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    Le Pérou est une terre d'aventure et de découverte. Partir au Pérou c'est découvrir le monde des Incas en visitant l'ancien capitale de l'Empire du Soleil, Cuzco, et le célèbre Machu Picchu, la cité secrète. Cajamarca, Trujillo, Arequipa, Ayacucho et bien d'autres villes encore ont conservé leur aspect colonial datant de la conquête espagnole.
    Les amoureux de la nature aprécieront les randonnées au coeur des Andes, dans la Cordillère Blanche, autour du Lac Titicaca ou bien dans la Forêt Amazonienne.

     

    Carte d’identité Pérou

    - Capitale : Lima (8,1 millions d'habitants).

    - Superficie : 1 285 220 km².

    - Population : 29 546 963 habitants (estimation juillet 2009).

    - Croissance démographique : 1,22 % par an (contre 0,57 % en France).
    - Densité : 22 hab./km² (en France, 110 hab./km²).

    - Espérance de vie : 71 ans.

    - Langues : espagnol et quechua (officielles), aymara et 12 autres langues amazoniennes.

    - Monnaie : nuevo sol.

    - Régime : république constitutionnelle.

    - Revenu annuel par habitant : 3 450 US$.

    - Point le plus élevé : le glacier Huascará, à 6 768 m d'altitude.
    - Sites inscrits au Patrimoine de l'Unesco : le sanctuaire historique de Machu Picchu (1983), la ville de Cuzco (1983), le parc national de Huascarán (1985), le site archéologique de Chavín (1985), la zone archéologique de Chan Chan (1986), le centre historique de Lima (1988 et 1991), les lignes et géoglyphes de Nazca (1994) et le centre historique de la ville d'Arequipa (2000

     

     

    Formalités d'entrée et de sortie

    - Pas besoin de visa pour les ressortissants de l'Union européenne.
    - Le passeport en cours de validité est exigé. On vous accorde un séjour de 3 mois à partir de votre arrivée, que l'on peut prolonger 3 fois de 1 mois en présentant son billet de retour à la Dirección General de Migraciones (tél. : 330-40-20 ; avenida España 734, Breña, Lima.
    Le coût d'une prolongation de 1 mois est de 30 NS (7 €), et presque autant pour le formulaire... Avant de vous rendre à l'Immigration, munissez-vous d'une photocopie de votre passeport et de la carte d'« immigration » qui vous a été remise lors de votre entrée au Pérou. Si vous ne prolongez pas votre visa touristique, quand vous sortirez du pays, vous devrez payer 1 US$ par jour supplémentaire passé sur le territoire péruvien.

     

     

    Argent, banques, change

    Depuis 1991, la monnaie nationale est le nuevo sol (NS), mais le dollar américain est encore souvent utilisé dans les sites les plus touristiques, pour les prestations d'agence et dans les hôtels les plus chic.

    - L'euro en espèces peut être changé dans toutes les villes importantes ou touristiques, dans les casas de cambio. Pas de commissions, mais des taux plus ou moins bons selon les agences et les villes (Cuzco et Arequipa, très touristiques, proposent souvent de meilleurs taux que Lima).
    On peut aussi changer les euros auprès des changeurs de rue, reconnaissables à leur gilet et à la calculette dans la main. Ils doivent être impérativement munis d'une carte professionnelle. Ils travaillent en groupes facilement repérables, et la police est le plus souvent présente à leurs côtés, donc aucun problème de sécurité, au moins en journée. Pour pouvoir négocier, le mieux est de s'informer au préalable dans les casas de cambio des taux pratiqués.

     

     

    Budget

    En gros, le Pérou est un peu plus cher que la Bolivie, mais reste meilleur marché que le Chili. En partageant une chambre double, on peut s'en sortir à partir de 23 € (environ 100 NS) par jour et par personne (transport en bus compris), à condition de profiter du menu le midi dans les restos et de se limiter, pour le logement, à la catégorie « Très bon marché » ou « Bon marché ».

     

    Hébergement

    Les prix sont donnés pour 2 personnes en chambre double. Si vous voyagez seul, vous paierez généralement un peu moins.
    - Très bon marché (assez rare) : moins de 20 NS (4,70 €).

    - Bon marché : de 20 à 50 NS (environ 4,70 à 11,60 €).

    - Prix modérés : de 50 à 90 NS (11,60 à 20,90 €).

