• <o:p></o:p>

    LOCALISATION<o:p></o:p>

    Le Burkina Faso  est un pays de l'Afrique de l'Ouest situé à l'intérieur des terres.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Kongoussi se situe à 110 kilomètres au Nord de la capitale. Cette petite ville se trouve au bord du lac du Bam, d’où le nom de la province, la Province du Bam.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Le climat burkinabé est pré-saharien au Nord. La saison sèche et froide dure de novembre à février tandis que la saison chaude dure de mars à mai. La saison des pluies débute en juin et prend fin en octobre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    CARTE D’IDENTITE<o:p></o:p>

    Population : 13 900 000 habitants.<o:p></o:p>

    Superficie : 274 200 km²<o:p></o:p>

    Densité : 48,24 hab./km²<o:p></o:p>

    Capitale: Ouagadougou.<o:p></o:p>

    Langues: français (langue officielle), en plus des 60 autres langues qui existent, on trouve le moré (langue usuelle, de l'ethnie majoritaire mossi), le foulfouldé (la langue des peuls). <o:p></o:p>

    Monnaie: franc CFA.<o:p></o:p>

    Régime : présidentiel.<o:p></o:p>

    Chef de l'État: Blaise Compaoré (depuis 1987). Réélu en 2005.<o:p></o:p>

    Religions : Animisme (65 %), Islam (25 %), Christianisme (10 %)<o:p></o:p>

    Principales villes : Bobo Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Banfora, Kaya<o:p></o:p>

    Pays limitrophes : Côte d'Ivoire, Mali, Bénin, Togo, Ghana<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’ECONOMIE<o:p></o:p>

    PNB/hab. : 240 $ US.<o:p></o:p>

    Dette extérieure (1997) : 1,3 milliard de $ US.<o:p></o:p>

    Agriculture, l'élevage :  84 % de la population, représente 32 % du PIB(1998) <o:p></o:p>

    Mines et industries : représente 28 % du PIB en 1998<o:p></o:p>

    Tourisme : 140 000 visiteurs ont apporté 39 millions de $ US en 1998.<o:p></o:p>

    Communications et services : 560 km de chemins de fer, Près de 21 000 km de routes et pistes (dont 16 % bitumés), 6 véhicules pour 1 000 habitants, 3 lignes principales pour 1 000 habitants, 6 postes pour 1 000 habitants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Situation sociale<o:p></o:p>

    La population de la Province du Bam est évaluée à 211 551 habitants, en 1996. Sa densité de 51,8 habitants au km² est largement au-dessus de la moyenne nationale. Les femmes y représentent 53, 3 %. Quelques indicateurs  :<o:p></o:p>

    Un médecin pour 91 135 habitants (soit 0,05 %o dans tout le pays); <o:p></o:p>

    Une sage–femme pour 91135 habitants,<o:p></o:p>

    Un infirmier pour 8 619 habitants ;<o:p></o:p>

    Un lit d’hôpital pour 5 063 habitants.<o:p></o:p>

    La couverture sanitaire reste dans des conditions très faible avec une forte mortalité maternelle (484 pour 100 000 naissances vivantes) et  infantile dont le taux est de l’ordre de 105 %o.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les problèmes principaux rencontrés au Burkina Faso sont :<o:p></o:p>

     - L’analphabétisme : manque d’infrastructure, de matériel scolaire, éloignement des écoles par rapport aux villages<o:p></o:p>

    -   Le chômage : actifs par tranche d’âge :<o:p></o:p>

    10-14 ans : 929957 soit 16,2%<o:p></o:p>

    15-19 ans : 870388 soit 15.2%<o:p></o:p>

    20-24 ans : 679541 soit 11.8%<o:p></o:p>

    25-29 ans : 637015 soit 11.1%<o:p></o:p>

     - La famine : pluviométrie basse et invasion de criquets détruisant les cultures<o:p></o:p>

     - La maladie : méningite, paludisme, choléra, rougeole, sida<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Situation économique<o:p></o:p>

    Les principales activités  de la population sont l’agriculture, l’élevage, l’artisanat et l’orpaillage. 80% de la population vit de l’agriculture mais contribue pour seulement 32% du PIB (montant des richesses produites par le pays). L’agriculture souffre de manque de terres fertiles, d’insuffisance pluviométrique, des moyens et méthodes peu performantes de production. Grâce à la proximité du lac Bam, la population tente de combler les déficits des productions hivernales par la pratique de la culture maraîchère.<o:p></o:p>

