur consommation est courante, par les Indiens en particulier, elle leur permet de supporter leurs conditions de travail, mais elles ont aussi une fonction religieuse, elles marquent le lien qui unit les Indiens à la pachamama, la " Terre-Mère ". L'Hallpay ( offrande) souligne le lien presque charnel qui unit les Indiens à la nature.

     

     

    Climat

    La situation tropicale de la Bolivie fait que les saisons et le climat sont directement liées aux grandes zones géologiques qui déterminent le climat.
    D'abord l'Altiplano à plus de 3 000 m d'altitude, entouré par la cordillère Royale des Andes à l'est (plus de 500 km de long !) et la cordillère Occidentale à l'ouest. En juillet et août, au cœur de la saison sèche, il peut y faire très froid la nuit (c'est l'hiver austral), mais assez doux pendant la journée (15 à 20 °C) si le blizzard ne souffle pas ; pluies rarissimes en juin et juillet.

     
    Ensuite, les vallées tempérées au centre du pays, à l'est de la cordillère Royale, où il faudra sortir les lainages entre juillet et août.
    Et pour finir, encore des contrastes : l'Amazonie et les plaines de l'Est (El Oriente, 67 % du pays) avec des hivers torrides à 30 °C (à Trinidad et à Rurrenabaque) ou des surazos (vents froids de la Patagonie) qui obligent à sortir carrément le pull d'alpaga sous les cocotiers de la place de Santa Cruz entre juillet et août !


    Pour les routards qui vont au Salar et au Lípez, prévoir des sous-vêtements thermiques et de bons coupe-vent. À la laguna Verde, il peut faire jusqu'à - 30 °C la nuit ! Et tant qu'à faire, n'oublions pas les trains non chauffés et certains bus boliviens la nuit : de véritables microclimats à eux seuls !

     

    La meilleure période pour visiter la Bolivie est pendant la saison sèche, c'est-à-dire entre mai et octobre. La saison humide, de novembre à mars, apporte, quant à elle, une chaleur forte et étouffante dans les plaines et le bassin amazonien.

    Pas facile de prévoir le meilleur habillement. Préparez-vous à tous les types de situation : du maillot de bain... à la doudoune.

     

     

    Dangers et enquiquinements

    En dépit de sa réputation de « pays des coups d'État », la Bolivie, qui affiche par ailleurs 25 ans ininterrompus de démocratie, peut se vanter d'être l'un des pays les plus sûrs du continent. Néanmoins, depuis quelques années, on a constaté une augmentation de la petite délinquance, avec des situations et méthodes qui rappellent un peu celles du Pérou.

     

    Arnaques

    Les arnaques et combines diverses se sont, hélas, développées. Les lieux où il faut redoubler de vigilance : Copacabana, La Paz, les frontières avec le Pérou et le Brésil.


    Attention aux vols à la tire dans les terminaux de bus et dans les gares (malheur à celui qui abandonne son sac, ne serait-ce que quelques secondes) et aux faux agents d'Interpol en civil qui vous demandent papiers et certificats de vaccination, puis fouillent vos sacs et vos poches. Toujours leur demander de vous présenter leurs carnets et ne pas hésiter à faire appel à un policier en uniforme.


    Les routards qui ne sont pas habitués à voyager en Amérique latine éviteront de s'aventurer dans les villages où règne « la fièvre de l'or » : Tipuani, Mapiri et d'autres situés entre les départements de La Paz et du Beni.

     

    Instabilité socio-économique

    De temps à autre, des bloqueos (blocages routiers), paros indefinidos (arrêts de travail) et autres huelgas (grèves) paralysent une ville voire une région entière du pays. Ces dernières années, c'est devenu plus courant, particulièrement pendant les périodes électorales, au point même d'avoir des conséquences gênantes sur le tourisme. Pendant 2 ou 3 jours, voire plus, c'est toute l'activité économique de la région concernée qui peut se trouver suspendue.

    Ces mouvements sociaux sont souvent annoncés au moins une semaine à l'avance. Mais avec la montée des tensions depuis l'élection d'Evo Morales en décembre 2005, les troubles deviennent imprévisibles et nettement moins bon enfant qu'en temps normal.

    Si jamais vous vous trouvez coincé, il vous faudra simplement prendre votre mal en patience ou votre courage à deux mains pour rejoindre à pied bus ou taxis bloqués à quelques kilomètres des entrées de villes. Ou essayer d'attraper un avion (les déplacements aériens sont souvent épargnés).

    À noter aussi que la région du Chapare (Cochabamba) est en passe de devenir un foyer permanent de violence entre les cocaleros et les forces armées, en raison des plantations excédentaires de feuilles de coca, de même que Santa Cruz et Tajira, les riches villes des plaines qui abritent les mouvements les plus revendicatifs pour l'autonomie des régions. 


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