    - Prix moyens : de 90 à 130 NS (20,90 à 30,20 €).

    - Plus chic : de 130 à 180 NS (30,20 à 41,90 €).

     

    Restauration

    Ici, les prix sont ceux d'un plat de résistance à la carte, souvent assez copieux pour pouvoir se passer d'autre chose. Beaucoup de restos proposent un menu très économique le midi, comprenant souvent une petite entrée, un plat, un dessert et une boisson pour quelques soles.
    - Bon marché : moins de 50 NS (3,50 €).

    - Prix moyens : de 15 à 35 NS (3,50 à 8,10 €).

    - Plus chic : de 35 à 50 NS (8,10 à 11,60 €).

     

     

    Transports

    À moins de louer une voiture, vous vous déplacerez surtout en bus. Ceux-ci sont assez bon marché, sauf si l'on choisit les classes royales et autres servicio imperial ou VIP de certaines compagnies ! Le train du Machu Picchu, quant à lui, n'est vraiment pas donné... Enfin, le taxi à Lima peut être un poste de dépense à ne pas négliger alors que dans les autres villes il faut compter 3 à 5 NS pour une course intra-muros.
    N'oubliez pas non plus les taxes d'aéroport, à environ 95 NS (22,10 €) pour les vols internationaux et entre 15 et 20 NS (3,50 et 4,70 €).

     

     

    Climat

    - Sur la côte, les mois les plus chauds vont de décembre à février (26 à 30 °C). Les mois les plus froids de juin à août (10 à 19 °C). La garúa, une brume très humide et persistante recouvre toute la région côtière (mais surtout Lima) de mai à mi-septembre. On voit rarement le soleil (sauf à la frontière équatorienne où il fait beau toute l'année).
    - Dans la sierra, de décembre à avril, c'est la saison des pluies. Le jour, la température varie de 19 à 25 °C environ. Les nuits sont plus fraîches. Si possible, évitez de visiter les Andes à cette saison, notamment à cause des nombreux problèmes de communication. De juin à octobre, c'est la saison sèche dans les montagnes. Les journées sont en principe chaudes et ensoleillées et les nuits froides, voire très froides. Prenez donc un gros pull ou une polaire et un anorak.

    Un cas particulier : il arrive que Puno et la région du lac Titicaca connaissent de grandes vagues de froid en août dans les hauts plateaux (Altiplano).
    - Dans l'Amazonie, de décembre à avril, c'est la saison des pluies, et quand il pleut dans la selva, ce sont les grandes eaux, et il n'y a plus qu'à attendre. Il fait beau plusieurs fois par jour... De juin à août, c'est la saison sèche et il fait très chaud et lourd, au moins 30 ]C. Quelle que soit la saison, le poncho vous sera utile, ne serait-ce que pour vos excursions en forêt.

     

     

    Le mal aigu des montagnes (soroche)

    C'est le problème qui peut arriver le plus vite. Il est provoqué par l'élévation trop rapide du niveau d'altitude. Cela va du mal de tête ou de la gêne respiratoire à l'œdème pulmonaire aigu, qui peut être mortel.
    La solution la plus simple est de descendre à une altitude inférieure le plus rapidement possible. Sinon, se rendre au plus vite dans un centre médical disposant d'oxygène hyperbare (caisson). Sucer des comprimés de Coramine glucose est sans grand effet, mais n'a jamais fait de mal (sauf aux diabétiques).


    Des médications locales sont disponibles, mais il n'existe aucune information objective à leur sujet. Par ailleurs, la prise préventive de Diamox est aujourd'hui d'efficacité reconnue (prescrit au mieux par un médecin spécialiste). Au Pérou et en Bolivie : la feuille de coca reste un remède courant. Vous pouvez la mastiquer ou la boire en infusion, le mate de coca.

    La meilleure façon de vous acclimater à l'altitude est de suivre un itinéraire plaine-vallées-Andes. Pas plus de 500 m d'ascension par jour au-dessus de 2 000 m. Les premiers jours, il convient de laisser l'organisme s'adapter aux conditions d'altitude et donc de ne pas le fatiguer. Il est fortement conseillé d'attendre au moins 5 jours avant d'entreprendre un circuit vers les sommets. Ne mangez pas trop, préférez les nourritures pauvres en graisse ; proscrire toute boisson alcoolisée ; ne pas fumer ; ne pas prendre de « calmants » ni de somnifères. Pour les maux de tête légers, ne prendre que du paracétamol (Doliprane, Efferalgan).