    Voici quelques chiffres issu d’un rapport du ministère de l’économie et du développement du Burkina faso (Source : calculs des Auteurs, données EP2) :<o:p></o:p>

    Revenu moyen mensuel par région<o:p></o:p>

    Région <o:p></o:p>

    Revenu Moyen<o:p></o:p>

    Ouest <o:p></o:p>

    41227,65 <o:p></o:p>

    Nord-ouest <o:p></o:p>

    22581,7 <o:p></o:p>

    Sahel <o:p></o:p>

    22136,14 <o:p></o:p>

    Est <o:p></o:p>

    42670,93 <o:p></o:p>

    Sud-ouest <o:p></o:p>

    21819,12 <o:p></o:p>

    Centre nord <o:p></o:p>

    11337,07 <o:p></o:p>

    centre -ouest <o:p></o:p>

    35414,4 <o:p></o:p>

    Centre <o:p></o:p>

    50383,81 <o:p></o:p>

    Nord <o:p></o:p>

    31011,08 <o:p></o:p>

    Centre-est <o:p></o:p>

    20228 <o:p></o:p>

    Ensemble <o:p></o:p>

    32695,01 <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

     Répartition des actifs occupés par branche d'activité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>Branche d’activité<o:p></o:p>

    effectif <o:p></o:p>

    % <o:p></o:p>

    Agriculture, chasse, pêche. <o:p></o:p>

    5172131 <o:p></o:p>

    90,2 <o:p></o:p>

    Industries extractives <o:p></o:p>

    11700 <o:p></o:p>

    0,2 <o:p></o:p>

    Industries manufacturières <o:p></o:p>

    103288 <o:p></o:p>

    1,8 <o:p></o:p>

    Electricité, gaz et eau <o:p></o:p>

    32433 <o:p></o:p>

    0,6 <o:p></o:p>

    commerce de gros, détails <o:p></o:p>

    221666 <o:p></o:p>

    3,9 <o:p></o:p>

    hôtels restaurants <o:p></o:p>

    9697 <o:p></o:p>

    0,2 <o:p></o:p>

    Transports et communications <o:p></o:p>

    19371 <o:p></o:p>

    0,3 <o:p></o:p>

    institutions financières <o:p></o:p>

    4557 <o:p></o:p>

    0,1 <o:p></o:p>

    immobiliers services aux entreprises <o:p></o:p>

    11762 <o:p></o:p>

    0,2 <o:p></o:p>

    administration publique défense et sécurité<o:p></o:p>

    104166 <o:p></o:p>

    1,8 <o:p></o:p>

    autres services <o:p></o:p>

    29623 <o:p></o:p>

    0,5 <o:p></o:p>

    organismes internationaux <o:p></o:p>

    13970 <o:p></o:p>

    0,2 <o:p></o:p>

    Ensemble <o:p></o:p>

    5734364 <o:p></o:p>

    100,0 <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Taux de chômage par milieu de résidence<o:p></o:p>

    Milieu <o:p></o:p>

    Tx chômage <o:p></o:p>

    Urbain <o:p></o:p>

    15,1 <o:p></o:p>

    Rural <o:p></o:p>

    0,5 <o:p></o:p>

    Total <o:p></o:p>

    2,5 <o:p></o:p>

    <o:p> 
    </o:p>

    La situation du secteur de l’enseignement au Burkina Faso Les Chiffres publiés par le Ministère de l’Enseignement de Base font état de (Source : Human Development Indicators - Human Development report - PNUD 2004):<o:p></o:p>

    Taux de scolarisation
    au primaire 
    au secondaire<o:p></o:p>


    36%
    8% <o:p></o:p>

    Taux de réussite au BAC<o:p></o:p>

    entre 20 et 26%<o:p></o:p>

    Indice de niveau d’instruction<o:p></o:p>

    0,16<o:p></o:p>

    Taux d’alphabétisation des femmes (plus de 15 ans)<o:p></o:p>

    8,1%<o:p></o:p>

    Enfants scolarisés en primaire accèdant aux études supérieures<o:p></o:p>

    30 pour mille <o:p></o:p>

    Taux de scolarisation nette des filles dans le primaire<o:p></o:p>

    31%<o:p></o:p>

    Taux de Scolarisation nette des filles dans le secondaire<o:p></o:p>

    7%<o:p></o:p>

    Taux brut de scolarisation des femmes dans le supérieur <o:p></o:p>

    1%<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le secteur de l’éducation et de l’enseignement public au Burkina Faso manque à la fois de moyens financiers. Les problèmes de surcharge des classes, de manque de professeurs, de locaux, de matériel pédagogique et d’expérimentation ainsi que de documentations sont le lot de la plupart des établissements publics.<o:p></o:p>

    Il en résulte un taux de déperdition scolaire important sur 1000 enfants au CP1, 70 auront leur BEPC et le taux de scolarisation reste faible.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les chiffres du quotidiens au Burkina Faso<o:p></o:p>

    Espérances de vie : 47,5 ans<o:p></o:p>

    Taux de mortalité infantile: 13 % soit sur 100 naissances, 13 enfants meurent avant l'âge de 5 ans.<o:p></o:p>

    Taux d’alphabétisation (2005) : 12,8% soit 1 burkinabé sur 5 sait lire en français ou une des langues locales<o:p></o:p>

    34% des ménages accèdent à l’eau potable<o:p></o:p>

    32% de la population totale souffre de malnutrition<o:p></o:p>

    37% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique<o:p></o:p>

    Indice de Développement Humain : 0,342. 2ème pays le plus pauvre au monde (selon l’IDH : 175ème sur 177ème selon le PNUD)<o:p></o:p>

    45,3% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté<o:p></o:p>

    1 enfant sur 5 de moins de 5 ans meurent du paludisme<o:p></o:p>

    Taux de prévalence du VIH/sida : de 7 à 9,8% (utilisation des moyens de contraception : 12%)<o:p></o:p>

    1 000 patients sont soignés sur plus de 600 000 de séropositifs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE PALUDISME : ARME DE DESTRUCTION MASSIVE<o:p></o:p>

    Chaque année, le paludisme, une maladie parasitaire transmise par la piqûre d’un moustique, provoque entre 300 et 500 millions de cas de maladie et entraîne le décès de plus d’un million d’enfants à travers le monde. En Afrique Subsaharienne, chaque jour près de 3 000 enfants de moins de 5 ans meurent de la malaria. <o:p></o:p>

    D’un point de vue socio-économique le paludisme constitue un frein réel au développement humain durable du  fait de son impact sur : l’espérance de vie (décès prématurés), l’éducation des enfants (absentéisme à l’école), la productivité (absentéisme au travail, baisse de la force de travail, etc…) et l’épargne familiale et nationale (coût des médicaments, des hospitalisations).<o:p></o:p>

    Dans l’optique d’aider les personnes les plus exposées, particulièrement les enfants et les femmes enceintes. La malaria y est la première cause de morbidité, d’hospitalisation et de mortalité. En 2001, 45% des décès parmi les enfants de moins de 5 ans au Burkina Faso étaient dus à la malaria. Il existe pourtant un moyen de protection sûr et efficace contre la malaria : l’utilisation de moustiquaires sauve chaque année la vie de 500 000 enfants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE SIDA<o:p></o:p>

    Le SIDA est l’un des plus sérieux défis du développement du Burkina Faso. Le pays est actuellement l’un des plus affectés par le VIH comparé au reste de l’Afrique de l’ouest 4. La séroprévalence parmi la population est estimée à 11%. Les jeunes sont particulièrement touchés et le nombre de malades augmente rapidement. Les femmes sont également infectées de façon croissante; en 1988 elles représentaient 25% des cas de SIDA alors que cette proportion est passée à près de 40% aujourd’hui.<o:p></o:p>

    Cette maladie est différente des autres par au moins deux aspects 5. Premièrement, elle frappe principalement les jeunes gens. Ainsi elle affecte non seulement le groupe d’âge le plus productif de la population, mais surtout elle provoque une augmentation affolante du nombre d’enfants qui perdent leurs parents très jeunes. C’est le problème des orphelins du SIDA. Deuxièmement, il s’agit d’une maladie incurable. Pour ces deux raisons, le SIDA constitue une importante menace pour le continent africain.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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