    Enfin, en plus de l'altitude, l'air sec et frais expose aux problèmes ORL : angines, sinusites et otites sont fréquentes ; prévoir ce qu'il faut avant de partir même si, dans les grandes villes, il n'est pas difficile de trouver un médecin, sans parler des pharmacies, très nombreuses et ouvertes tard le soir.

     

     

    Dangers ou enquiquinements

    Les régions déconseillées aux étrangers pour des questions de terrorisme et de trafic de drogue sont très peu nombreuses. Il s'agit de la vallée de l'Ene et de l'Apurimac et des hauts plateaux tout autour (région d'Ayacucho et Junin) dans le centre du pays, de la vallée du Huallaga au nord, et de la zone amazonienne à la frontière de la Colombie (sur le fleuve Putumayo notamment).

    Sinon, la sécurité au Pérou s'est nettement améliorée. Le Sentier Lumineux est décimé, les chefs de bandes emprisonnés. Ne restent que les narcotrafiquants qui, parfois, se réclament encore du Sentier Lumineux. La police, plutôt active, se montre serviable et rassurante avec les touristes, et la loi tend à punir plus sévèrement une attaque contre un touriste que contre un Péruvien (il serait dommage de faire fuir la poule aux œufs d'or !)...

     

    Le vol

    - Pas de richesse ostensible, pas de grosses montres, colliers et bracelets rutilants.
    - Ne pas mettre tout son argent au même endroit.

    - Ne jamais laisser ses affaires seules dans un restaurant, un train, un bus lors des arrêts, et même, semble-t-il, dans l'avion.

    - Le coup de la crème à raser, du dentifrice ou de tout autre produit gluant ou malodorant (style moutarde) : la technique du voleur consiste à jeter sur le sac à dos, le sac à main ou l'épaule de la victime de la crème à raser ou de la moutarde pour l'amener à se débarrasser du sac pour le nettoyer et mieux le saisir au vol lorsqu'il aura été déposé. Si cela vous arrive, restez calme, malgré votre dos ou votre sac barbouillé, et ne réagissez pas comme les voleurs le prévoient.

    - Globalement, éviter de vous promener à pied la nuit dans les villes.
    - Si vous êtes attaqué, ne résistez pas, car les agresseurs n'hésitent pas à se servir de leur arme.

    - N'acceptez jamais ni nourriture ni boissons proposées par des inconnus. Parfois elles sont bourrées de somnifères puissants qui vous assomment pour de longues heures, le temps de vous faire dépouiller et de vous retrouver nu sur le bas-côté !

    - La police touristique cherche parfois à faire baisser les statistiques de vol dans sa ville et essaie d'intimider les touristes (surtout les femmes) qui se présentent pour porter plainte. Si possible, évitez de vous rendre rendre seul à la police.

     

     

    Décalage horaire

    L’heure péruvienne est en retard de 5 h par rapport au méridien de Greenwich. Lorsqu’il est midi en France, il est 6 h du matin au Pérou en hiver et 7 h en été.

     

     

    Langue

    La connaissance de l'espagnol est vraiment un avantage. Car l'intérêt du voyage réside aussi dans les échanges avec la population et peu de Péruviens ou Boliviens parlent l'anglais. Si vous n'avez aucune notion d'espagnol, apprenez quand même quelques mots et faites un mélange « frangnol », vous verrez, c'est parfois très compréhensible. Les routards purs et durs qui ont appris un peu de quechua aux Langues O seront également récompensés !

     

     

    Artisanat

    Le Pérou est riche en traditions artisanales.

    Le tissage : la grande spécialité est le tissage de la laine d'alpaga; ponchos, tapis et ceintures tissés comme ceux d'Ayacucho, les multicolores ponchos tissés à Cuzco.

    La céramique : les " toritos de pucara ", les églises de Quinua.

    Les retables et crèches d'Ayacucho

    Les " mates burilados ", calebasses gravées, en particulier celles de Huancayo.

    L'orfèvrerie en argent (le Pérou est le 5ème producteur mondial de ce métal), l'une des spécialités est le filigrane d'argent et d'or, les tupus sortes d'épingles servant à attacher les châles.

    Enfin, les chapeaux de paille, les objets en sapote, en cuir et ceux venant d'Amazonie : arcs, flèches, tissus brodés, peints à la main par les Shipibos.

     


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